Salut bonsaiphil,
La saison étant bien avancée, j’en achèterai l’année prochaine. 
Le chêne de ce sujet n’a pas montré jusqu’à présent de trace d’oïdium. Ses feuilles sont indemnes d’attaque fongique ou d’insectes.
Pour information, voici les traitements préventifs dont il a fait l’objet cette saison (rempotage fin mars 2023)
18 Avril 2023 Traitement** oïdium (préventif) au soufre conc. 5g / 0,25 L
13 Mai 2023 Intrants : Elycitor . Concentration : 3 g pour un arrosoir de 4 litres environs
24 Mai 2023 Intrants : Elycitor (2eme application). Concentration :idem
26 Mai 2023 Traitement** oïdium (préventif) au soufre Conc. 3 g par 0,25 l
08 Juin 2023 Intrants : Elycitor (3eme application). Concentration :idem
25 Juin 2023 Intrants : Fer chélate Conc 5g / arrosoir de 4 L.
27 Juin 2023 Traitement** oïdium (préventif) au soufre Conc. 4 g par 0,25 l
03 Juillet 2023 Intrants : Elycitor (4eme et dernière application). Concentration :idem
ça vaut le coup « Elycitor » ? tu as vu une différence ? j’hésite à tester mais j’ai tellement de produits du même type (biogold vital, tatsujin, HB101, tonusV, reverdissant conifères etc) que je me demande si ça vaut la peine d’essayer. 
Difficile de donner un avis s’appuyant sur des preuves tangibles. Cela fait 3 ans que je traite tous mes arbres dans la période de croissance
Dans la liste que tu donnes, j’ai essayé Tonus V puis abandonné. Le gros défaut du produit c’est qu’on ne sait pas ce qu’il a dedans !
Les verdissants conifères me semblent être à base de fer chélaté.
Elycitor a le mérite de donner ses composants. Ils sont largement à base de matériel vivant : bactéries, champignons. Je présente mon expérience et mon point de vue sur Elycitor dans ce message
Composition détaillées du produit
- Dosage: 0,3 gr/L à 1 gr/L, 1 fois par semaine.
- N/P/K : 0/0/0
- Endomycorrhizae : Glomus clarum - G. intraradices - G. mosseae - G. deserticola - G. monosporus - G. brasilianum - G. aggregatum - Gigaspora margareta
- Bacillus : Bacillus subtilis - B. amyloliquefaciens - B. licheniformis - B. brevis - B. cirulans - B. coagulans - B. firmus - B. halodenitrificans - B. laterosporus - B. megaterium - B. mycoides - B. pasteuri - B. polymyxa
- Ectomycorrhizae : Rhizopogon amylpogon - R. fulvigleba - R. rubescans - R. villosuli - Laccarria laccata - Pisolithus tinctorius - Scleroderma spp
- Trichoderma : Trichoderma hamatum - T. harzianum - T. koningii - T. longibrachiatum - T. reesei
- Apports carbonés
- Acides humiques et fulviques
- Vitamines
- Eliciteurs
- Micro-nutriments (Fe,Cu,Cr,Mn,Zn,Mo,Mg)
- Enzymes et support bactérien
- Acides aminés
Il a commencé à revêtir son habit d’or.
Pas une feuille abimée ou tachée de points gris.
Je crois que j’ai eu beaucoup de chance cette année avec ce chêne (Quercus robur)
Photos de ce matin
Vues frontales
Vues latérales
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Je ne peux pas voir toutes les photos du sujet, mais en comparant aux premières visibles, les feuilles me semblent beaucoup plus petites. As tu fait quelque chose de particulier à ce sujet?
J’aime beaucoup les chênes, j’en ai plein de toutes tailles sur mon terrain (quasi tous pleins d’oidium 
), j’ai mis une marcotte mais ca bouge pas trop… Je pense que je vais sortir la scie et la bèche cet hiver.
Effectivement les feuilles se sont réduites.
Comparaison du feuillage entre 2021 et 2023
Jusqu’à présent, je n’ai rien fait qui ciblait directement la taille des feuilles. Pas de défoliation, par exemple.
Je me suis concentré depuis son prélèvement sur les racines et en particulier la racine pivot. Le gros de ce travail est terminé depuis que je lui ai donné ce pot au printemps dernier.
L’année qui suit un rempotage correspond généralement à une masse foliaire moindre. Je pense que cela a joué dans ce cas. Un autre point qui pourrait être à l’origine de cette réduction des feuilles est l’évolution du système racinaire vers une plus grande densité.
Quoi qu’il en soit, la taille des branches et leur ramification ne semble pas à l’origine de l’évolution du feuillage. Je me suis contenté de couper les pousses démesurées : l’arbre n’a produit que relativement peu de branches secondaires et peu de bourgeonnement arrière.
Maintenant que j’ai atteint mon but avec les racines, je vais chercher la ramification. Cela contribuera à la réduction des feuilles .
En fin d’automne, j’ai écarté les feuilles marcescentes et j’en avais mises quelques-unes de côté sous ma presse de relieur. C’est le genre de chose qu’on oublie.facilement.
Il se trouve que les enfants se sont amusés avec cette presse dernièrement et en vérifiant sont bon fonctionnement après le passage des diablotins je retrouve mes feuilles de chêne, bien planes, prêtes pour une photo.
Ces feuilles sont représentatives de l’éventail des tailles, des plus petites feuilles aux plus grandes trouvées sur l’arbre.
Immédiatement après le débourrement, le chêne pédonculé avec ses feuilles toutes fraiches et tendres.
Photo qui datent de hier matin , 27 avril
Les deux vues frontales
Une vue latérale
Avec cet individu on se situe à la 2eme année après rempotage. Le système racinaire e possède plu de racine pivot maintenant. J’entame l’étape suivante consistant à developper la ramure.
Je ne vais pas procéder de taille en vert à court terme : j’aimerais que l’arbre prenne de la puissance pour bourgeonner en arrière après une telle taille.
Comme chaque année, je laisserai de la latitude à la charpentière greffée qui continue à bien grossir.
Quel raideur sur son tronc et ses branches charpentières, à moins que ce ne soit la photo qui donne cette impression … 
Tu as jamais pensé à faire ce que tu proposes, ou a déjà fait sur certains de tes arbres avec cette technique :
A moins que ça ne fonctionne pas avec le quercus … mais un peu plus de mouvement à la moyogi pourrait être sympa non ? 
Bonjour,
Très beu sujet. Je voudrais juste donner mon point de vue sur le style choisi…
Je suis en région centre depuis mon enfance et ici le chêne est à la forêt ce que le lion est à la savane : le roi.
Il représente la force, il est robuste, est très ancré dans le sol et file directement vers le soleil. On y construit sa cabane quand on est petit.
C’est un arbre majestueux et ma sensibilité personnelle me fait dire que c’est aller contre sa nature de choisir un style qui pourrait souligner la résilience, la difficulté.
Le style Moyogi est un bon choix si les courbes sont légères.
perso ce n’est pas le manque de mouvement qui me gène sur cet arbre, ce serait plutôt la longueur des parties tubulaires des branches. De ce point de vu je trouves que la stratégie de Bonsaiphil est bonne, laisser prendre des forces et grosses taille pour du bourgeonnement arrière, pour revenir plus tard sur ces sections plus courtes. Même si n’ayant pas de Chêne je n’ai aucune idée de sa capacité à bourgeonner en arrière.
j’ajoute mon grain de sel : c’est le manque de conicité du tronc qui me semble être le plus gros « point faible » de l’arbre, et son nebari n’est pas bien visible sur photo (donc bon ou pas bon = mystère). Le style droit formel est un style très sympa donc pas de problème pour moi d’avoir un arbre au tronc tout droit.
C’est un yamadori, donc on fait avec ses défauts/points faibles (ou on ne prélève pas)
Quoi , la conicité ? Qu est-ce qu’elle a ma conicité ?
Photos de 2023
Il ne peut pas encore avoir de nebari bien formé puisque jusqu’à présent je me suis efforcé à réduire le pivot. Maintenant que c’est fait, les racines latérales peuvent commencer à se développer.
Ne perdons pas de vue que pour acclimater un chêne à une céramique c’est beaucoup plus long que pour un charme, un érable, un hêtre (parfois), ou une foule d’autres feuillus. L’arbre prélevé en 2014 a mis 7 ans pour arriver à la forme de système racinaire actuel.
Maintenant que c’est fait je m’attaque à la ramure / ramification
A priori tu peux en faire des têtards avec le chêne. Ça doit donc bien re bourgeonner en arrière…
J’ai personnellement plus de doutes sur l’appétence de Bonsaiphil à procéder à un gros retour en arrière et à remettre à zéro ou presque toute une structure de charpentière!
Je le vois bien plutôt nous faire un programme de retour progressif en arrière sur 5 ans:joy:
Plus sérieusement Richard, tu parles de maintenant travailler la ramification. Ok. Pour moi ça veut dire « structures des charpentières » bouclées ou presque.
Elles te vont comme elles sont ou alors (et c’est mon point de vu, tu le devines) tu les trouves trop raides, manquant de mouvement et de conicité?
Si c’est le cas, comment penses tu y remédier tout en travaillant la ramification?
Petit NB: ma remarque concerne essentiellement les deux branches basses.
Puisque tu me poses la question, je te réponds : je ne vois aucune conicité du tronc depuis le sol jusqu’à la 1ere branche (cette partie du tronc et le nebari sont les 2 choses les plus importantes pour évaluer la qualité/valeur d’un arbre). Au dessus de la 1ere branche, oui, la conicité du tronc est présente. Le nebari est prometteur je trouve
A l’évidence !
Le contraire serait étonnant, étant donné l’age de l’arbre et son histoire.
Pour avoir une conicité sur cette portion il faut pas mal d’années des racines latérales et des premières charpentières.
La deuxième charpentière est greffée. Elle n’a pas encore atteint son diamètre qui conviendrait eu égard à celui de la 1ere. .
Les jurys de concours évaluent. Or, je ne concours pas. Donc cet arbre n’a pas à être évalué
Je demande juste à mes arbres d’émouvoir
Je me rappelle une vidéo de formation de Thierry Font dans laquelle il expliquait à un apprenant et à propos d’un chêne que l’espèce exprime naturellement les mouvements de branches qui lui sont typiques . Il ne faut pas le forcer (ligatures, tailles sévères etc) au risque d’avoir une ramure qui « ne fait pas chêne »
Pouvez-vous dire quelle technique de greffe vous avez effectué ? J’ai fait une greffe par perçage l’an dernier sur le mien et j’ai pas encore sevré. Je ne sais pas si c’était la meilleure méthode et j’en ai d’autre à réaliser.
Pour la conicité, je la trouve pas mal du tout. Je pense que c’est le nebari qui n’est pas encore évoluer qui crée cette impression visuelle.
C’est une greffe par perçage. J’en ai raté deux - une sur cet arbre, une autre sur un arbre différent - avant de réussir celle-ci. Les ratages étaient du essentiellement à un sevrage trop tôt (au bout d’un an).
La greffe réussie , je l’ai laissé prendre deux saisons avant de sevrer.
Le secret c’est la patience, je pense.
Les greffes par perçage sont les seules que je pratique (rarement)
Merci ! serait-il possible d’avoir une photo du résultat de la greffe en gros plan ? C’est visible ?
J’ai essayé ça mais en fait je m’aperçois que c’est surtout de l’impatience car le chêne ou du moins le mien semble faire facilement des nouveaux bourgeons sur le vieux bois assez faclement.
Ceci dit comme je suis obstiné et toujours impatient, je pense en refaire 2 autres sur cet arbre 
J’avais fait ça fin avril l’an dernier. Aujourd’hui l’arbre est un peu plus précoce et il a déjà pas mal de feuilles donc si ça fonctionne bien, je recommencerai l’an prochain plus tôt cette fois.
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