je suis d’accord sur ta 2eme phrase : cet arbre manque d’encrage racinaire (cf les arbres de nos forets qui ont tous une base évasée au sol) mais comme le nebari est pas mal, ça devrait s’améliorer avec le temps, j’pense.
La branche greffée c’est la plus haute dans les 3 angles de prise de vue ci-dessous
Photos prises à l’instant, c’est encore chaud
Ca semble super propre. Il reste un petit bourrelet apparent mais peut-être que ça s’efface avec le temps ?
J’ai pas d’expérience sur les greffes alors je me pose plein de questions…
Par exemple, est-ce que si on trouve un endroit un peu creux sur le tronc où on greffe, cela permettrait de combler le creux et d’estomper ce petit bourrelet ?
Est-ce que le point de greffe est sujet à gonfler de plus en plus dans le temps ?
Je pars du principe que tu parles de la zone B. C’est l’endroit où on procède au sevrage.
La branche greffée est alimentée en sève en A; mais aussi, ce que beaucoup oublient, également en B.
La partie de la branche greffée qui se situe entre A et B ne participe pas du tout à l’alimentation du greffon.
Tout cela pour dire qu’il est important de conserver la partie B et en particulier, éviter la pince à creuser pour vouloir réduire le renflement en B. Les maniaques du « tout doit être lisse », du « je ne veux voir rien dépasser » devront laisser de côté leurs obsessions.
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Tu fais bien de préciser car c’est exactement ce que j’aurais fait !
C’est un moment émouvant pour tous ceux qui possèdent un chêne pédonculé (Quercus robu) ; C’est le moment de la seconde pousse.
Surgissant des endroits les moins prévisibles, les nouvelles pousses peuvent prendre naissance sur le tronc, le vieux bois d’une branche, sur les jeunes rameaux de l’année précédente.
Tout cela s’accompagne bien sûr du gonflement des bourgeons d’extrémité.
C’est ce moment que je choisis habituellement pour procéder à une taille en vert des chênes pédonculés.
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C’est la particularité du chêne qui procure beaucoup d’espoir quand on fait des erreurs. J’en ai justement un sur lequel j’attends la naissance de nouvelles pousses en remplacement de vieilles branches morte.
La taille en vert stimule pas mal cette nouvelle pousse j’ai remarqué.
Dans ce cas précis, j’ai raisonné à l’envers de ce que tu dis :
Les nouvelles pousses ont stimulé ma décision à tailler.
Tout bonsaika sait que lors d’une taille en vert, on a le nez dans l’arbre. Hier, en procédant, je tombe nez à nez sur une revenante, une galle qui se dissimule par sa couleur et sa forme.
Sa première manifestation date de mai 2022, époque où @manumidam l’avait baptisé du nom de « concombre ». (voir ici dans ce sujet)
Andricus aries pique les bougeons terminaux qui forment alors l’excroissance allongée qu’on voit dans ce message de ce fil dans sa version définitive ainsi qu’une fois abandonné par l’insecte .
Volume de feuillage que j’ai coupé
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Le jaunissement des feuilles de Quercus robur (Chêne pédonculé)a un peu d’avance sur celui de Quercus pubescens (Chêne pubescent).
Voici un de mes chênes pédonculés actuellement.
La couleur est d’un jaune très discret, sans prétention. J’aime cette retenue propre aux espèces qui jouent sur l’élégance plutôt que le tape-à-l’œil.
On constate l’envergure délibérément exagérée de la première charpentière à gauche (greffe). Cette branche doit encore grossir un peu pour être en accord avec les autres charpentières. Elle prend du diamètre à vue d’oeil.
Autre face frontale.
Les deux faces latérales
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La première pousse des chênes pédonculés est très belle. Les feuilles pas encore saturées de chlorophylle ont un aspect rosé du sans doute à la xanthophylle.
J’adore ce moment
Photos de cette semaine
Une des deux vues frontales
Une vue de profil
Je ne l’ai pas taillé cet hiver. Depuis que j’ai eu des déconvenues après suppression des bourgeons apicaux en fin d’hiver j’ai une appréhension.
Mais maintenant que les choses semblent bien lancées, je songe à revenir en arrière avant la seconde pousse qui devrait démarrer dans deux ou trois semaines
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De quelle déconvenue parles tu? Parce la seule possibilité me semble être lors d’une année de rempotage. Comme celui-ci n’ a pas été rempoté, il n’ y avait à mon avis aucun danger à tailler au débourrement.
Il y a deux ans je crois, j’ai supprimé les gros bourgeons terminaux fin février. Il n’a pas aimé et a accusé un retard à l’allumage de deux semaines. Ça fait bizarre.
Est-ce que tu possèdes du chêne pédonculé ?
Oui, je n’ai jamais eu de problème particulier à tailler au débourrement hors année de rempotage, j’ ai aussi du pubescent, du rouvre, du chêne de Hongrie et du chêne vert. Le chêne vert se traite un peu différemment vu qu’il est persistant mais c’est juste une histoire de décalage des travaux.
Oui, j’entends bien : tailler quand la machine s’est remise en route ne pose pas de problème normalement.
Mais ma question portait sur l’élimination de bourgeons AVANT le débourrement en fin d’hiver.
As tu une expérience à ce niveau ?
Je le faisais à mes débuts, sur des arbres jeunes et il n’ y avait pas de problème particulier, maintenant j’essaye autant que possible d’attendre le débourrement pour intervenir. J’ avais fait des travaux plus précoce une année sur une partie de mes arbres pour étaler les travaux mais pas sur chêne.
Tu sembles montrer pas mal d’intérêt pour le genre Quercus. Deux points dans ta liste ont piqué au vif ma curiosité.
Quercus petraea (chêne rouvre). Comment peux-tu être sûr que ton chêne rouvre n’est pas un chêne pédonculé ? Tes rouvres ne fructifiant sans doute pas, il est particulièrement difficile de les distinguer. Certains prétendent même que le Q. petraea serait une sous-espèce de Q. robur
Le chêne de Hongrie (Quercus frenetto). Ca c’est original !
Ce doit être difficile en bonsaï étant donné que c’est lui qui possède les plus grandes feuilles parmi les chênes européens. Peux-tu en dire plus ?
Pour le chêne de Hongrie, effectivement ce n’était pas forcément la meilleure idée du monde de le tenter en bonsaï… Les feuilles en bonsaï font aux alentours de 12cm.
Pour le rouvre, pas de certitude et c’est probablement de l’hybride avec autre chose mais les glands ont été ramassés sous un arbre qui portait une plaque d’identification.
J’en conclue que ce sont donc des semis. Le gland ramassé sous un arbre étiqueté cela augmente les chances d’une bonne identification, effectivement.
Je note que tu n’as publié sur PB aucun sujet concernant tes arbres. Il doit y avoir une raison…
Oui, je n’ ai pas spécialement l’envie ni le temps de montrer mes arbres. J’aime bien participer aux réflexions sur le forum quand j’ ai le temps.
J’ ai d’ailleurs oublié le chêne liège et le chêne à feuilles de saule récemment semés, ce dernier semble très intéressant pour la taille de ses feuilles, la finesse des ramifications et de superbes couleurs d’automne. Je cherche aussi un faginea de prélèvement mais pour l’ instant ceux qui me plaisaient étaient hors de mon budget.
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