N'empêche que mon sang n'a fait qu'un tour avant que je ne disrupte en lisant ton hypothèse d'arbres ayant une sensibilité au magnétisme qu'il soit terrestre ou autre.
Comme quoi on n'est pas à l'abri de réactions émotionnelles
Alors tournons nos arbres régulièrement. Régulièrement ? J'avoue que je le fais quand j'y pense.
Une des moitiés est encore sur le bout de la branche, l'autre moitié est en bas à droite.
Il y a parfois des galles sur les chênes pédonculés. Alors j'ai un gros doute. Surtout qu'il paraît y avoir une petite cavité au centre de la boule....
Par ailleurs, en procédant à une observation attentive de la "boule" je viens de noter qu'elle est formée de deux hémisphères comme deux cotylédons. Chêne = dicotylédone
Ceux qui possèdent des chênes ou ceux qui sont plus observateurs de la nature que moi pourraient-ils m'aider ?
Pour comparaison, la seconde pousse apicale qui s'exprime en ce moment sur d'autres branches de cet arbre a plutôt l'air de ça :
Cela ressemble à Andricus kollari, le galle devrait s’arrondir. Mais vas tu attendre la confirmation? je ne tenterais pas. un petit coupe de ciseau et c'est oublié...
sans mettre ma main a couper, mais on dirait franchement une gale...
C'est ce que je me dit aussi, non par conviction, mais plutôt par défaut : en effet il me semble assez improbable qu'il fasse des glands à son âge.
Ce qui est perturbant, c’est le coté systématique : un bourgeon => une galle
Cela ressemble à Andricus kollari, le galle devrait s’arrondir. Mais vas tu attendre la confirmation? je ne tenterais pas. un petit coupe de ciseau et c'est oublié...
En cherchant les galles du chêne, les photos de Andricus kollari sont les premières qui ont attiré mon attention.
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Mais j’hésitais à cause de la différence de taille énorme. Il est vrai qu’une galle est destinée à grossir…
Je vais continuer la taille en vert entamée hier par l’ablation de ces « choses » suspectes.
Décidément cet arbre attire les galles : les années passées il avait déjà été affecté par la galle de la nervure du chêne Neuroterus anthracinus.
Pourquoi est-ce que je me tape toutes les galles du chêne et que vous, vous n’en avez pas ? !! :spb32: :newsm_8:
En tout cas, merci beaucoup pour vos contributions
Voilà j'ai écarté tous les concombres sauf un seul. Je suis curieux de voir comme cette courgette restante va évoluer et voir si c'est bien une Andricus kollari
Ce qui m’a intrigué, ce sont les points noirs dont était parsemé cet amas. C’est pour cela que j’ai pensé plutôt à une moisissure…; ?? Ou un champignon…??
L’ensemble forme comme un monticule.
Les photos ne sont peut-être pas assez précises pour que vous y reconnaissiez un truc que vous avez déjà eu sur un de vos arbres…
J'ai éliminé l'idée du cocon d'araignée parce que leur forme est différente et un tel cocon a tendance à enrouler légèrement la feuille. Or la feuille de chêne est restée plate.
Cette décision est peut-être un peu précipitée. Ces manifestations ont surement des aspects variables en fonction de l'espèce d'araignée.
D'ailleurs, toujours durant cette même taille en vert, j'ai débusqué sur ce chêne une araignée absolument magnifique d'un vert fluorescent. Elle m'a tellement impressionnée que j'ai essayé d'en prendre des photos
Les dernières photos montrant sur ce forum le chêne de pied en cap datent du printemps 2022. (Voir ici)
Entre temps l’arbre a franchi une étape cruciale dans sa vie de bonsaï. Au printemps de cette année 2023 il est passé d’un pot de culture à un pot pour bonsaï. Après 9 années de culture, les conditions étaient enfin réunies :
La racine pivot avait été bien réduite.
La greffe par perçage avait prise définitivement.
Les racines secondaires étaient uniformément et généreusement répartit autour du tronc
L’arbre était vigoureux.
La disposition des racines que j’ai pu observer lors du rempotage de Mars dernier (2023) m’a permis de choisir un pot ovale relativement plat.
Je trouve qu’un pot peu profond et qui s’étend d’autant plus en surface est à même de souligner l’espace terrestre et laisser imaginer une étendue. Cela exacerbe la puissance mythique du chêne.
Les prises de vue les plus récentes datent de début juillet.
Je n’ose à peine vous les montrer de peur de faire preuve d’insolence, tellement elles témoignent d’un avenir prometteur et pourraient éveiller des jalousies.
J’en avais gardé une par curiosité et j’ai pu prendre un cliché de la protubérance une fois que l’animal s’en est extrait (le trou) et après dessèchement hivernal
Hormis la disparition de quelques bourgeons apicaux, la chose a été somme toute sans gravité
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Cette saison, l’évolution de l’arbre est éblouissante. J’hésite à publier les photos : j’ai peur de vous provoquer un décollement de rétine…