Petite histoire de Chêne : du prélèvement à la culture

C'est clair : j'ai merdé.

D'un autre côté, quand on voit comment on traite les chênes par chez moi, j'ai du mal à croire que cela en soit la cause.

 

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(source : http://penserpaysage.blogspot.com/2011/06/les-trognes-de-mansion.html )

On dirait quelque part entre Namibie et Botswana  ! :newsm_7:

 

Oui, mais les trognes de chênes sont peut-être taillées quand l'arbre est deja bien vert

Nan. Les ragosses sont émondées pendant l'hiver.

Salut

Si ça peut rassuer Bonsaiphil j'ai un petit chêne (trois ans) qui a pris un madrier sur la tête cette hiver, la tête coupée net.  Il a mis trois semaines de plus que les autres mais il est reparti en faisant 2 petites branches et un nouveau bourgeon apical  qui est en ce moment en train de démarrer.

On peut encore y croire..

Je rejoins lanig, si un arbre devait mourir s’il etait amputé de ses bourgeons terminaux, les forêts seraient mal barrées xD

Perso je crois que je ne l’aurais même pas mis en micro serre. Du moins pas encore.

J'ai écarté mon bricolage ce matin (je n'ose l'appeler "micro-serre") :

D'une part la météo sera sans doute plutôt humide cette semaine et ça a d'ailleurs commencé, puisque je suis derrière mon écran.

D'autre part à la lecture de vos remarques une atmosphère chaude et humide ne changerait sans doute pas grand-chose aux problèmes hormonaux de cet adolescent.

Salut,

peut être qu'on ne peut pas trop comparer les grands arbres de la nature en pleine terre, aux arbres nanifiés en pot. Un chêne en pleine terre va avoir son énorme pivot et un paquet de racines pour accumuler de grosses réserves, donc même si on le taille sauvagement, il a de quoi repartir.

 

Pour le chêne en pot, il n'a plus sont pivot, donc beaucoup moins de réserves. mais sur un arbre en bonne santé, qui n'est pas rempoté cet hiver, tailler des bourgeons terminaux me semble faisable (beaucoup moins si il y a rempotage en même temps).

 

Mais peut être que ton arbre a plus souffert de son rempotage l'année dernière que ce que tu pensais. si ça se trouve il a vécu sur ses réserves mais n'en a pas suffisamment refait ensuite. pour moi, un arbre non rempoté qui ne démarre pas au printemps, c'est qu'il avait déjà des soucis en rentrant dans l'hiver ou qu'il a gelé.

 

dernière hypothèse: un xylophage

Je pense que je vois le bout du tunnel pour ce qui est de la première phase de culture de ce chêne consistant à réduire le pivot :

 

2015 : Réduction drastique du pivot au prélèvement

2016 : 2eme réduction. Réponse acceptable de l'arbre

2018 : 3eme réduction. L' arbre a failli y rester. Voir le dispositif de sauvetage ici

2020 : 4eme réduction. L'arbre s'en remet plutôt bien

 

 

 

Quatre rempotages en cinq ans c'est beaucoup je trouve, il est surement affaibli. Il a surtout besoin d'être laissé tranquille, pas touché et bien fertilisé.

L'arbre n'a toujours pas bougé.

Dois-je encore patienter ?

Devrais-je essayer la technique du sac noir après le sac transparent  (voir ici) ?

 

Qu'en pensez-vous ?

 

Le sac noir semble bien marcher actuellement sur mon aubépine prélevée ce printemps (voir ce message) Mais l'absence de débourrement pour ce chêne a peut-être d'autres causes que pour mon aubépine ?

Je pense qu'il n'y a que peu de risque à essayer cette technique. Harry Harrington dit que cela convient aux prélèvements mais aussi aux arbres en difficulté. https://www.youtube.com/watch?v=8kaw70CTM1k

Salut bonsaiphil,

Je viens prendre des nouvelles de ton chêne.

Montre-t-il des signes d'évolution ou l'as-tu placé sous sac noir ?

Je te remercie pour la sollicitude que tu montres pour ce chêne pubescent.

 

Je l'ai effectivement mis sous sac noir dimanche dernier. J'y ai jeté un œil aujourd'hui : rien n'a bougé pour l'instant.

Je lui donne tout de même une dizaine de jours pour montrer des signes de bonne volonté

Flippant, cette attente....

En tout cas, il ne faut pas abandonner ! courage. J'espère qu'il va revenir.

Je m'accroche.

Je te remercie pour la piqure de rappel avec la vidéo de Harry Harrington.

Ça fait toujours du bien de la revoir

Ce matin , j'ai ouvert le sac noir - une fois de plus - et là, ô merveille, de la verdure.

C'est très timide, mais y'a quelque chose qui frémit

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J'ai écarté le sac et je compte laisser ce chêne à l'air libre, jusqu'à nouvel ordre.

 

On est mi-juin et ce chêne commence à débourrer !! alors que les autres amorcent leur seconde pousse.

D'ailleurs il n'est peut-être pas anodin de voir que cette réanimation survient au moment même de la seconde pousse d'un chêne normal

Bonne nouvelle :) 

Si cet arbre continue à faire son intéressant tous les deux ans comme c'était quasiment le cas jusqu'à maintenant, il finira par avoir ma peau avant l'heure.

 

Tous les deux ans en moyenne il met mes nerfs à rude épreuve en choisissant de retarder son débourrement. Il rentre dans le rang durant la saison, mais il fout en l'air les projets que j'avais pour lui la saison d'après.

 

Pour l'instant, il revient de la réa.

Photos de ce jour

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Je pensais pouvoir songer à la ramification des branches, mais je crois que c'est retardé d'une année

 

vue de dessus

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Je voulais lui offrir une poterie au printemps prochain, mais là, je crois que je vais devoir le punir.

Les chênes peuvent être particulièrement tardif, au printemps les miens me rend toujours un peu nerveux, ils débourrent toujours de façon irrégulière. Un de mes petit dernier vient tout juste de sortir ses feuilles, le 24 ou le 25 juin !!! Je le pensais mort.

Oui Shany, mais mes Quercus robur sont d'une régularité sans failles !

C'est gentil de vouloir trouver des excuses à mes pratiques parfois douteuses (coupe hivernale des bourgeons terminaux).

Quant au comportement des chênes sous des latitudes Québécoises, c'est peut-être différent de celui d'ici, non ? euh... j'imagine. M'enfin j'en sais trop rien