Un élevage de cochons..............si je le pouvais, je le ferais volontiers, mais alors des cochons élevés en plein air et en mode bio, ça doit pas être mauvais. J'imagine déjà les saucisses, le boudin noir, les côtes de porc au barbecue ;)
Plus sérieusement, je ramasse des faînes pour faire des semis, pour faire des bonsaïs d'une part et surtout pour remplacer quelques arbustes exotiques de ma haie par des arbustes autochtones. J'ai déjà quelques hêtres, charmes, érables champêtres, en culture pleine terre que j'espère mener en bonsaï. Je refais des hêtres car j'aime de plus en plus cette essence.
Pour ce chêne, je ferai une mise à jour au printemps.
Avec quelques mois de retard, voilà le résultat du travail sur le nebari de ce chêne :
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L'arbre végétait dans sa caisse depuis environ deux ans et la coupe issue du sabrage ne s'est toujours pas refermée, je l'ai donc remis en pleine terre pour le faire progresser.
Joli taf fredlg ! Tu me fais penser qu’il faut que j’actualise le sujet du mien, je l’ai un peu laissé pour compte ses dernières saisons du coup son nébari est beaucoup moins travaillé que le tien, disons un peu plus « rustique ».
J’ai pu obtenir ce résultat en mettant l’arbre dans une caisse dont le fond était fortement ajouré et avec un substrat peu profond.
J’ai ainsi forcé le système racinaire à se diviser fortement mais le revers de la médaille, c’est que le substrat séchait très vite (arrosage difficile à gérer en période de canicule) et l’arbre, bien qu’attaché, bougeait dans la caisse (fond de la caisse fragilisé par les trous et hauteur de l’arbre d’1,20m).
L’arbre s’affaiblissant, j’ai décidé de le remettre en pleine terre pour quelques années.
Par contre, quand je rempote (en moyenne au bout de deux ou trois ans), je rajoute du substrat "neuf" ou je réutilise la pumice mais je la nettoie par trempage dans l'eau pendant plusieurs jours et la désinfecte auparavant (j'ai lu quelquepart que les sels minéraux, chimiques notamment, s'accumulaient dans le substrat et finissaient par poser des problèmes au niveau racinaire (problèmes osmotiques)). Info ou intox ? Si tu as des précisions là-dessus.... ;)
:goodjob: Je vois que ton sens de l'observation est toujours aussi bien aiguisé Bonsaiphil !!!!!
Effectivement, cette zone correspond à une taille effectuée au cours du printemps 2017 où j'étais reparti sur une branche basse préalablement redressée pour en faire une nouvelle cime.
J'ai des arbres à sortir de pleine terre au printemps prochain, un charme et un hêtre notamment, et j'espère sortir ce chêne également.
A l'image de ce chêne, les nebaris avaient été préalablement travaillés avant la mise en terre. La pleine terre c'est vraiment le top pour faire grossir les arbres.
Il faut également que je sorte une aubépine et un if qui ont germé en pleine terre, stade inférieur au crayon, mais dont je dois travailler le nebari une année ou deux en caisse de culture avant le retour en terre.
super taf, toujours aussi sympa et instructif de suivre tes sujets. Tu fais vraiment les choses dans le bon ordre, avec une culture au top et beaucoup de patience. Tu sera récompensé dans quelques années !
Mise à jour de ce sujet qui a passé une bonne saison avec très peu d’oîdium contrairement à mon autre chêne.
Les bourgeons sont bien gros et de nouveaux sont apparus sur le tronc.
Cette opération c’est remarquablement bien passée.
Mais pourquoi n’as-tu pas mis cette expertise au service de la même manœuvre dans le sommet de l’arbre (voir flèche bleue ?
Oui bonsaiphil, le sabrage de 2017 s’est tellement bien passé qu’aucune cicatrice n’est visible. Mais cette opération date de six ans et l’arbre a beaucoup grossi en pleine terre.
Quand je l’ai sorti de terre ce printemps, j’ai gardé quelques branches pour la reprise. Cette année 2023 n’a été consacrée qu’à la reprise. Cette dernière s’est bien passée et de nouveaux bourgeons sont apparus sur le tronc.
Je ne souhaite pas garder un arbre aussi haut. La partie située au dessus du sabrage de 2017 est cylindrique et sans conicité.
La prochaine étape est de faire éclater un bourgeon beaucoup plus bas et bien placé puis faire un nouveau sabrage à l’image de celui qui a été réalisé en 2017.
Je ne garderai probablement que cette nouvelle cime afin de fermer la cicatrice le plus « proprement » possible. Le tronc gagnera en conicité et l’objectif est de n’avoir qu’une seule coupe à refermer à la fois pour avoir le moins de cicatrices visibles possible.
Je prends mon temps avec cet arbre et souhaite procéder par étapes :
formation du nebari : fait
formation d’un tronc : en cours
formation de la ramification : à venir d’ici quelques années.
J’ai un peu honte de ma remarque trop précipitée.
En revoyant les photos à tête reposée, on voit bien que la branche que j’avais prise pour un relais, ne peut pas l’être.
Tu es parti pour un travail au long cours
Salut Clem,
Je ne pense pas être obligé de faire de coupe à blanc.
Je compte procéder comme en 2017 : laisser une branche basse se développer et repartir sur celle-ci en sabrant juste au-dessus quand elle se sera bien développée.
Cette année, de nombreux bourgeons sont apparus sur le tronc, il est probable que certains d’entre-eux éclateront l’année prochaine, en espérant qu’il y en ait un bien placé…
Petite màj de ce sujet.
La vigueur est de mise, le printemps très frais et très pluvieux n’a pas l’air de déranger ce chêne.
J’ai commencé à redresser une branche (la plus basse) pour faire une substitution de cime, sabrage prévu pour l’année prochaine si ce chêne passe une bonne saison.
bravo.attention a la pleine terre … tu penses le sortir au printemps? Ca fera 4 ans:wink:
