...., mais je parlais de veritable fixation chimique des engrais sur les particules de substrat, et en drainant la plupart etant chimiquement tres neutres/inerte, cette part chimiquement liee au substrat est sans doute negligeable....
Je vais pinailler :
en aucun cas il y "fixation chimique". Tu parles sans doute du phénomène d'adsorption qui est un processusphysique, puisqu'il met en jeu des forces à longue portées (genre force de Van der Waals) entre molécules dans l'engrais et molécules du substrat.
On appelle processus chimique un processus qui ré-arrange les atomes des molécules en présence et produit de nouvelles molécules. On parle alors de réaction chimique.
Je m’arrête ici, je ne vais pas faire un cours de physique ou de chimie :-)
Finalement ce chêne a décidé de faire une seconde pousse en bout de branche et, cerise sur le gâteau, des bourgeons éclatent également sur le tronc ! ;)
Pour la mise en forme, j'ai déjà commencé à redresser une branche dans le prolongement du tronc pour faire la future cime, branche qui a également été freinée (coupe à 3 feuilles dès l'ouverture du bourgeon).
J'ai également coupé deux des trois branches qui étaient en dessous de cette future cime, elles étaient déjà trop grosses.
Le reste de l'arbre est laissé libre pour la pousse.
J'ai également redressé une autre branche juste au dessus de cette future cime, pour qu'elle "tire" un maximum de sève (toutes les autres sont déjà bien verticales).
Dans les années futures, je "redescenderai" le haut de l'arbre au profit d'une branche plus basse tout en contenant le bas de l'arbre afin de pouvoir garder des branches pas trop grosses par rapport au tronc. Et ainsi de suite de suite...
L'objectif est de faire grossir le tronc au maximum tout en ayant un minimum de cicatrices.
Pour la pouzzolane, oui, j'ai déjà essayé, en mélange avec la pumice et pure. Ca donne de bons résultats également sur le développement des racines et radicelles mais j'ai l'impression que les mycorhizes se développent mieux dans la pumice.
Cette année, je vais travailler la partie aérienne et faire une substitution de cime au profit d'une branche basse, le nebari ne devrait pas trop évoluer.
J'aime beaucoup ton travail. C'est très propre, pas d'opérations extrême, tout est sous contrôle, tu prends le temps de bien faire, et tes arbres ont l'air de te le rendre ! C'est pour moi un bon exemple à suivre. Continue comme ça, tes posts sont très agréables.
Cette année, le nebari ne devrait pas trop évoluer car j'ai sabré le tronc et il a perdu un bon deux tiers de son appareil végétatif.
Il pousse bien malgré tout.
Je ne devrais pas le toucher avant 2019 (pousse libre et pas de rempotage) pour rattraper la conicité du tronc et assurer la cicatrisation de la coupe.
Il semblerait que cette année 2018 ait été une année difficile pour les chênes. Certains d'entre eux sont devenus fous.
A partir de quand a-t-il commencé à secher ?
Je reviens sur ton substrat qui paraît être très majoritairement de la Pumice.Peut être même de la Pumice pure ...?
Personnellement je n'ai jamais recours à cette solution parce que je trouve que la gestion de l'humidité y est particulièrement délicate. C'est pourquoi j'utilise un mélange Pumice/ Akadama (50/50 environ) plus rétenteur, plus facile à maitriser. J'y ajoute parfois quelques poignées d'écorce de pin compostée.
As-tu pensé à remettre en question ton choix de substrat ?
Hier, je suis allé en forêt pour récolter des faînes d'un hêtre centenaire. Il a complètement grillé au soleil, ça faisait pitié. C'est un arbre que je connais depuis de nombreuses années et je n'ai jamais vu ça. Je sais que le hêtre est une espèce d'ombre qui aime l'humidité, c'est sûr que cet été très chaud et très sec ne lui a pas été favorable mais quand même !!! Du coup, l'arbre a réagi en produisant énormément de faînes, stratégie de survie de l'espèce avant la mort probable de cet individu.
Pour en revenir à mon chêne, les feuilles ont commencé à brunir début juillet. Je l'ai mis à mi ombre dès que je m'en suis aperçu mais le phénomène a continué et les feuilles ont commencé à tomber les unes après les autres.
Le substrat est effectivement composé de 100% pumice mais il est dans ce substrat depuis la germination et je n'ai jamais eu de problème. Les étés caniculaires que l'on a eus et qu'on risque d'avoir dans les prochaines années ne me permettent peut-être plus d'utiliser la pumice pure avec mes capacités d'arrosages, c'est effectivement une possibilité à envisager.
S'il repart au printemps prochain, je rajouterai une poignée de litière de forêt tamisée pour augmenter la capacité de rétention du substrat. Merci de ton analyse.
Tu récoltes les faînes ? Étonnant. Est ce pour ton élevage de cochons ?
Tu sais mieux que moi que les chênes sont capables d'entrer en végétation sur leurs réserves. Il faut donc espérer qu'au printemps il repartira sans encombres.