@ Bonsaiphil : tout le monde n'a pas la chance d'avoir une femme infirmière... ;-)
Si tu demandes une micro-seringue à ton pharmacien et que tu expliques l'usage que tu souhaites en faire, je pense que ça ne devrait pas poser de problème.
Tant que j'y suis, pour désherber, j'utilise l'huile de coude avec un couteau ou du vinaigre blanc. Ce dernier est assez efficace et non polluant (en plus, ça coûte trois francs six sous)
Le vinaigre c est encore plus efficace en injection dans la zone racinaire .j avais trouve un doc la dessus ,outre atlantique ils utilisent ca pour desherber les cramberies .
Si tu demandes une micro-seringue à ton pharmacien et que tu expliques l'usage que tu souhaites en faire, je pense que ça ne devrait pas poser de problème.
J'ai trouvé des pipettes graduées qui me permettront à l'avenir d'être plus précis dans les dosages de fongicides ou insecticides . Merci fredlgd de m'avoir mis la puce à l'oreille
Je n'ai de la chimie qu'en première année de fac. Mais durant les TP (dosages, recherche d'ions etc...) je me rappelle d'un usage de la pipette "à la bouche" exclusivement. MDR :-)
Bon, c'est sûr il y avait un renflement de sécurité.
Mais je vous parle d'une époque où les risques n'étaient pas la première préoccupation. On nous a jamais fait porter de lunettes de protection par exemple ! Et tout cela dans une fac où enseignait un futur prix Nobel de chimie (J M Lehn).
P'tain, j'ai bien fait de laisser tomber la chimie pour la physique.
Bon j'en ai pris une à contenance de 10ml, il y aura donc un peu de marge avant que je ne goutte aux délices du myclobutanil
mon cher koraku c est ce qu on m a appris a l ecole lors de l etude des phytos …
tu a peu etre d autres infos plus fraiches et pertinentes ??
Loin de faire l appologie du chimique mais plutot partisant du bio mais non integriste .
En réponse tardive .....
Les pesticides sont utilisés par les agriculteurs pour 90 %, les particuliers pour 9 % et les collectivités et les gestionnaires d’infrastructures pour 1 % (en terme de volume d’achat, source : Agence de l’eau).
Dans la gestion des produits phytosanitaires on distingue généralement les zones agricoles des zones non agricoles (ZNA). Dans les ZNA, il y a en effet un décalage entre les volumes acheté/utilisé par les particuliers et l’impacte de ces usages. Ainsi, on estime que l’usage des désherbants en en ZNA représente 30 % de la pollution des eaux par les pesticides. Donc sur l’ensemble du territoire cet impact reste faible par rapport aux pollutions d’origine agricoles.
Existe t'il des données sur la consommation de désherbant par la SNCF. Je me souviens des wagons-désherbants qui devaient contenir une vingtaine de tonnes chacun et qu'on pouvait voir dans les gares l'été
Existe t'il des données sur la consommation de désherbant par la SNCF. Je me souviens des wagons-désherbants qui devaient contenir une vingtaine de tonnes chacun et qu'on pouvait voir dans les gares l'été
Oui, les données existent, et les gestionnaires d’infrastructures, en ZNA, sont assez transparents à ce sujet. Que ce soit les conseils départementaux, les autoroutes, les DIR ou RFF (la SNCF ne s’occupe que des wagons, RFF des voies ….), ils mènent tous des actions de réduction voire de suppression de l’usage des pesticides ces dernières années.
RFF Languedoc-Roussillon (notre ancienne région, appelez nous Occitanie maintenant, c’est vachement parlant hein…. mais c’est un autre débat) mène par exemple des expérimentations pour une gestion sans phyto.
Et pour donner un exemple chiffré, les ASF (Autoroutes du Sud de la France) ont déjà adopté une politique « zéro phyto » sur les aires de repos, et sont passé de 10300 litres en 2008 à 2300 litres en 2014, pour 2700 km.
Pour en revenir à RFF, on ne passe pas d’herbicides au Karcher, ils faisaient peut être autre chose !!!!!, Qui te dit qu’il y avait des pesticides, de loin t’es balaise pour le voir, il faut arrêter de dire des conneries ……je ne suis pas en train de défendre les utilisateurs de pesticides, bien au contraire, tout les jours je « combats » les pesticides, par contre pour avoir un combat efficace et juste, il ne faut pas raconter n’importe quoi ……
Pour avoir fait beaucoup d'inventaires de faune sur les voies ferrées, à certains endroits, les désherbants doivent être vraiment "efficaces" car le résultat est particulièrement minéral : la végétation est cramée, seules quelques mousses et lichens résistent un peu.
Il est vrai aussi que c'est répandu essentiellement sur le ballast qui par nature est du minéral.
A l'échelle du territoire, malgré les milliers de kilomètres traités, les emprises traitées restent très étroites (20-30 m grand max.) et ne représentent toutefois pas grand chose en terme de surface.
Assez paradoxalement la faune des milieux arides y trouve des refuges intéressants (reptiles, orthoptères,...), voire préférentiels (on ne les trouve que là dans certaines paysages environnants plus humides et fertiles).
Ces voies représentent donc des corridors biologiques par défaut qui permettent à certaines catégories de faune de continuer à se disperser dans le territoire à travers des régions à priori moins favorables.
C'était valable aussi pour le Roundup et autres herbicides régulièrement utilisés par les collectivités locales qui créaient des conditions favorables au Lézard des murailles par exemple sur les talus communaux. Quand on arrête de les traiter, voire des les faucher ou broyer plusieurs fois par saison de végétation, cette espèce de milieux ouverts et ensoleillés diminue fortement au profit d'autres espèces (d'ombre ou de végétation plus touffue).
Il est entendu que les choses sont assez complexes mais que diminuer les doses de produits toxiques répandues dans l'environnement devrait normalement profiter à l'essentiel des êtres vivants des secteurs concernés. A vous d'observer autour de chez vous.
Bonsaiphil, en essayant de mesurer chacun de mes mots afin qu’ils ne reflètent pas une sois disant agressivité, qui est totalement inexistante, ce que je reproche à ta démarche, principalement, et pour revenir à ton arbre, c’est qu’en effet, il présente un « problème » sur les feuilles, que jusqu’à présent, mais je peux me tromper, personne n’a clairement identifié (champignon, maladie, carence, brulure, insecte, autre ….) donc tu traite au hasard …. Je souhaite pour toi que ton médecin ne fasse pas pareille ….
Je précise qu’en termes de phytopathologie, je suis une bille donc je ne pourrai pas t’aider …
Non je ne traite pas au hasard. Ce n'est pas mon genre.
Cet arbre a une histoire. C'est la troisième année qu'il présente les deux mêmes symptômes.
1/ Le grisaillement des feuilles dont je fais état plus haut. C'est une attaque fongique. C'est le symptôme le moins grave des deux. La réponse je l'ai donnée plus haut : fongicide à large spectre.
2/ Les feuilles qui palissent. C'est un problème de racines. L'année dernière 2015 j'ai essayé l'aliette en vaporisation sur les feuilles. Résultat : stabilisation et j'ai pu conserver les feuilles jusqu'à leur chute normale en automne.
En 2014 l'arbre avait perdu prématurément toutes ses feuilles début septembre
Quand j'ai rempoté cet arbre au printemps 2015, j'avais noté à l'époque un développement racinaire faible comparé aux autres charmes dans exactement le même substrat.
Dans la mesure où je possède 3 autres charmes et que je cultive cette espèce depuis 1984-85 j'ai des éléments de comparaison.
Le charme est sournois : On le cultive plusieurs années en bonne santé et puis, tout doucement, années après années, certains s'affaiblissent.
Au fond, et la mort dans l'âme, la vraie seule solution pour un arbre comme celui-ci, c'est un retour en caisse de culture ou en pleine terre. Je n'aurai sans doute pas le choix, mais j'y rechigne toujours car c'est un aveu d’échec.