Cet autre lien explique comment la propriété dont je te parle est même mise à profit pour concevoir les pHmètres, mais je n'y ai pas trouvé ton info précise:
Les polymères thermoplastiques ont globalement des interactions pratiquement nulles avec l'eau, car leur composition est essentiellement hydrophobe.
Le polypropylène est le plus neutre des thermoplastiques courants, c'est pourquoi on ne peut pas le coller, du fait de la difficulté d'établir des ponts chimiques avec ce matériau.
Les polymères thermodurcissables, polyester, époxy par exemple, peuvent être plus sensibles à l'eau quand des composants ioniques entrent dans leur processus de polymérisation.
ok, parceque je n'ai rien d'autre à faire, et parceque ça m'interesse de jouer les chimistes ^^ j'ai récolté de l'eau de pluie dans 1 plat pyrex (sec et propre) d'une part, et dans un recipient en plastic (sec et propre) d'autre part. Il pleut pas mal en ce moment donc j'ai pu faire le test 30 minutes après la pose des récipients vides.
Sur chaque recipient, j'ai fait 2 tests à qcq minutes d'intervalle et, à ma grande surprise, photos à l'appui, les colorations donnent un PH legerement différent, plus alcalin (plus vert) sur le second test : est-ce la pierre calcaire que j'ai posée dans le recipient pendant qcq secondes (pour caler la fiole penchée, position penchée car on voit mieux la couleur) qui a modifié le PH entre le test N°1 et le test N° 2 ?
Aucune difference de couleur (donc de PH) entre les 2 premiers tests dans recipents differents ->
Donc l'effet des contenants (pyrex ou plastic) sur le PH semble nul puisque les couleurs sont les mêmes (jaune pipi pour le 1er test, jaune-vert pour la second test). Par contre le PH est devenu legèrement plus alcalin lors des 2eme tests dans chaque récipient.
Le contact avec la pierre calcaire modifie sans doute de manière significative le pH, et rapidement.
Pour évaluer l'effet du verre, l'expérience ne doit interférer avec aucune autre source d'ions, d'une part parce que la mesure est faussée, d'autre part parce que le verre est d'autant attaqué que l'eau est rigoureusement pure, ce qui ne peut être le cas dans le contexte de ton expérience.
En fait, à moins d'un contact avec des verres très fragiles, une modif de ph doit être quand même assez limitée, mais la dégradation du verre n'est pas négligeable avec le temps, pour preuve le résultat sur les fioles de l'époque romaine, à l'aspect irisé du fait de l'attaque par l'eau.
Avant que l'eau de pluie soit en contact avec un support, son pH est acide et peut avoisiner facilement 5 en ville
Ceci est dû au dioxyde de carbone et au dioxyde de soufre présents dans l'air et qui se dissolvent dans la goutte de pluie.
Le pH change immédiatement dés que la goute tombe sur un substrat (pierre, tuile, métal, plastique, goudron etc.) excepté le verre qui reste totalement neutre dans cette affaire
Avant que l'eau de pluie soit en contact avec un support, son pH est acide et peut avoisiner facilement 5 en ville
Ceci est dû au dioxyde de carbone et au dioxyde de soufre présents dans l'air et qui se dissolvent dans la goutte de pluie.
Le pH change immédiatement dés que la goute tombe sur un substrat (pierre, tuile, métal, plastique, goudron etc.) excepté le verre qui reste totalement neutre dans cette affaire
Pourquoi "immédiatement"...
Et tu m'expliqueras la différence chimique entre le verre, un silicate, et les silicates composant des céramiques (tuiles) et de pas mal de cailloux, dont le sable avec lequel on fait.... du verre.
"L'eau de pluie (météorite) est naturellement acide, avec un pH autour de 5 - 5,6, car elle absorbe le dioxyde de carbone, gaz naturellement présent dans l'air (le carbone est naturellement produit dans l'atmosphère par le bombardement des rayons cosmiques et se combine à l'oxygène pour former du dioxyde de carbone"
Les rayons cosmiques, ben voyons... Après on s'étonne que nos politiques pédalent dans la semoule, avec ce type d'infos entre les mains.
Une très faible quantité de l'isotope radioactif C14, oui, mais pas l'énorme stock géologique de carbone 12, infiniment plus courant
Bon, me concernant, j'habite un bled perdu où la pluie ne doit pas être acide des masses, et de toute façon, je ne pourrais pas la récupérer.
Le verre est dans un état amorphe, donc sans organisation cristalline, effectivement une sorte de liquide coulant avec une infinie lenteur
l’obsidienne volcanique aussi, une pierre naturelle.
Je ne vois toujours pas le rapport avec la neutralité du verre dont tu parles, hors que l'état amorphe et sa faible cohésion moléculaire rend au contraire le matériau plus sensible aux solvants, dont l'eau, que le même corps chimique cristallisé.
Ton raisonnement est chimique. Je voulais juste pointer que dans le cadre des interactions entre l'eau et un substrat ou un contenant, la chimie n'est peut-être pas le bon ou l'unique angle d'attaque.
exemple :
Chimiquement un diamant et le graphite (charbon en gros ) c'est pareil. La structure atomique du premier lui confère des propriétés très différentes du second
Toujours est il qu'on conserve l'acide chlorhydrique pur, l'acide sulfurique pur, dans des récipients en verre
Ton raisonnement est chimique. Je voulais juste pointer que dans le cadre des interactions entre l'eau et un substrat ou un contenant, la chimie n'est peut-être pas le bon ou l'unique angle d'attaque.
exemple :
Chimiquement un diamant et le graphite (charbon en gros ) c'est pareil. La structure atomique du premier lui confère des propriétés très différentes du second
Toujours est il qu'on conserve l'acide chlorhydrique pur, l'acide sulfurique pur, dans des récipients en verre
Chimiquement, le diamant comme le graphite ou toute autre forme de carbone sont hydrophobes, totalement insolubles dans l'eau.
Les phénomènes d'hydroiyse dont on parle sont de nature chimique.
D'autres comme l'absorption sont effectivement tributaire de l'état physique du corps absorbant (lisse, rugueux, pulvérulent etc...) mais c'est encore un facteur d'affinité chimique qui gouverne le résultat (mousse de palladium/hydrogène, par exemple)
Au sens strict, on ne manipule pas d'acide pur, hors des situations de labo très exigentes.
Le verre est attaqué en surface par les acides à condition qu'ils ne soient pas purs, mais en solution, comme c'est l'ordinaire.
Le verre attaqué forme assez rapidement une couche protectrice, ralentissant beaucoup l'action d'un acide (par ablation d'ions Na+), mais aussi d'une base, beaucoup plus agressive par fracturation des liaisons Si-O (action des laves vaisselle).
Enfin, il y a verre et verre, les uns modernes, alcalino-résistants par exemple et peu sensibles aux solvants, hors l'acide fluorhydrique, et les anciens, souvent chargés en potassium K+ du fait de l'utilisation des sels de cendre pour leur fabrication, et posant des problèmes de durabilité notamment sous l'action d'eau de ruissellement sur les maçonneries (verres de vitraux)
Juste une petite question. Comment vous faites quand il pleut? Vous abrités vos arbres ? On mesure pas l’acidité de la pluie. Chez moi en temps normal il pleut une moyenne de 180 jours par pour un cumul de 1100mm. On peut donc dire que les arbres sont arrosé à l’eau de pluie 1 jours sur 2. Et les arbres en pots ou en pleine terre se portent plutôt bien.
Le duo Ph et EC est important à connaître pour l’utilisation d’engrais liquides, ou dans le cas où l’eau d’arrosage à un Ph vraiment hors normes. Que les pro veuillent optimiser la croissance de leurs plantes je comprends, mais est-ce utile pour l’amateur?.une bonne fertilisation organique maîtrisée doit être suffisante et en plus tamponne votre sol.
Tsubaka, dans ton cas je comprend bien qu'avec un pH de 8, les pins ne soient pas dans leur meilleure forme!
Mon propos visait plutôt de trafiquer l'eau de pluie qui je pense doit être "potable" pour tous les arbres.
Par contre les canalisations et ton électroménager doivent être mis à rude épreuve... j'ai une eau potable à un pH de de 7,5 et les dépôts calcaires sont problématiques. Mais estime toi heureux une eau avec un pH de 8 est bonne pour ta santé.
Pour répondre à votre soucis de pH-mètre, regardez vers le matériel d'aquariophilie, j'ai fait du récifal pendant longtemps et la qualité de l'eau doit être constante. Les appareils de mesures sont très fiable, mais il est évident qu'il faut les étalonner à chaque utilisation. Les bandes papier sont à mon avis moins fiables. Elles ont tendance à absorber l'humidité atmosphérique et cela fausse le résultat.
Dernière question, pourquoi ne fais tu pas tous les arrosages avec la même eau modifiée?
Marc 40, j'ai des sylvestres, des ormes, juniperus phoenicia, un buis et un plant de satsuki.
Dans le lot, seuls le satsuki et les sylvestres n'aiment vraiment pas le calcaire, et à l'inverse, les autres ne sont pas friands d'eau acide.
Le fait est que certains de mes pins restaient obstinément jaunâtres malgré tous les apports de fer chélaté que je leur avais administré, et qu'ils ont retrouvé une couleur normale depuis que je trafique mon eau. Plus encore que mon histoire de bourgeons arrières, c'est un signe net de l'effet positif de l'acidification sur la nutrition de ces arbres.
Question canalisations, oui, on a des problèmes. En ce moment,c'est mon cumulus qui part en vrille, sa sonde de température sans doute encrassée, quand ce n'est pas le joint de la chasse d'eau qui ne ferme plus... Tout ce qui faut pour faire mal au porte-monnaie, et je te dis pas le bilan écologique.
Le pH change immédiatement dés que la goute tombe sur un substrat (pierre, tuile, métal, plastique, goudron etc.) excepté le verre qui reste totalement neutre dans cette affaire
Même question que Tsubaka : pourquoi immédiatement ?
Ce que je constate, c'est que les PH sont les mêmes (couleur identique) dans le recipient en pyrex et dans le récipient en plastic. Enfin, y'a p'tet une petite variation, mais ça ne se voit pas (donc de l'ordre de 0.1 ou 0.2 max sinon ça se verrait car on passe du jaune (PH6) au vert clair (PH6,5) donc le changement de couleur est bien visible. C'est ça que je trouve top dans ce test PH c'est l'amplitude de la variation de couleurs (du orange pour un PH4 au bleu foncé pour un PH>8)
Aujourd'hui, s'il pleut, je ferai d'autres tests, à T0 et à T+6Heures pour voir si avec le temps, le PH de l'eau de pluie change suffisamment pour voir une différence de couleur lors du test PH, dans le récipient en pyrex et dans le récipient en plastic.
Ce que je constate, c'est que les PH sont les mêmes (couleur identique) dans le recipient en pyrex et dans le récipient en plastic.
Ça ne m'étonne pas vraiment. Les échanges avec le plastique dans un premier temps concernent les phtalates dont l'effet sur le pH est négligeable.
Ceci dit, je préfère , et de loin, boire ma bière ou mon jus de fruit dans un verre en verre plutôt que dans du plastique ou dans une canette métallique (aluminium). beurk beurk !
Même question que Tsubaka : pourquoi immédiatement ?
Je retourne la question : Pourquoi y aurait-il un temps de latence ?
Quand la tartine tombe par terre, l'infection bactrienne est immédiate, mais comparaison n'est pas raison.
Je veux juste pointer le fait que nous admettons très mal ces effets immédiats et beaucoup disent qu'on peut ramasser la tartine si son séjour au sol n'excède pas 3 secondes ! LOL
Ceci dit, les vitesses d'échange dépendent aussi du substrat, bien sur. Vitesse quasi-nulle avec le verre, lent avec les plastiques mais très rapide sur une tuile ou une roche.
En 1985 on m'a offert une analyse exhaustive de l'eau de pluie par le laboratoire de la ville de Strasbourg . "L'eau de pluie" était collectée dans l'hyper centre à Strasbourg. L'eau analysée avait ruisselé sur des toits en tuile, dévalé la gouttière métallique (zinc) et était recueillie dans une citerne en plastique.
Je me souviens que le résultat (4 pages A4 pour la partie minérale) était dément et faisait vraiment peur. On trouvait des nitrates en quantités non négligeables…et bien sûr du carbonate de calcium (tuiles)
J'ai arrêté de collecter l'eau de pluie et j'ai arrosé avec l'eau du réseau (pH 7,5 à 7,7).
Je ne cultive donc pas de pins. Mais est-ce si dramatique ?
Marc 40, j'ai des sylvestres, des ormes, juniperus phoenicia, un buis et un plant de satsuki.
Dans le lot, seuls le satsuki et les sylvestres n'aiment vraiment pas le calcaire, et à l'inverse, les autres ne sont pas friands d'eau acide.
Le fait est que certains de mes pins restaient obstinément jaunâtres malgré tous les apports de fer chélaté que je leur avais administré, et qu'ils ont retrouvé une couleur normale depuis que je trafique mon eau. Plus encore que mon histoire de bourgeons arrières, c'est un signe net de l'effet positif de l'acidification sur la nutrition de ces arbres.
Question canalisations, oui, on a des problèmes. En ce moment,c'est mon cumulus qui part en vrille, sa sonde de température sans doute encrassée, quand ce n'est pas le joint de la chasse d'eau qui ne ferme plus... Tout ce qui faut pour faire mal au porte-monnaie, et je te dis pas le bilan écologique.
Je suis tout à fait d'accord avec ce point, c'est pour cette raison que j'essaie de n'arroser qu'avec l'eau de pluie. Mes pins ont aussi tendance à jaunir si j'arrose à l'eau du robinet qui a pH de 7.5.
Les polymères thermoplastiques ont globalement des interactions pratiquement nulles avec l'eau, car leur composition est essentiellement hydrophobe.
Le polypropylène est le plus neutre des thermoplastiques courants, c'est pourquoi on ne peut pas le coller, du fait de la difficulté d'établir des ponts chimiques avec ce matériau.
Les polymères thermodurcissables, polyester, époxy par exemple, peuvent être plus sensibles à l'eau quand des composants ioniques entrent dans leur processus de polymérisation.
C'est toujours génial de tomber au hasard des messages, sur quelqu'un qui a des connaissances précises sur un domaine qu'on ignore complètement mais qui finalement, est très proche de notre vie !