Bonsoir bonsaiphil, je rebondi sur ta dernière intervention pour te demander si tu sait ou on peut ce procurer la liste des espèces protéger pour un département ou une région… Histoire d’éviter une vilaine bêtise. Et aussi cette arbre est très beau il sera superbe une foi les branche bien développer et placer correctement avec ces super bois morts… Je l’imagine un peut comme les chênes de chez moi qui ont du affronter le fleo du feu, avec une souche cramer et l’arbre a pousser malgré tout. Je te souhaite bien du plaisir avc ce belle arbre.
.... demander si tu sait ou on peut ce procurer la liste des espèces protéger pour un département ou une région.....
Il existe d'abord une liste nationale des espèces végétales protégées.
Elle est la plupart du temps complétée par une liste régionale.
Pour trouver la liste de ta région je te propose de faire une recherche sur ton moteur de recherche favori en ces termes :
"especes protégées [nom de ta région]"
la liste se trouve alors sur des sites comme Wikipedia ou (plus officiel) Legifrance
Par ailleurs, sur le site Tela-botanica qui est une référence dans le monde végétal, pour une espèce donnée, la page comporte plusieurs onglets : Synthèse, Description...Illustrations, Répartition et ... protection. Si la plante est protégée c'est indiqué sous ce dernier onglet avec le niveau de protection.
merci pour ta réponse très précise :newsm_15: désolé j'en ai une autre :spb158: pourquoi avoir mis autant de choix dans le substrat ? j'ai lu sur le forum qu'il fallait faire simple , je dis pas que c est compliqué de faire 25% partout , mais tu aurais pu par exemple faire 25% de terre d'origine pour avoir des mycorhizes et les 75% avec de la pouzzolane ou Akadama ou Pumice ou autre , est ce qu'il y a une raison dans ce choix ? je suis novice je cherche juste a comprendre , et je pense que ça pourra servir a d'autre
merci
bonne soirée
.... pourquoi avoir mis autant de choix dans le substrat ?
La question du substrat est récurrente et sans fin.
Je suis assez de l'avis de W. Pall qui dit que lorsqu'on opte pour un substrat drainant on peut mettre quasiment n'importe quoi qui ne se délite pas sous l'effet de l'humidité et du gel.
J'utilise très peu la pouzzolane à cause de son poids. Ça va vite quand on a des caisses de culture.
J'ai recours systématiquement à la pierre ponce pour sa légèreté, sa stabilité, sa capacité de rétention en eau.
L'akadama pour ses vertus d'échange ionique
La diatomite, c'est nouveau cette année et contrairement à Papymandarin je ne l'utilise pas massivement. Je la teste pour l'instant en l'introduisant comme une partie du mélange.
Il y a donc essentiellement 3 composantes en parts à peu près égales dans ce cas. Mais encore une fois tout cela relève un peu du pifomètre.
La terre de récupération : j'en met au pif essentiellement pour des raisons économiques mais aussi parce qu'elle a connu des mycorhizes et qu'elle contient sans doute des traces de composants organiques (Ce sont là des spéculations). Elle contient surtout de la pierre ponce et de l'Akadama.
La terre d'origine : si tu regardes bien les images des racines que j'ai publiées plus haut tu t'aperçois qu'elles sont encore gainées de cette terre là. J'ai fait attention à ne pas trop secouer pour la conserver collée aux racines, ce qui me semble l'essentiel. Plus que la quantité, c'est la position de cette terre là qui me semble importante.
J'ai oublié de dire que j'ai rajouté en surface , très légèrement enfoui, une bonne dizaine de gramme d'Agrosil qui va diffuser vers le bas pour activer les racines.
bonjour a vous
merci pour cette réponse très précise , oui je l'ai bien compris en lisant sur le forum que le sujet substrat drainant était glissant et sans fin , en faite chacun fait ça sauce a sa façon ;)
merci
bonne journée
Bonjour, merci pour ta réponse pressise tu me fait gagner un temp précieux en recherche. Pour le substrat tu n’y met jamais de charbon de bois? Beaucoup de maître japonais le préconise a petite dose, a tu déjà tenter l’expérience?
.... Pour le substrat tu n'y met jamais de charbon de bois? Beaucoup de maître japonais le préconise a petite dose, a tu déjà tenter l'expérience?
Non je ne mets jamais de charbon actif dans mes substrats n'en déplaise aux "maîtres japonais".
Qu'en est-il exactement : le charbon actif d'origine végétale possède un bon pouvoir aDsorbant (pas aBsorbant). Soit. A partir de ce fait les élucubrations pseudo-scientifiques de guérisseurs en tout genre, de suppôts du marketing, vous racontent que ce charbon-là fixe des "substances toxiques indésirables" qu'il "attire les molécules nocives". Je cite simplement textuellement ce qu'on peut lire ici ou là.
Il faut vraiment être un benêt pour croire que le bois calciné sait non seulement pour qui il va travailler (un bonsai, un être humain…) mais en plus il saurait ce qui est toxique et ce qui ne l’est pas pour son utilisateur ! Partant de la il va sucer sélectivement les méchants.
Je sais que beaucoup de bonsaikas en mettent dans le substrat pour prévenir des attaques fongiques. Pour ma part je ne cède pas à la paranoïa. Une culture raisonnable de nos arbres, un arrosage réfléchi, une exposition au soleil bien pensée sont autant de facteurs préventifs.
Enfin, la référence aux « maîtres japonais » est-elle encore pertinente quand l’art du bonsai s’est mondialisé et que les experts européens n’ont plus de leçons à recevoir des pays qui bordent la mer de Chine ? Tout au plus leur doivent-il le respect qu’on témoigne aux inventeurs historiques de l’art.
J'aime bien quand on s'attaque aux mythes :)
En même temps, le charbon actif (ou activé), est pas mal utilisé, et par des gens qui dépensent un max d'argent pour çà, et qui n'aiment pas particulièrement jeter l'argent par les fenêtres (voir http://en.wikipedia.org/wiki/Activated_carbon pour une intro sur le charbon actif).
Sur la sélectivité du charbon pour les "mauvais" éléments, cela dépend de la taille des pores (voir wikipedia) et effectivement, tu peux avoir une adsorption différentielle de certains éléments (voir ici, ici et là). Par contre, là où je suis d'accord, c'est qu'il faut bien choisir son charbon actif (et pas le charbon du barbecue du dimanche) pour que la taille des pores soit adaptée à ce que vous voulez réduire dans la solution du substrat... et çà, c'est pas forcément à la portée de tout le monde (complexité et coût)...
Sinon, j'aime bien aussi quand on s'attaque aux mythes ;-)
Sur la sélectivité du charbon pour les "mauvais" éléments, cela dépend de la taille des pores
Les articles que tu cites (merci !! j'apprécie) procèdent de manip en labo pour lesquelles les solutions qui sont adsobées sont préparées et contiennent un nombre réduit de molécules. Mais qu'en est-il de la sauce qui s'écoule à travers no substrats ? Combien de molécules différentes dans une goutte de Tonus 5, combien de composés suintent-ils d'une boulette de biogold ? Et sans parler de l'eau de pluie !
Tu as raison de rappeler que la taille des pores est un des paramètres dans l’adsoption selective. Mais dans la situation qui nous concerne il faut tenir compte d’autres facteurs : les poids moléculaires des composés se baladant dans nos substrats par exemple. Et puis l’adsorbabilité d’un composé augmente avec :
le nombre plus élevé de groupes fonctionnels tels que des doubles liaisons ou des composés halogènes
la polarité croissante des molécules
Par ailleurs la même adsorbabilité dépend du PH du milieu ainsi que de sa température.
Ça en fait des paramètres !!!
La probabilité qu’un charbon actif aux pores même calibrés piège des saloperies ainsi bien que des molécules précieuses est grande, immense, que dis-je, voisine de 1. Je paye assez cher le minuscule flacon de Tonus 5 et de sachet de Biogold pour ne pas avoir envie de voir le charbon retenir leur jus.
je crois surtout que le probleme essentiel, c'est que le charbon n'adsorbe pas ad vitam eternam, ...
A l'évidence !!! Merci de le rappeler .
Et puis il y a aussi charbon et charbon.Ne pas utiliser n'importe quoi et pas le charbon pour barbecue
qui selon les cas aurait pu être traité au préalable.Après chacun fait comme il lui plait du moment
que ça marche pour lui mais méfiez vous des modes.@+
Perso, je m'intéresse au plantes vivantes, donc le charbon n'est pas ma spécialité... Toutefois, vu que c'est utilisé dans le traitement de l'eau potable, on est loin du labo... et l'eau dans nos pot est loin d'être aussi concentré que çà (sinon on aurait des problèmes d'osmose inverse...). Si les pores sont bien calibrés, tu vas adsorber les molécules dont la taille est dans la gamme, pas les autres. En général, les molécules du TonusV (vitamines et sucres) sont assez grosses, donc si tu prends un charbon "pour petites molécules", tu pourrais capter l'ammoniac et autres petites molécules (nitrates-nitrites aussi ?), ainsi que quelques ions qui pourraient se former le temps que ta solution du substrat s'équilibre (un chouïa d'ions H+ par exemple). Bref, çà va tamponner ton milieu... mais temporairement c'est sur.
Perso, je n'utilise pas de charbon ou très rarement (quand j'arrive à piquer une petite poignée au club, et encore, faut que j'y pense, pour un arbre un peu faiblard), je ne pense pas que ce soit pas panacée. çà peut aider dans certains cas précis, et à condition que ce soit utilisé correctement...
PS : Tu utilises du biogold ???
Dans le genre mythe, il y a aussi celui qu'un engrais japonais soit meilleur que le même (même NPK) acheté en coopérative agricole ... :-D
Au niveau charbon, le truc à la mode serait le charbon de bambous.Utilisez vous ce que l'on appelle l'eau de cendre pour neutralisez vos engrais en fin de saison ? @+
Salut! On dirait bien que j’ai lever un lièvre!! Merci a vous pour ces précieux info. En bref pas besoin de ce prendre le choux avec du charbon a mon petit niveau, merci d’avoir éclairer ma lanterne. Désoler d’avoir polluer ton poste bonsaiphil
Episode 4 : Redessiner et creuser
A la fin avril l’arbre semble en forme… on croise les doigts.
Je ne veux pas lui faire subir le stress de la taille après celui du prélèvement. On laisse pousser librement cette année pour renforcer ce chêne.
Ne rien faire est sans doute la chose la plus difficile dans notre domaine. Je n’y arrive pas toujours. Là, ça me démangeait.
Alors je me suis dit que la seule intervention qui pourrait entrer en ligne de compte concernerait la coupe peu naturelle que j’avais pratiquée au cours de l’été 2014 (voir épisode 1).
241148
Elle est moche parce qu’elle est nette, platte et rectiligne ce en quoi elle contraste avec le bas du tronc.
J’ai donc décidé de commencer immédiatement le travail sur cette cicatrice pour la rendre cohérente à l’avenir avec ce qui se trouve un peu plus bas . Redessiner dés à présent une coupure banale pour donner l’impression d’une vieille déchirure n’a pas d’effet important sur la vigueur de l’arbre, à mon avis. Voila ce que ça a donné pour l’instant :
241149
Je n’ai pas travaillé à la main :
-
L’accès est difficile pour des outils comme les ciseaux à bois et le marteau.
-
Il s’agit d’un arbre dont les racines ne sont pas installées et qu’il ne faut pas chahuter.
-
L’objectif était de creuser un peu et surtout de redessiner les contours pour réactiver le cale cicatriciel.
J’ai donc eu recours à la Dremel. Eh oui ! Parfois il faut privilégier le pragmatisme à l’idéalisme.
L’intervention n’a pas été massive. Prudence. De toute façon, je crois que ce travail-là sera progressif années après années et l’initialiser tout de suite ne mange pas de pain surtout que le chêne n’est pas des plus rapides à fabriquer un cale, semble-t-il.
Masticage :
241154
Suite au prochain épisode
Episode 5 : Analyse
La face avant de l'arbre s'impose. C'est celle qui montrera la complexité du bois mort, des deux cicatrices.
241310
Diamètre du tronc au niveau du substrat
Diam gauche-droite : 6,5 cm
Diam avant-arrière : 5,9 cm
La plaie du bas s’est refermée naturellement sur le bois mort et constitue pour l’instant le point fort de l’arbre. Elle possède en son centre un oeil, une ouverture qui mène à une chambre obscure à l’intérieur du tronc. Qui habite là ? On n’y touche pas de peur de reveiller quelque être sylvestre extraordinaire voire surnaturel.
La plaie du haut, la plus récente est problématique. Elle correspond à la dernière décapitation qui a donné lieu à un puissant rejet. Il part sur l'arrière, s'incurve très rapidement à la verticale pour constituer plus haut l'apex de ce chêne. C'est un point faible de l'arbre mais il n'y a pas à proprement parler d'inversion de conicité. Il me semble que mes efforts devront minimiser l'effet de coude en le faisant passer pour une courbure naturelle du tronc.
241312
Hauteur actuelle de l’arbre (à partir du substrat) : 58 cm
La hauteur définitive de l’arbre est un point d’interrogation. Pour mettre en valeur le tronc, l’arbre gagnerait peut être à être moins haut qu’actuellement. Une branche (Branche 1 ci-dessous) déjà assez verticale et indiquée par une flêche semble être un bon candidat pour un futur apex. Si je choisis cette option je vais la redresser à l’aide d’un hauban appuyé sur la partie du tronc qui continue plus haut et qui est appelée à disparaître.
241313
Dans le cadre de cette option on arriverait à une hauteur de l’arbre de 35-40 cm environ.
Mais il y a, plus haut, des branches (branches 2 et 3 ci-dessous) qui pourraient bien convenir aussi pour définir un nouveau sommet.
241315
Enfin, 3 branches partent actuellement de la souche. Pour obtenir une structure claire ce nombre est sans doute trop grand. L’abaissement de l’arbre devra aller de pair avec un racourcissement de ces branches et par conséquent une stimulation du bourgeonnement arrière y sera d’actualité dés la saison prochaine.
Perso je pense que pour être en accord avec son diamètre, rabaisser la cime de cet arbre est une bonne idée.
La branche n°1 est bien placée et bien orientée ou presque, la 2 est trop horizontale et la 3 trop haute à mon goût.
.... rabaisser la cime de cet arbre est une bonne idée.
La branche n°1 est bien placée et bien orientée ou presque, la 2 est trop horizontale et la 3 trop haute à mon goût.
OK , mais la question que je me pose c'est comment.
J'aurais tendance à le faire progressivement : Tailler au niveau de la branche 3 la première année, puis l'année suivante au niveau de 2 pour terminer la troisième année au niveau de 1. L'avantage que j'y vois est de pouvoir observer les réactions de l'arbre. (j'ai peu d'expérience avec les chênes)
Pensez vous que cette prudence soit de mise ?
Par ailleurs et de manière concomitante je pensais réduire chaque fois la racine pivot. Parce que si on alterne les années de réduction du pivot avec celle de l'apex on se retrouve avec une échéance de 6 ans. C'est tout de même un peu beaucoup, non ?
Comment procèderiez vous ? Ou comment avez vous procédé dans pareille situation ?
Top ce poste ! De très bons conseils pour mon chêne merci Phil!
Top ce poste ! De très bons conseils pour mon chêne merci Phil!
Euh... là c'est moi qui demandais conseil : Mais ça n'a pas l'air de motiver grand monde.
Personne ne veut se mouiller ou alors je pose des questions nulles :-)