Les mots de Y.Onouma, sa perception à lui

Y.Onouma, c’est un japonais que les moins de 20 ans …
Il a notamment enseigné le bonsai en france, il a été le rédacteur de la revue bonsaika…

Qui mieux que l’autre peut évoquer son art.

Les mots qui suivent, sont issu du livre Yamadori Bonsai 1 dont il est l’auteur.C’est sa perception à lui, c’est la façon dont il voit, il considère son art.

La phrase qui résume tout quand je ne vois plus l’arbre j’entends l’oiseau chanter soit le sens, le ressenti, la nature.

Mots que l’on comprend mieux aussi à la lecture de ceux là ,

issu de

ainsi qu’ à l’écoute de ça :

ou de ceux ci : https://youtu.be/gGGzszM9W84?si=L98Ob__0IjXhbPV7

On peut aussi évoquer la voie du milieu, celle de l’harmonie, celle de la justesse, La voie du Tao.

On retrouve aussi la notion de philosophie ici, ce qui démontrent qu’elles sont enseignées, transmises.L’art du bonsai c’est un ensemble de choses.

Libre à chacun de faire pratiquer comme il veut,d’en faire ce qu’il veut, comme il l’entend mais ce sens là existe, c’est le sens que certains suivent.

On voit aussi les analogies faites avec la poésie, on pourrait en faire autant avec le dessin,la peinture, son usage est quelque chose de très courant pour aider à transmettre, pour souligner…

Il a le droit d’être cité,mentionné, c’est le sens originel pour certains.Le sens des choses a de son importance.L’induction, l’état d’esprit est primordial car c’est eux qui conditionnent induisent tout le reste.

pour comprendre l’autre il faut voir le monde avec ces yeux à lui, sa perception à lui et non la sienne soit être capable de se mettre à sa place à lui.Tout individu a une perception qui lui est propre.

Ces mots à lui sur le bonsai européen.

Ici il indique que pour lui il est important de préserver, de mettre en valeur ce qui fait l’universalité de cet art, la finalité, le sens est universel.

J’en profite aussi pour citer le livre suivant sur l’histoire du japon :

certains préférant les vidéos, une p’tite vidéo sur l’histoire du japon :

sans oublier kamis, yokai,

Tout comme nous le japon est paradoxal,

ça dépasse l’objet arbre…

soit une façon d’être, un mode de vie.

rq : j’ai fait le choix ici d’être synthétique, concis pour ne pas influencer, dénaturer les pièces jointes car l’important ici c’est celles ci et ce que celles ci contiennent.Le sens de cet art tel qu’il est indiqué.

Il faut être vigilant sur la façon dont on parle, on transmet les choses car si on n’y prend pas garde on peut vite perdre, dénaturer, dévoyer les choses pour des raisons diverses par choix, ignorance ou autre.

La notion de sens,

La relation entre l’objet , le regard de l’observateur va définir sa réalité tout en prenant en compte un certains nombre de facteurs : éducation, culture, connaissances, compétences, normes ,repère etc…

soit entre deux natures dans le cas présent qui en fait n’en forme qu’une

la réalité de l’un n’étant pas celle de l’autre à cause de l’unicité de l’un qui n’est pas l’autre.

La philosophie, comme d’autres choses est une des dimensions de cet art que certains considèrent comme étant du jardinage, qu’on le veuille ou non .

Rassurez vous comprendre tout ceci demande du temps, une sensibilité, le fait de l’avoir vu entrevue car comprendre un truc que l’on n’a pas vu qu’on ignore.La perception est l’une des limites d’un individu, il peut pas connaitre ce qu’il ignore, on ignore plus qu’on ne sait.

Un individu c’est comme un arbre.plus il pousse, plus il grandit, plus il perçoit.

Par-delà nature et culture de P.Descola qui s’est bcp intéressé au sujet : Par-delà nature et culture - Bibliothèque des Sciences humaines - GALLIMARD - Site Gallimard

Pour ma part on peut pratiquer de façon différente sans forcément faire un contresens et en respectant celui-ci.On peut suivre le même sens en faisant autrement.

Pour moi ce qui est important c’est le sens, le fait de faire, de ressentir, l’être , la nature ainsi que la justesse et l’état d’esprit.

Comme le disait Thierry Font tout part du cœur soit de l’amour qu’on a pour la nature par le biais de l’arbre, celui ci n’étant qu’un médium possible parmi d’autres, c’est juste l’une des voies possibles parmi d’autres.

rq : il faut aussi comprendre que nous sommes tous différents, certains étant sur des voies différentes, ayant une vision différente ou bien étant sur la même voie mais à des stades d’avancements différents.Tout un chacun ayant ici le droit de s’exprimer.

On peut arriver à cet état de compréhension à partir de 3 fois rien, on peut réussir à avoir , à être bcp à partir de rien, d’une idée, d’une induction, d’un pas, c’est possible.

Un bon début pour mettre en contexte tout ce qui précède :

Merci il est bon de comprendre, d’avoir connaissance de ce qu’a indiqué Lanig avant car pour comprendre il faut remonter à la source.Il faut aussi se méfier de l’usage qui peut être fait de certaines notions notre histoire , notre évolution nous l’ont démontré.

On a évolué sur la notion d’avoir, l’asie sur l’être.On se considère hors nature pas eux.On retrouve des similitudes ailleurs dans d’autres cultures,ou chez d’autres philosophe comme Spinoza quand y a convergence…

L’un détruit pervertit l’autre, c’est l’un ou l’autre , on peut voir les conséquences des inductions de l’un ou de l’autre, elles sont factuelles.

Yashushi comme nous est le fruit d’une culture, d’une éducation, d’une hérédité, d’un vécu, une expérience, un chemin, une voie, une somme de pas.

La première chose qu’il m’est dite : c’est d’abord la culture.

Bruno Heller a écrit ceci, c’est aussi ce que je pense car il les relit à la nature , à eux même au tout et au rien , « La pratique des petits arbres en pot fait grandir les hommes. ».

C’est aussi ce que démontre l’expérience d’Hervé Dora tout comme celle d’autres d’ailleurs comme quoi en s’amusant, sans se prendre au sérieux tout en l’étant par ailleurs.

L’homme éduque , guide l’arbre tandis que l’arbre éduque , guide l’homme soit deux natures qui collaborent s’éduquent l’une l’autre qui apprennent à vivre à être ensemble pour ne faire qu’un.

car…
shizen : Ce qui va de soi, se réfère à la nature, son monde (qui nous inclut) et ses lois internes. C’est aussi la spontanéité. Shizen est l’un des concepts les plus importants de la philosophie japonaise.qui est le nom de …

La devise , l’état d’esprit, le mind set de Y étant celui là soit être la nature, être le tout et le rien pour la ressentir, être pour vivre, vivre pour être :

devise yashushi

Pour faire juste, il faut être juste, juste être ce n’est pas rien et pas tout non plus.

L’un des buts de l’art c’est l’émancipation de l’individu, celle ci est rendue possible grâce à l’individuation ça se fait pas tout seul, il est très bien qu’il en soit ainsi.

De l’importance de marcher, de faire, de ressentir, de la justesse, d’être, de vivre…

rq : Monet a dit un truc du genre, j’ai compris ça en 1 seconde sauf qu’il m’a fallut toute une vie pour ça.

En complément non algébrique : Le sauvage et l’artifice - les Japonais devant la nature d’Augustin Berque.

" Le sauvage et l’artifice : la société japonaise a devant la nature un comportement contrasté. D’un côté elle tend à l’ignorer, qu’elle la laisse en l’état ou bien qu’elle la saccage ; de l’autre elle en fait sa valeur suprême et l’aboutissement de sa culture. Comment ces deux extrêmes apparents peuvent-ils s’allier au sein d’un même milieu ? Cette ambivalence du milieu, ou fûdo, renvoie à une logique d’ensemble qui mène l’auteur, géographe d’origine, au coeur de la société japonaise, dont il est un des meilleurs connaisseurs français. Ce qu’une société voit dans la nature est toujours fonction de sa propre nature. Le regard sensible et savant que pose Augustin Berque sur la manière plus sensible encore et plus naturellement savante qu’ont les Japonais de regarder leurs monts et leurs eaux, leurs herbes et leurs bois aux quatre saisons de l’année nous en apprend long sur eux, et sur nous. "


En complément a2 car tout va par deux.

Fudo

" Watsuji Tetsurô (1889-1960) est l’un des plus grands noms de la philosophie japonaise contemporaine. Fûdo, son oeuvre majeure, analyse la relation spécifique entre cultures et environnement. Le point de vue de Watsuji est radicalement neuf. Écartant le déterminisme environnemental, qui considère de l’extérieur le rapport entre nature et culture, il se place au contraire d’un point de vue herméneutique : c’est de l’intérieur qu’il saisit la manière dont les hommes vivent leur environnement et comment leurs créations expriment cette relation. Watsuji fait là oeuvre de pionnier.
Outre sa construction théorique, que cristallise le concept révolutionnaire de fûdosei (médiance), le texte de Watsuji est une extraordinaire plongée intuitive dans le vécu des milieux humains, des fraîches matinées du printemps japonais aux mornes journées d’hiver de l’Europe occidentale, en passant par les plaines immenses de la Chine du Nord, la moiteur des nuits de Singapour, les montagnes décharnées du désert arabique, les eaux trop « arides » de la Méditerranée…
"

Tetsuro_Watsuji_01