La Kusathèque de Phil

@toto25 Merci !
Je suis confus : trois étoiles c’est beaucoup
Mais c’est peu comparé aux myriades d’étoiles dans la galaxie PB

Je trouve que tu as de très jolies plantes, certaines sont bien adaptées pour faire des shitakusa de qualité.
De façon générale, tes poteries sont beaucoup trop hautes, tu devrais essayer des poteries plus adaptées, surtout, si tu veux t’en servir lors des présentations en exposition.
Toutefois, des poteries plus plates demanderont un arrosage plus rigoureux.

Pour ceux qui ne sont pas familiers du jargon qui est parlé ici :
shitakusa = plante d’accompagnement posée à côté d’un bonsaï pendant les expositions.
Mes plantes herbacées sont des Kusamonos. Dans le jargon, ceci signifie qu’elles se suffisent à elles-même.
Je n’expose pas mes bonsaïs. Je n’ai donc pas besoin de me plier à cet usage qui consiste à faire dialogue un arbre dans un pot avec une plante, elle aussi, dans un pot.
Pour moi, il n’y a pas d’effet synergique entre les deux. Bien au contraire, la juxtaposition arbre-plante nuit à l’attention qu’on est susceptible de porter à l’arbre d’une part et/ou à la plante d’autre part.

Dans ce message d’un autre sujet, je disais :
« De la littérature japonaise sur le bonsaï, je veux bien retenir les aspects concernant la technique de culture, mais en aucun cas ceux de l’esthétique. »
Or, justement, un des conseils technique que j’ai retenu de la littérature nippone, c’est qu’il faut adapter le pot à la plante et non l’inverse. Ce qui est vrai pour l’arbre est vrai aussi pour la plante herbacée. Il y a des plantes qui développent des racines ou des rhizomes traçants, d’autre des racines qui s’enfoncent. Le pot doit tenir compte de cela.
Un exemple : Hippocrepis comosa (le fer à cheval est une plante qui rampe.
Prise de vue datant d’hier


Elle est installée dans un pot très plat.

Fragaria vesca m’accompagne depuis douze ans. Fidèle parmi les fidèles et… increvable.
La bougresse fleurit chaque année, très régulièrement sauf que …
Elle ne m’a jamais fait le plaisir de produire la moindre fraise.
Pourquoi ?
La voilà à l’instant.

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étrange que tu n’ai pas de fraise … elles arrivent souvent de fois 2 ans après mise ne pot, peut etre que le plant n’a pas assez de PK pour produire le fruit … :innocent:

C’est aussi mon analyse.
Il est vrai que j’engraisse parcimonieusement mes Kusamonos.

Pas pour te jalouser Phil, :sweat_smile: le mien chez moi un ans et demi de pot kusa :winking_face_with_tongue:

En comparant la couleur des feuilles de ton fraisier avec la couleur du mien, on comprend immédiatement de quoi il en retourne.
Ton fraisier est sous perfusion de NPK (Azote, Phosphore, Potassium) sans compter peut être les oligo-éléments auxquels il a droit.
Que ce soit pour mes Kusamonos ou mes bonsaïs, ce n’est pas ma façon de voir les choses. On ne m’enlèvera pas de la tête que ce qu’on gagne d’un côté, on le perd de l’autre.
Les pommes provenant des espaliers et droguées aux engrais sont pleines de flotte, les poires élevées ainsi sont des éponges, les tomates boostées en Espagne ou en Hollandes sont impropres à cuisiner une sauce goutteuse. Nos mômes ont été habitués à ça depuis le berceau. Ils ne connaissent pas le parfum d’une fraise et encore moins d’une framboise.

Ceci dit, je ne fais pas déguster mes Kusamonos ou brouter mes bonsaïs. :smiley:
Je leur applique simplement l’adage (faussement attribué à Nietzsche):
« Ce qui ne tue pas rend plus fort »
Et tant pis pour la petite fraise

C’est l’ arrosage excessif qui rend les fruits et légumes incipides, pas l’engrais.
L’eau ça ne coûte pas cher et les fruits et légumes grossissent davantage donc la production a un meilleur rendement en arrosant beaucoup.
Par contre les engrais coûtent cher alors les producteurs cherchent le bon compromis, mais c’est bien les nutriments et oligoéléments qui servent à la production de sucres et d’arômes… Sinon ça serait quoi?
Les fraises du jardin sont plus petites mais meilleures quand on les arrose le moins possible.

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Une de mes préférées. Et pas seulement parce qu’elle est difficile à débusquer. En effet, elle commence à se faire rare.
Anemone sylvestris



Répartition d’après INPN

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