Formation d'une loupe sur un érable

Non je n'ai jamais eu sur aucun de mes deux A. ginnala ce dépérissement fongique que tu décris.

Après vérification de mes notes, je reviens sur ce que j'ai dit plus haut.

Pour information, cet arbre a eu une attaque fongique. Je l'ai décrite ici.

Mais je n'ai pas l'impression que cela ressemble à ton champignon à toi. Le tien semble plus préoccupant.

oui j’ai de l’oidium de temps en temps sur cette espèce et que sur celle là.

J’ai traité au souffre les années précédentes mais ça n’a pas réglé le pblm.

Il faut effectivement que j’accentue les traitements (ce que jaime pas trop ) merci.

D’ailleurs quelqu’un a déjà construit une chambre de traitement? (Genre une mini serre, avec plusieurs buse de pulvérisation relié à un compresseur, et un système de récupération des eaux usées )

Les 2 premières photos montrent le noircissement, mais avec les quatre suivantes je montrais juste les arbres.

Tu y vois deja les prémices de la contamination boots?

En plus de ça, cette espèce a chez moi des feuilles carencées régulièrement! Bon y a pt être un lien entre les deux soucis…

Ça me fait un peu penser à des pousses "drapeau (1)" d'oïdium quand même.

Sur les autres photo c'est difficile de voir quelque chose, c'est un peu loin. On voit quand même quelques pousses plus faibles.

 

 (1)Source wikip;

  • sur les jeunes rameaux herbacés : l'oïdium peut apparaître dès le début de la végétation et envahir les jeunes pousses qui voient alors leur croissance ralentir. Elles présentent des plages revêtues d'une poussière blanche grisâtre due à la sporulation. Le développement du mycélium provoque une réduction du développement des entre-nœuds et des malformations foliaires (comme des bordures recourbées vers le haut et un aspect fripé), dues à une contamination des deux faces par le champignon. On parle alors d'une forme « en drapeau » des pousses oïdiées ou d'« épidémie de type drapeau ».
Le jeune rameau herbacé qui se couvre d'une poussière fongique blanche20 au printemps, dans le facies en drapeau, est en général issu d'un bourgeon contaminé durant la période végétative de l'année précédente et dans lequel le mycélium a hiverné21.

Ok merci boots,

La grosse différence entre cuivre et souffre c’est bien la plage de température où le traitement est efficace c’est bien ça?

Et d’après toi c’est quoi le « meilleur » protocole de traitement pour, à la fois, bien s’occuper d’un problème fongique dont on est pas sûr, et limiter l’impact sur les bonnes choses (environnement, mycorhises…)?

 

La grosse différence entre cuivre et souffre c'est bien la plage de température où le traitement est efficace

Non c'est le spectre d'action. Cuivre et souffre ne fonctionnent pas forcement sur les mêmes pathogènes. (même si, sur certains, les deux peuvent fonctionner)

Les données météos peuvent jouer sur la phytotoxicité, mais c'est autre chose. Par exemple le cuivre est a éviter en période fraiche et humide, sans quoi les feuilles peuvent présenter quelques décolorations, déformations, grillures etc etc. Le souffre pose moins de problèmes. sauf que souffre + chaleur = traitement insecticide en plus du reste^^

 

 

Et d'après toi c'est quoi le "meilleur" protocole de traitement pour, à la fois, bien s'occuper d'un problème fongique dont on est pas sûr, et limiter l'impact sur les bonnes choses

L'idée c'est justement d'identifier le plus possible le problème de façon à choisir tel ou tel produit..

Et tout découle de là, bien connaitre le cycle du pathogène pour taper au bon moment. Sans ça il faut pratiquer à l'aveugle et donc avoir une protection totale et permanente...

Prenons l'exemple de la tavelure du pommier.

Le champignon hiverne sur les feuilles mortes au sol pendant l'hiver. Pour se développer il faut une pluie contaminatrice qui fait exploser les ascospores au sol (projection en hauteur) ET une période d'humectation du feuillage assez longue ET des températures supérieurs à XX°C.

Sans présence de ces trois facteurs, pas besoin de traiter.

Si cette contamination primaire est bien encadrée, tu n'as plus besoin de traiter de toute l'année.. Sinon > contamination secondaire, de feuille à feuilles, et là tu recommences le cycle; Demain il va pleuvoir, le risque de projection est grand, je traite aujourd'hui en préventif etc etc

 

Pour ce qui est de l'impact sur les bonnes choses, il faut se rappeler qu'on parle d'un seul arbre, qu'on peut déplacer où on veut, sur lequel on peut protéger le substrat etc.. Donc pour moi l'impact est très négligeable... (avec un fongi en tous cas)

Sinon, la base, pulvériser un minimum sans faire goutter 100 ml de bouillie par terre. Le faire quand il faut sans en mettre trop peu, en en mettant assez. Protéger le substrat (chose que je ne m'embête même pas à faire..)

Et ceci seulement pour le cuivre... Car le souffre est beaucoup beaucoup moins toxique, et, je le rappelle, fait partie des micro éléments du sol nécessaire à une plante. En gros, ce qui tombe par terre, c'est de l'engrais ^^

 

Enfin, il faut comprendre comment marche ces produits. Ce sont des produits de contact. Ils protègent par leur présence sur le feuillage.

Donc deux choses déclenchent une nouvelle application de produit:

- le lessivage par une quantité de pluie suffisante (souvent considéré à 30mm)

- la pousse! car les nouvelles feuilles qui sortent après traitement ne sont pas protégées.

 

Pour ce qui est de "quand faire la première application", cela dépend des facteurs de contaminations, propre à chaque pathogène..Le vecteur, pluie, vent, insecte, pince concave sale etc etc. Les conditions climatiques, forte pluie, faible pluie, humidité ambiante, faible ou forte température.

Donc on en revient toujours au même..Il faut IDENTIFIER LE PATHOGÈNE...

Pour revenir à la loupe sur cet Erable ginnala, je commence à me poser des questions.

Suite à la formation de cette loupe, maintenant transformée par marcotte , ce pourrait-il que ce développement anarchique soit dû à la bactérie Rhizobium radiobacter  ?

Cette bactérie a été identifiée par Shrub sur un de mes châtaigniers dans le fil "Un nebari enrobé dans du nougat c'est pas de la tarte" (Voir ici) .

Le développement anarchique était souterrain pour le châtaignier, mais serait-il possible qu'il s'agisse dans le cas de cet érable d'une forme aérienne ?

C'est possible, surtout si tu n'as pas désinfecté tes outils entre les 2... ou passé de la terre de l'un a l'autre par rempotage.

Elle provoque des sortes de tumeurs (d'où son ancien nom de "tumefaciens"), en general au niveau du collet... mais le collet, c'est vague... un peu plus haut, un peu plus bas, ca doit etre possible

Merci boots

Une saison calme, trop calme même, pour cet érable de l'Am(o)ur qui n'a eu aucune fulgurance.

Ses couleurs automnales ne prennent pas le chemin vers le rose autant que son congénère ici

 

Vues frontales

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Vues latérales

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Je l'ai décapité en mai dernier.

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Avant la réduction, en avril

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Après la réduction, en mai

 

Bof... Je ne suis pas sûr qu'il y ait gagné.

Je le préfèrer avant, je trouve dommage cette réduction, Amha

Je le préfèrer avant, je trouve dommage cette réduction, Amha

Je suis aussi de ton avis. C'est pourquoi je l'ai laissé refaire une nouvelle cime cette saison. Ce faisant il retrouve un peu les proportions d'avant la taille.

 

L'arbre hier.

 

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Vue de profil

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Il a déjà perdu la moitié de ses feuilles qui ont plutôt tendance à virer au jaune orangé alors que l'espèce se colore normalement de rouge vif à l'automne.

Les érables ginnala sont chez moi les premiers arbres à prendre des couleurs chaudes

 

Le voici en Mai dernier

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Rempotage fin février : le précédent datait du printemps 2019

Densité de racines avant intervention

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Racines après leur taille

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Volume de racines supprimées

 

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L'arbre après rempotage dans un pot très légèrement plus petit

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Après coup, je crois que je préfère le pot bleu précédent.

 

Oui c’est dommage le précédent lui allait bien.

Ta remarque m'a interpellée. L'arbre se trouvant actuellement en cave, j'ai voulu dans un premier temps  te répondre avec la représentation des branches que j'avais en mémoire.

Grosse hésitation provenant du fait que je n'ai pas prêté une attention soutenue à ces branches ces derniers temps.

Je descends à la cave, je remonte l'arbre et je regarde.

Il m'a semblé que le plus pertinent est de faire une vidéo du haut de l'arbre

https://www.youtube.com/watch?v=HyWv8khW74Q

 

https://youtu.be/HyWv8khW74Q

 

Comme je le constate avec toi il n'y a pas de stricte opposition. Mais il est certain qu'il y a beaucoup de monde là-haut. Trop de monde sans doute.

Je n'ai pas prêté beaucoup d'attention à cet aspect de l'arbre pour l'instant parce que :

- Le développement de la loupe m'a obnubilé

- La réussite de la marcotte était une priorité (ce point est OK maintenant)

- le développement de la branche principale (au milieu et verticale) concentrait toute mon attention

- La sélection / élimination des branches qui partent du "bulbe" rete prioritaire (ce point n'est pas vraiment résolu)

 

Mais tu as raison d'attirer mon attention sur ces branches en surnombre dans l'apex et je vais m'y ateler cette saison.

merci

Tout a commencé en 2016. Le tronc s’est mis à enfler à mi-hauteur sous l’effet d’un bourgeonnement intempestif. C’était d’une laideur insupportable.

En faire une trogne ? Très peu pour moi
Il ne me restait plus que la solution de la marcotte au niveau du trait de craie blanche.

Elle a parfaitement réussi et me voila en 2019 avec un départ de tronc éléphantesque.

Mais ce quasimodo n’en est pas resté là.

Tenez, au printemps dernier par exemple, il retombe dans ses vieux travers : Ça bourgeonne beaucoup sur la base dont la forme me fait penser à un diabétique étasunien gavé de donuts arrosés de Coca. Une flopée de gourmands s’extirpent de la masse conique.

Je suis bien conscient qu’ils sont sans doute à l’origine de la loupe qui enfle régulièrement. Mais je n’ai pas le choix et je les supprime, ce qui excite encore d’avantage la production anarchique de cellules.

En fin de saison 2023 voilà la patate

j’ai cultivé trois Érables ginnala dans ma vie de bonsai-ka. Un a périclité. Celui-ci est un éléphant-man qui me désespère. Le 3ᵉ décrit dans le sujet intitulé « Les feux de l’Amour » pousse bizarrement.

Alors qu’on ne vienne pas me rebattre les oreilles avec Acer ginnala !

Cette espèce se tient relativement tranquille les 30 premières années en pot. Passé ce délai cela devient affligeant.

Je conserve cet arbre par simple curiosité personnelle. L’évolution de la loupe qui constitue maintenant - après la marcotte – la base de l’arbre m’intrigue.

On connaît mon aversion des troncs obèses du type « sumo » : Vulgaire !
Je le cultive donc contre mes goûts comme un exercice de défi esthétique. Penser contre soi-même est toujours profitable.

Comme chaque printemps il a percé cette année sur son gros cul. Comme chaque année je les ai écartés. De plus et dans un souci de simplification je me suis débarrassé du départ n° 3 qui était le plus chétif en plus d’être particulièrement raide.


Vue rapprochée sur la coupe

La base possède maintenant quatre départs. Sans doute encore un de trop. On avisera dans les années à venir.

La semaine dernière, les deux faces frontales ressemblaient à cela après un léger retour en arrière.


Une face latérale