@bonsaiphil pour ce qui est du nombre de feuilles sur les pousses, je peux déjà en dénombrer au moins 9 sur celle là avec 3 départs de ramifications (flèches rouges)
avec déjà 2 ou 3 feuilles apparentes sur chacune … Ca ressemble à de la vigueur où dois-je le surnommer Virenque?
Truc de ouf pour du hêtre en pot. On dirait qu’il pousse pleine terre pour être aussi fort en effet il tourne aux stupéfiants je vois pas autrement
Dans un contexte de réchauffement climatique, si on veut cultiver du hêtre, il est au contraire préférable de le prendre dans une région où le climat est chaud depuis longtemps en comptant sur cette origine pour avoir déjà sélectionné les polymorphismes génétiques qui favorisent l’adaptation à la chaleur. C’est d’ailleurs ce que fait l’ONF en transportant des plants méridionaux vers le nord de la France pour anticiper le réchauffement climatique et apporter une diversité génétique adaptée aux nouvelles conditions.
Oui mais un hêtre bien de chez nous et très fort peut se comporter de la même façon. Grosses feuilles et grosse pousse j’en ai eu la preuve.
Ce n’est pas parce qu’il a été acheté à un vendeur portugais qu’il a été prélevé au Portugal… On trouve bien des yamadori de sabines ou d’oliviers chez les vendeurs hollandais, belges et allemands…
J’ai déjà eu la meme chose sur des prélèvements moyen avec sur engraissement
Tu fais sans doute allusion aux différents projets de migration assistée par sélection des caractéristiques génétiques des arbres qui résistent mieux que d’autres dans les pays soumis à des climats caniculaires.
Si l’on se base sur un scénario de réchauffement global de 4 °C ou 5 °C d’ici à 2100, on sait que seul le chêne vert et le pin d’Alep seraient capables de résister au choc dans la plupart des régions de l’hexagone, sauf peut-être à haute altitude.
Le hêtre ne sera présent, au mieux, que dans les sites ayant une température moyenne annuelle comprise entre 4 °C et 13 °C . Actuellement la température moyenne annuelle aux latitudes où je vis se situe autour de 10 à 13 °C. Ajoutez 4°C et vous tombez en dehors de la fourchette. Le Gard n’est déjà plus une région favorable au Hêtre avec une température moyenne annuelle de 16°C. En 2100, Marseille profitera des conditions climatiques de Séville et Paris celles de Montpellier aujourd’hui.
Par ailleurs, le seul critère des températures est probablement insuffisant pour procéder à une migration assistée du hêtre. La pluviométrie, l’hygrométrie, la pédologie, la géologie, l’abroutage des cervidés sont autant de facteurs qui contribuent à une bonne adaptation.
Les arbres possèdent une grande capacité d’adaptation. Mais dans ces conditions, on ne sait absolument pas encore si les génotypes sélectionnés en Espagne (par exemple) pourraient produire de vraies hêtraies chez nous. Je parle de ces cathédrales que nous connaissons et dont les voûtes avoisinent les 50m au-dessus de nos têtes.
Bonjour à tous,
Des nouvelles de mon arbre , après l’avoir laissé tiger, je lui ai fait une petite taille à 3 feuilles sur les rameaux très forts . Cela m’a permis de me rendre compte qu’il était attaqué par des pucerons et a priori des cochenilles farineuses… Ce qui me paraît bizarre c’est que les 2 étaient mélangés.. je veux bien votre avis là dessus . Et des oeufs.. non identifiés pour le moment , trop ronds pour des oeufs de coccinelle non?
Les pucerons lanigères, c’est un grand classique sur le hêtre à partir de la mi-mai. Il s’agit des traces blanches sur la 2ᵉ photo. Les arbres hyper engraissés , en particulier à l’azote, y sont particulièrement exposés. Ton arbre est gavé d’azote vu la couleur verte très foncée des feuilles.
Traitement habituel contre les pucerons : spruzit par exemple en pulvérisation localisé aux feuilles atteintes. Ces pucerons secrètent un miellat qui tombe sur les feuilles inférieures
La troisième photo correspond à des œufs. J’ai déjà vu ça sur certains de mes arbres. Je n’en suis pas sûr mais il est possible que ce soit une araignée.Toujours est-il qu’il n’y a pas d’interférence avec la pousse. La feuille sert de simple support.
Merci pour ton retour @bonsaiphil , je ne connaissais pas le puceron lanigère! Enchanté de faire sa connaissance
. On est d’accord que du coup j’y vais molo sur l’engrais cette année ? Juste de l’organique solide ça suffira
Je n’ai pas dit cela
Je dis simplement que cela ne fonctionne pas sur un modèle « Un input => Un output ». Traduction : j’engraisse fortement et j’aurai une forte croissance.
Non, non, il y a des effets collatéraux : les longs entre-nœuds, la fabrication de « bois mou » et les pucerons qui viennent au festin, par exemple. On ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beure et …
Pour ma part j’engraisse au biogold . Deux applications jusqu’en septembre. Puis engrais liquide par quinzaine.
Alors tout va bien je suis au biogold également et généralement 3 ou 4 arrosages avec engrais liquide peu azoté à l’automne avant la chute des feuilles
Mais j’y pense, si ça se trouve tu as des petites mains ??
Non mais sérieux, il a été dopé c’est sûr
c’est exactement ça! C’est un mame d’ailleurs
Je ne sais plus où j’ai vu ou entendu ça, mais parfois il est presque mieux de ne pas où très peu engraisser au printemps, mais par contre de blinder à l’automne.
Perso cette année, j’ai engraissé plus tard. Je les ai bien laissé démarrer avant. Et je trouve que ça gomme ce problème.