La France y sera représentée par le Président de la FFB Philippe Massard, le Responsable du Collège Jean Marc Ladagnous et le 1er Vice-Président de l'EBA, Pierre Bedes. Le concurrent français au Concours du Nouveau Talent est Nicolas Hubert. 4 bonsaï français sélectionnés en 2019 y seront exposés.
Cette forêt m'impressionne et pas seulement parce que c'est une de ces forêts sans chef comme je les affectionne (voir "foret anarchiste" ici). Tous les troncs sont peu ou prou de la même importance. Pas d'arbre disproportionné.
Elle m'en impose par la densité des arbres : j'ai compté une petite quarantaine de troncs. Quand on sait les difficultés à placer correctement une dizaine d'arbres, on mesure la patience dont il faut faire preuve pour réaliser celle-ci.
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Elle m'épate aussi par une canopée délibérément irrégulière. C'est bien moins affecté que celles qui s'inscrivent dans une courbe de Bézier bien régulière, bien artificielle, des courbes trop belles pour être vraies. Ici le naturel reprend ses droits.
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Enfin, il y a cette irrégularité du terrain que l’on voit trop peu souvent dans ce genre de composition. Il y a un décrochage à droite. Là encore, cela confère beaucoup de réalisme à l’ensemble. Il n’est pas impossible que cet effet ait été obtenu par un agrandissement d’une forêt initiale, une prolongation vers la droite en conservant l’épaisseur du substrat initial à gauche.
A la liste déjà bien fournie de bonsaiphil, je rajouterais au crédit de cette composition la présence d'au moins un arbre mort (tout à gauche) qui vient renforcer encore plus le réalisme de la scène.
Dans cette nouvelle série de photos - merci monsieur Président - il y a vraiment à boire et à manger. Nous évoluons du sublime au grotesque en passant tout de même par bon nombre d'arbres conventionnels.
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Me concernant je place le curseur sur sublime en contemplant ce que je devine être un Juniperus sabina dans une forme radeau. Je n'ai jamais caché mon peu d'intérêt pour la culture de cette espèce. Mais là, vraiment, j'avoue que je suis subjugué. Quelle élégance, quelle harmonie !
J'ai recadré la photo pour écarter tous les zigouigouis qui pourraient perturber le dialogue qui s'instaurent entre ces courbes et ces vides
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J’ai été intrigué par ce beau chêne, sans doute Quercus robur. J’ai essayé de le deviner dans la profondeur. Mais c’est difficile. Il me semble qu’il se trouve dans un pot carré
Et puis j’accorderais volontiers la savate d’or à cette « chose » hideuse qui déshonore le genre Buxus
A l'instar de Clem ci-dessus, le pin qu'il retient ne m'est pas non plus passé inaperçu.
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La manière dont il défie la gravité en partant quasi à l'horizontale puis en se reprenant pour se rapprocher de la falaise est impressionnante. C'est cela qui a attiré mon regard dans un premier temps.
Mais quand j'ai vu l'écorçage en spirale du jin sommital à la base à la manière des genévriers, j'ai trouvé que c'était vraiment trop pour moi. Pas vraiment naturel.
Pourquoi vouloir mettre en avant une prouesse technique en plus d'une forme très élégante en soi ?
Pourquoi faire passer un pin pour un genevrier ? et en faire un arbre de foire en quelque sorte ?
La foudre qui aurait frappé ce pin aurait fait 3 ou 4 tours de troncs avant d'aller à la terre ? Allons allons , faut pas exagérer !
Dommage. Pour moi cet arbre montre comment le mieux peut devenir l’ennemi du bien.
Je l'ai retenu spontanément, je l'ai écarté en réfléchissant. On ne se refait pas .
je suppose que le proprietaire a creusé le jin/shari en haut car c'etait bcp plus massif à l'origine et ça faisait une inversion de conicité/boule trop marquée à son gout... enfin, c'est un bois mort de pin donc ça va vieillir, s'effriter, se craqueler.. je trouve cet arbre extra-ordinaire car y'a plein de tortillons, aucune partie raide sur tout le tronc.. chacun ses gouts ^^
Pourquoi vouloir mettre en avant une prouesse technique en plus d'une forme très élégante en soi ?
Pourquoi faire passer un pin pour un genevrier ? et en faire un arbre de foire en quelque sorte ?
Les torsades sont naturelles, les shari ont p'tet été retouchés par le propriétaire, nottamment en haut (bois mort creusé). Pour comparer, on voit des tortillons sur les pins mugo, pin à crochet, les pins ponderosa et parfois même sur les pins sylvestre mais il me semble que c'est beaucoup plus rare.
Comme Clem, en plus d'en voir dans la nature, les "tortillons" de cet arbre sont clairement naturels et pas d'hier, vu le décrochement de l'écorce par rapport au bois mort, ou par rapport à l'axe du tronc.... autrement dit, la "platitude" du bois mort de la base... :-)
Mais quand j'ai vu l'écorçage en spirale du jin sommital à la base à la manière des genévriers, j'ai trouvé que c'était vraiment trop pour moi. Pas vraiment naturel.
Pourquoi vouloir mettre en avant une prouesse technique en plus d'une forme très élégante en soi ?
Pourquoi faire passer un pin pour un genevrier ? et en faire un arbre de foire en quelque sorte ?
La foudre qui aurait frappé ce pin aurait fait 3 ou 4 tours de troncs avant d'aller à la terre ? Allons allons , faut pas exagérer !
Dommage. Pour moi cet arbre montre comment le mieux peut devenir l’ennemi du bien.
Je l'ai retenu spontanément, je l'ai écarté en réfléchissant. On ne se refait pas .
tu aurais du réfléchir un peu plus, ou un peu mieux, ou les deux...
On voit ce genre de mouvements de veines vivantes et de bois morts sur les pins de haute montagne (comme la dernière photo de clem qui l'illustre parfaitement) donc à priori c'est naturel car je ne pense pas que des bonsaïka s'amusent à aller faire ça sur les arbres à flanc de falaise.
Ce n'est évidemment pas la foudre qui provoque ce genre d'aspect, mais plutôt la mort d'une branche, qui provoque un retrait de sève qui suit les veines du bois, et la partie morte fini par perdre son écorce. tu nous montres ici qu'en plus de ne pas connaitre la nature, tu ne sais pas analyser ce que tu vois.
bref, une critique bien peu constructive (en plus de celle sur le bosquet de buis qui manquait de tact, surtout qu'il est quand même assez naturel) que tu aurais pu éviter grâce à un "surplus éducationnel" mais comme tu dis, on ne se refais pas, surtout à ton âge.
Sinon ça avait l'air d'être une très belle exposition, j'y aurai bien été si ça n'avait pas été à l'autre bout de la France, je trouve que le niveau est proche d'une exposition européenne, on peut voir que le bonsaï progresse bien dans notre pays, ça fait plaisir.
Si quelqu’un a une réponse scientifique sur ce type de torsion je suis preneur. A ce jours peux de théories sont actées. Le vent ? Peut probable, le système racinaire et l’empreinte d’une plante grimpante pourquoi pas sur un petit diamètre comme le montre la photo. Mais on peut pas dire que c’est très courant, même en haute montagne.