Merci Manumidam.
Bravo pour la conduite de ce chêne ! Il avance !
Tu as l'air de pas mal l'engraisser à l'arrosage. Tu peux revenir sur ce point ? Nous redire ce que tu utilises tout au long de l'année ? Tu fais cela en addition d'engrais organique ou seulement arrosage ?
Merci d'avance pour ces infos !
Ca fait quelques années que je n'engraisse plus les arbres avec de l'engrais solide pour ne pas colmater le substrat. Je n'utilise donc que de l'engrais liquide, j'utilise parfois de l'organique mais surtout du chimique.
J'engraisse beaucoup les arbres à raison de deux arrosages sur trois : un arrosage avec de l'engrais riche en azote dilué de moitié (environ) par rapport au dosage de la boîte. L'arrosage suivant, engrais plus riche en potassium et en phosphate toujours dilué de moitié puis dernier arrosage à l'eau claire. Puis je reprends ce cycle au début.
Tous mes arbres en culture sont dans des caisses ajourées, le substrat sèche très vite donc j'arrose très souvent. En fait, je suis le principe : peu d'engrais mais très souvent.
Ok, merci pour ces infos !
Ça fait un petit boulot ça, mais visiblement c'est efficace !
J'ai un chêne (encore jeune), je suis sur de l'engrais organique solid Tamahi Gold 553. Je n'ai pas encore de retour d'expérience la dessus. Je ne sais pas trop si je devrai compléter avec du liquide de temps en temps.
Autre question : comment avance la cicatrisation des premiers Clip&Grow du tronc ? Cela évolue t'il encore ? Tu penses qu'elles peuvent encore se fermer ?
Il ne faut pas trop te prendre la tête avec l'engrais, ce n'est pas le plus important. Tu donnes déjà de l'engrais organique, ton chêne va pousser. De toute façon, il ne prendra que ce dont il a besoin.
Le substrat est plus important, à mon sens, que le type d'engrais. Dans un bon substrat bien drainant (pumice, pouzzolane, etc...), la division racinaire est optimale et donc l'absorption de l'engrais est d'autant plus efficace.
Concernant ta question sur la cicatrisation, les cals les plus larges font 1.5 cm mais les coupes sont toujours visibles. Elles continuent à évoluer mais très lentement (c'est normal, j'ai ralenti la vigueur). Cet arbre n'a pas encore d'écorce, il n'a que seize, peut-être dix sept ans, ce n'est rien pour un chêne. La cicatrisation évoluera encore à l'avenir mais je pense que ça prendra des dizaines d'années et je ne suis pas sûr que les cicatrices disparaîtront totalement...
Merci pour ces réponses.
Ce sera intéressant de voir comment elles évolueront. On a toujours envie de tailler fort mais l'expérience est longue qui mène à une anticipation correct de la cicatrisation !
La surprise du jour : ce chêne fait des inflorescences sur au moins deux bourgeons.
C'est la première fois depuis que je l'ai, c'est marrant que ça tombe l'année de la mise en pot. :-)
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Ce n'est pas étonnant au contraire... Un stress dus au rempotage sur un chêne en forme a tendance à produire cet effet.
A priori, ce qui est plus étonnant c'est l'âge que ton arbre a pour faire une première floraison (les chênes fleurissent bien plus tard dans la nature). Mais si on considère le travail du racinaire, ce n'est plus si étonnant, car la perte du pivot entraine le vieillissement physiologique de l'arbre.
Pour en revenir sur les interventions en saison de pousse, elles peuvent entraîner (cela dépend de ce qu'on coupe) plus de déséquilibre qu'il n'y a alors qu'elles sont faites dans l'objectif d'équilibrer les forces des différentes charpentières...
Bien sûr, j'utilise la taille en été mais l'objectif est alors de forcer la sortie de ramifications plus proches du tronc d'un arbre en formation.
Mais quand on peut s'en passer, alors seulement, l'arbre commence à vivre sa vie d'arbre et cela lui permet de proposer naturellement ses renouvellements de branches qu'il suffit alors de sélectionner durant le repos hivernal. Ces tailles, si elle correspondent au changements que l'arbre met en place, ne perturbent pas son développement.
(les chênes fleurissent bien plus tard dans la nature). Mais si on considère le travail du racinaire, ce n'est plus si étonnant, car la perte du pivot entraine le vieillissement physiologique de l'arbre.
Oui, cette inflorescence est spectaculaire, d'autant plus que la prise de vue est excellente.
Il me semble avoir lu qu'il faut une bonne trentaine d'année pour qu'un Quercus robur commence à fructifier dans la nature.
Maintenant on veut des glands !!!
Merci MB pour tes conseils.
Mais quand on peut s'en passer, alors seulement, l'arbre commence à vivre sa vie d'arbre et cela lui permet de proposer naturellement ses renouvellements de branches
Ce sera mon défi pour ces prochaines saisons.
Merci également Bonsaiphil pour ton intervention.
Ce chêne doit avoir une quinzaine d'années, deux inflorescences se développent pour le moment.
Pour les glands, il faudra attendre encore un peu... :-)
Pour compléter mon message d'hier soir, ce sera un véritable défi car la vigueur est encore très présente...
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A voir l'énergie que l'arbre aura pour produire de l'allongement...
Des photos de ce jour montrant quelques bourgeons du moins vigoureux au plus vigoureux :
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Bon ben, du coup, j’ai sorti la paire de ciseaux (le bourgeon coupé ne correspond pas à celui des deux photos précédentes dont le développement ne permettait pas de couper avec précision mais à un autre, j’utilise une paire de ciseaux chirurgicaux très pointus) :
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Le bourgeon après la taille à trois feuilles :
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MB, cette année, je vais ne tailler que les gros bourgeons très vigoureux (ceux à plus de 5/6 feuilles, il y en avait 13 sur celui que j’ai coupé aujourd’hui) et laisser se développer les plus faibles. Les bourgeons les plus gros sont souvent sur des branches d’un diamètre important et peu ramifiées, le bourgeon apical tire toute la vigueur. La taille de ce dernier devrait faire ramifier en amont et répartir la vigueur, enfin, c’est ce que j’espère…
Je n’ai rien trouvé sur les forums sur une pareille taille, on verra au fil des années où mènera cette petite expérience sur ce chêne.
:spb95:
Pour compléter mon message de ce matin, cette année, je distingue deux types de bourgeons sur ce chêne :
Les bourgeons moins vigoureux qui ont éclaté les premiers (bourgeons dont les feuilles sont rougeâtres), que je ne taillerai pas (les entrenoeuds sont très courts, impossible de tailler de toute façon car les feuilles semblent partir du même point d'ancrage). Ces bourgeons n'ont que 5/6 feuilles.
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Et les bourgeons les plus vigoureux qui éclatent avec du retard, dont les entrenoeuds sont plus longs. Ceux là seront taillés.
Une photo pour illustrer les deux types de bourgeons : en premier plan, un bourgeon "faible" et en second plan, deux bourgeons "forts" :
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Quelques nouvelles de ce chêne qui a vécu quelques péripéties pendant l'été.
Mes parents n'ont pas très bien géré l'arrosage pendant mes vacances début juillet et plusieurs branchettes ont séché.
On voit encore les stigmates de ce manque d'arrosage : 324737
Quand j'ai récupéré l'arbre mi juillet, je l'ai mis un peu plus à l'ombre, je l'ai arrosé régulièrement, d'abord à l'eau pure puis dès les premiers signes de reprise, j'ai entrepris un programme de fertilisation agressif (plein soleil, arrosage deux fois par jour avec engrais à chaque fois), il est super bien reparti est pousse quasi en continu depuis. Il me fait encore de nouvelles pousses, les photos datent d' aujourd'hui :
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Je ne taille plus rien depuis, histoire qu'il se refasse une santé. Du coup, quelques branches s'allongent et font des entre-noeuds très longs, pas grave, je reviendrai dessus au printemps prochain.
Il a développé de l'oïdium également mais je laisse la nature faire (les produits phytos sont bannis définitivement de chez moi) et il reste vigoureux malgré tout : 324740
Une photo de l'arbre entier : 324741
En effet, belle reprise ! ça fait toujours plaisir à voir.
Merci, il s’est bien remis mais il n’y aura pas grand chose d’exploitable sur ces nouvelles pousses, les entre-noeuds sont trop longs.
Il a bien repris. Je pense qu'il faut quand même laisser s'allonger les branches, du moins celles de la ramife secondaire et tertiaire sinon tu risques d'avoir un arbre qui ne ressemble pas à un chêne. Par rapport à la photo #186 il me semble qu'une couronne avec une envergure de près du double serait mieux
Très beau suivi sur une essence plutôt difficile en Bonsai , loïdium est fréquent sur le chêne et la réduction du pivot semble délicate
Bravo pour ton travail !