Outre les différences que l'on peut observer entre les bonsaï et les arbres de pleine terre localement, j'ai également pu observer que le développement de la végétation avait une semaine de décalage entre la région lilloise et l'avesnois au sud du département du Nord.
Alors entre les Hauts de France et la région Grand Est...... Je ne suis pas étonné qu'il y ait 2 à 3 semaines de décalage !!!
Je voulais vous faire part d'une découverte qui m'inquiète : en inspectant mes arbres ce midi, j'ai découvert de la sciure sur la coupe d'une branchette que j'ai faite il y a quelques temps et située sur la première branche de ce chêne. En grattant un peu cette coupe, je découvre un trou.... J'ai enfoncé un cure dent (environ la moitié) dans le trou mais je n'ai pas réussi à atteindre la bestiole... J'ai injecté de l'eau avec du savon noir dans le trou en espérant l'avoir.
La branche débourre normalement mais l'écorce de cette branche présente une texture et une couleur différente plus en amont, certainement une partie morte.
Plus grave, j'ai remarqué une partie nécrosée sur le tronc beaucoup plus haut dans l'arbre.
Pas cool !!!!!
J'ai fait quelques photos, désolé, elles sont un peu floues.
Merci pour ce conseil bonsaiphil. Je n’ai pas eu le temps d’aller chercher du xylophene. Du coup, j’ai continué le traitement avec de l’eau et du savon noir.
On verra bien…
Quelqu’un a-t-il une idée de la bestiole ? J’aime bien savoir à qui j’ai affaire.
Le souci du xylophene c’est qu’il va empêcher les barages chimiques que l’arbre produit de ce mettre en place. Du coup le risque de pourriture est plus important.
Un fil de fer et tu devrais tuer la larve xylophage.
Le souci du xylophene c’est qu’il va empêcher les barages chimiques que l’arbre produit de ce mettre en place. Du coup le risque de pourriture est plus important.
Un fil de fer et tu devrais tuer la larve xylophage.
Le souci du xylophene c’est qu’il va empêcher les barages chimiques que l’arbre produit de ce mettre en place. Du coup le risque de pourriture est plus important.
Un fil de fer et tu devrais tuer la larve xylophage.
Je ne l’ai pas précisé mais j’ai introduit un fil de fer aussi loin que j’ai pu dans ce trou. Je ne sais pas si j’ai eu la bestiole. Je vais laisser sécher quelques jours puis j’envisage de boucher le trou avec du mastic afin de fermer la porte à la vermine.
Le souci du xylophene c'est qu'il va empêcher les barages chimiques que l'arbre produit de ce mettre en place. Du coup le risque de pourriture est plus important.
Tiens, moi qui n'y connais pas grand chose en physiologie, je ne comprends pas trop en quoi envoyer un produit dans des tissus morts peut influer l'activité de l'arbre ? C'est vrai que le xylophène pénètre bien, mais de là à atteindre le vivant pour induire une réaction ?
Tiens, moi qui n'y connais pas grand chose en physiologie, je ne comprends pas trop en quoi envoyer un produit dans des tissus morts peut influer l'activité de l'arbre ? C'est vrai que le xylophène pénètre bien, mais de là à atteindre le vivant pour induire une réaction ?
Shigo à bien expliquer cela. C'est la compartimention.
Le système de défense des plantes ligneuses fait intervenir trois processus distincts en cas de blessures : synthèse de substances toxiques pour les pathogènes (polyphénols, tanins, résines...), mise en place de quatre barrières physiques et chimiques, compartimentage qui permet à l'arbre d'isoler les parties saines des parties infectées et si possible éliminer ces dernières. Ce processus limitant la propagation des pathogènes semble sous contrôle génétique et être plus ou moins efficace suivant les espèces et les individus eux-mêmes. Les réactions chimiques font changer de couleur le bois de part et d'autre des blessures en formant des colonnes irrégulières, formant le « bois coloré ». Parallèlement à la compartimentation, des mécanismes de restauration se mettent en place : formation d'un bourrelet de recouvrement qui ferme progressivement la plaie.
Bien sur cela n'est pas sans faille, et souvent la nécrose (principalement si l'attaque est dû à un champignon xylophage) n'est pas stoppée, mais bien atténuée. Si on applique un produit chimique cela bloque le procédé naturel de lutte de la plante.
Je ne suis pas allé chercher de xylophène ni de spruzit car au stade de développement où j'ai découvert le trou, je pense qu'il était déjà trop tard. Après le traitement au savon noir, j'ai juste bouché le trou avec du mastic. L'arbre se développe normalement même si la branche "trouée" montre quelques faiblesses. Pour l'instant, elle est encore vivante et l'arbre a développé de nouveaux bourgeons plus en amont, je reconstruirai cette branche si jamais elle venait à se dessécher.
Concernant la partie morte sur le tronc, je vais laisser évoluer naturellement, ça devrait disparaître avec la formation de l'écorce.
ho Yes! Good le débourrement ! Tu peux lâcher les boulettes fertilisantes , non ? Me parait palot , mais je n'ai pas de chêne , c'est peut être sa réaction normal ...
J'adhère à ce point de vue concernant les chênes pédonculés (et pubescents). Les feuilles sont petites et diaphanes. La couleur vert tendre est, elle aussi, spectaculaire, à mon avis. On a les feuilles et on profite encore pleinement de la structure des branches.
@ Lee'Ow : la couleur est normale pour la saison. Les pousses suivantes sont même rougeâtres au débourrement. J'ai commencé l'engrais depuis début avril et ça lui réussit plutôt bien.
@ bonsaiphil : oui, ça ne dure que quelques jours puis les feuilles recouvrent la structure de l'arbre.
En ce moment, des feuilles bien vertes tombent sans raison apparente. J'espère que le racinaire n'a pas trop souffert de ma gestion chaotique de l'arrosage. En effet, j'ai eu quelques difficultés à gérer l'arrosage cet été avec les grosses chaleurs : j'arrosais abondamment le matin puis recouvrais le substrat d'un linge humide pour éviter de retrouver l'arbre desséché le soir en rentrant du travail. Le substrat est peut-être resté un peu trop humide, un comble au regard de la sécheresse !!!!
Ce qui me rassure, c'est que les bourgeons sont bien gros, on verra ça au prochain rempotage....
Avec les très grosses chaleurs de l'été les arbres autour de chez moi on perdu des feuilles vertes dès le mois de juillet. Notamment un platane multi centenaire qui a pourtant les pieds dans la rivière. c'est peut être juste un gros coup de chaud.