Ton anecdote n'est pas du tout hors sujet, Azuma, elle illustre bien notre fâcheuse tendance à tirer sur la corde de la nature jusqu'à ce qu'elle casse.
Concernant ton doute sur l'efficacité de règlementations sur les zones de montagnes reculées, je pense qu'elles peuvent se révéler efficaces si elles s'exercent, comme pour les champignons, par des contrôles sur leurs accès routiers, car précisement peu nombreux et difficilement contournables.
Et bien sûr, cela irait encore mieux comptant le changement d'état d'esprit dont tu parles... Une racine bien vivace, plantée au bon endroit, vaut tous les bouts de bois secs, même parfaits pour faire des triques.
La photo du pin massacré et le commentaire de François Jecker (en anglais) sont visibles sur http://www.bonsaiempire.com/blog/yamadori-bonsai.
Histoire de réveiller de la torpeur ambiante et son indifférence, face à ce genre de méfait sur lequel le monde du bonsaï doit prendre ses reponsabilités.
Les photos sont parlantes en effet…
Et cette tentative de prélèvement est un gâchis stupide et scandaleux…
Le type qui a fait ce massacre ne peut pas aimer la nature. C’est juste un pillard…
N’oublions pas quand même qu’en tant que bonsaïkas nous sommes souvent considérés comme des gens qui torturons les arbres, il est vrai qu’entre un pin semé en pleine terre et un cultivé en pot, 15 ans plus tard on constatera bien que notre action contrarie la nature. Il faut être conscient de cela aussi
Question torture des arbres, c'est pas ce genre de choses qui va arranger cette mauvaise (et injustifiée, sans de telles conneries) réputation!
Ajouté à ça les cratères laissés, à se croire dans les champs de Verdun pendant la grande guerre, au milieu d'une région naturelle éminemment touristique, en plus, et le tableau est complet.