Heureusement que les pins sylvestres ne se mangent pas, par dessus le marché!
Quoique, un pro (on prend quand même la précaution de cette référence), m'a expliqué que les cueilleurs de bourgeons de pins, pour en faire des cosmétiques et des produits "bio", faisaient aussi beaucoup de dégats dans les Alpes.
Facile à comprendre, ces pins sont courts sur pieds, les branches très accessibles.
Revenant à ma reflexion sur les champignons: les préfets ont donc l'autorité de limiter leur prélèvement, et mandater la maréchaussée, gendarmes, police, douaniers, pour contrôler les bagnoles, avec une attention soutenue pour les camionnettes.
Il se trouve que les sites particulièrement touchés par le pillage des arbres sont, comme dans le cas des champignons, faciles à circonscrire, géographiquement. L'époque favorable en est restreinte, aussi.
Il n'est donc pas déraisonnable qu'on puisse demander aux préfets des départements concernés de prendre de telles mesures de sauvegarde pour les arbres aussi.
Par exemple (c'est un exemple!), limiter le prélèvement à deux spécimens par personne transportée dans le véhicule, et verbaliser des cargaisons plus importantes sauf justificatifs, professionnels et de provenance des arbres, valides.
Je ne sais pas qui a eu assez de poids sur les préfectures pour aboutir à ces dispositions de préservation des champignons, peut-être la grogne des propriétaires des bois, les assoc de protection de la nature? Le caractère de travail et revenus dissimulés a dû aussi beaucoup peser dans la balance
En tous les cas, il devrait bien se trouver sur ce forum des gens en même temps assez impliqués et le bras assez long pour évaluer cette option et, si bénéfice il y a, comme je le pense, pour le monde du bonsaï en même temps que la préservation des espaces naturels, appuyer le mouvement auprès des préfets pour les décider à agir...
Une perspective quand même plus abordable que pour le maïs de Bonsaïphil, où là, il s'agirait d'aller emmerder Monsanto, et ça c'est encore moins gagné.