Un contenant pour mes outils d’entretien

Bonjour à toutes et tous, 323435

Quand je travaille mes arbres, je le fais dans la serre, ou j’ai tout mon dispositif sous la main, mais quand j’entretiens mes arbres, je les laisse en place et je vais d’arbre en arbre.
Il m’arrive souvent de manquer place pour installer mon coffre ou mon sac à outils.
Alors, j’ai cherché une alternative, une astuce.
Je me suis posé cette question : Que fais-je quand je travaille sur les étagères ? Principalement du nettoyage et des tailles légères.
Je me suis mis les outils que j’utilisais pour ce genre de travail d’un côté.
Me restait à trouver dans quoi j’allais les mettre, avec le but de prendre le moins de place possible sur les étagères.
En promenant mon chien, j’ai vu sur un trottoir, un vieux lave-vaisselle qui attendait le passage d’un ferrailleur et eurêka, j’avais mon idée. 3941281700

C’est pratique, stable, on a une bonne vue de ce qu’il contient, il ne prend pas de place ou très peu, bref! Ça me convient parfaitement. dac

Depuis, il ne me quitte plus… 535121

Je l’ai encore amélioré, j’en ferai une photo. :wink:

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Pour travailler mes arbres en serres, j’ai ce sac à outils.


















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Alors que pour les mame et les shohin, j’ai réalisé ce coffre.






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Une petite trousse.






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quelques sacs bien pratiques.



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Et quand j’animais mon ancien club…












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salut Toche, pourquoi utiliser ce sac à outils pour tes arbres en serre plutôt que le panier en plastic ajouré du début du topic ?
et autre question : y’a quoi dans ton journal (« bloc200 ») ? :sunglasses:

Bonjour Clément,

Dans le panier à couvert du lave-vaisselle, je mets juste les quelques outils pour du nettoyage de la surface du substrat ou de taille d’entretien.

Dans la serre ou sur le lem, je fais des travaux plus conséquents, je prends le sac pour avoir tout mon barda en cas de besoin.

Le bloc200, n’est qu’un bloc de feuilles, je m’en sers pour faire un croquis en cas de besoin ou d’hésitation.
Parfois, en période de rempotages je note les arbres que j’ai rempotés ou traités pour retranscrire mes notes sur l’ordi en soirée.
En principe, je note la date du rempotage au crayon sur le dessous du pot, c’est très pratique, mais parfois j’oublie de le faire.

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Je vois, c’est clair :sunglasses:
Pendant les périodes de rempotages, tu dois être bien occupé :sunglasses:

Vraiment délire le casier lave vaisselle pour le transport et stockage du matos travail à bonsaï, le plus, c’est qu’une fois utilisé, tu peux tout mettre au lave vaisselle pour nettoyer ! :rofl: :rofl: :rofl:

Ton armoire d’outils pour shohin/mame, est remarquable, elle pourrait presque faire support de présentation pour expo :+1:

Du très bon travail, ingénieux et bien réalisé :wink:

Merci encore du partage de toutes tes pratiques l’ami @Toche , t’es un boss! :clap: :clap: :clap:

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Equipement sérieux et jolie collection, bravo !

Je me demande comment tu fais pour gérer le bon entretien de toute ta collection. N’as-tu jamais de casse?
Avec tous ces érables comment fais-tu le mékiri au débourrage sans jamais être en retard?

Je comprends Hector, la réponse est simple, je suis retraité
Pendant 47 ans, j’ai donné le plus souvent le service minimum à mes arbres. L’idée était de les maintenir en vie jusqu’au jour de ma retraite.

Aujourd’hui, je suis retraité et je donne tout mon temps à mes bonsaï.
Ainsi ce mois-ci, j’ai travaillé mes arbres environ 250 heures.
Le nombre d’heures ne suffit pas à lui seul pour entretenir la collection, il y a d’une part l’organisation et d’autre part l’expérience.
Pas exemple, quand je commence les rempotages, tout est prêt depuis un bon bout de temps
Fils, grilles, substrats tamisés en plusieurs granulométries, engrais, le bac d’eau vitaminée,… Si un changement de pot est prévu, il est prêt ç.-à-d. propre, les grilles sont en place et le fil de fixation est déjà en place également.
Quand je commence, l’expérience joue, je ne me pose pas de questions, tout est prêt et en place, c’est organisé depuis longtemps. La table de rempotage est prête ainsi que les deux pieds de rempotage, les bacs de substrats,…

J’ai gardé une habitude que j’avais adoptée au travail, je me fixe des objectifs, j’essaye qu’ils soient raisonnables et je m’y tiens, hors de question de m’arrêter tant qu’ils ne sont pas atteints, dussé-je y passer la nuit.
Un dernier point que je m’impose depuis que je suis retraité. “Chaque geste au bon moment”.

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Salut Toche, tu rempotes combien d’arbres chaque printemps ?

Salut Clément,

C’est terminé pour les feuillus, j’en ai fait une trentaine
J’ai terminé par mes quatre petits Corokia, j’adore ces arbustes très féminins, même s’ils ne seront jamais vraiment bonsaï.
Je vais continuer avec les conifères, il y en a moins à faire.
Puis viendra le tour des azalées. Ce sera encore un moment intense avec la période Hanagara tori qu’est l’enlèvement des fleurs fanées, fanées ou non d’ailleurs. :slightly_smiling_face:

250 heures de travail sur des arbres sur 25 jours, ça fait une moyenne de 10 heures par jours.
Ça peut paraître énorme, pourtant, je suis sûr d’être en dessous de la réalité.
Mon épouse travaille toujours dès qu’elle part pour son travail, je vais voir mes arbres.
Ce mois-ci, il m’est arrivé régulièrement d’être au “travail” à 6H30 pour finir la journée sous l’éclairage de la serre.
Qui peut en faire autant ?
Sûrement pas une personne qui travaille toujours, c’est impossible, sauf si elle arrive à rajouter des heures dans un jour. 535121

Mon travail commence à payer, je trouve que mes arbres n’ont jamais été aussi jolis.

Tout dépend de chaque arbre bien sûr, c’est donc un peu selon leur état.
Il y aura des donc exceptions, mais je vais essayer de répartir les rempotages sur trois années
Une année feuillus, une année conifères et une année satsuki.

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Ce n’est plus de la passion, c’est de l’esclavage…

Qu’on cultive 3 bonsaïs ou qu’on en cultive des dizaines, on se soumet à des exigences fortement réductrices de liberté . Il s’agit d’une soumission volontaire. Le tyran c’est le Bonsaï.

La soumission volontaire, selon Étienne de La Boétie dans son œuvre Discours de la servitude volontaire, est un concept central qui interroge la nature de la domination. La Boétie soutient que cette soumission n’est pas uniquement le résultat de la contrainte ou de la force, mais qu’elle est souvent enracinée dans des habitudes et des coutumes profondément ancrées dans la culture.

Concernant les origines de la soumission et d’un point de vue clinique, La Boétie affirme que les hommes, en étant élevés dans un environnement de servitude, acceptent cette condition sans remettre en question leur situation. L’habitude de la servitude devient ainsi une seconde nature.

Les opprimés doivent collaborer pour que la soumission soit effective. C’est le rôle de ce forum : La Boétie insiste sur le fait que le pouvoir du tyran – le bonsaï - repose sur le consentement des gouvernés (les membres de PB). Sans leur collaboration, le tyran ne pourrait maintenir son autorité. Les opprimés, en acceptant leur sort, deviennent complices de leur propre domination.

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Si on tire la métaphore plus loin, on est tous soumis à la satisfaction des besoins vitaux de notre organisme - le tyran - pour survivre : boire, manger, dormir, se reproduire.
Heureusement que durant l’évolution, la pérennité de ces activités a été assurée par un petit système du cerveau, le circuit de la récompense. L’accomplissement de ces tâches devient alors associée au plaisir (déguster, paresser au lit, s’occuper des enfants - parfois).
Peut-on encore parler de servitude si l’on ressent du plaisir ?

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Des trésors d’ingéniosités Toche pour te faciliter la tâche :+1:
Impressionner je suis de ta collection et du temps que tu y consacres :clap::clap:

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Bien sûr @FrenchPad , nos passions activent nos circuits de la récompense et nous acceptons volontiers leurs contraintes en échange de plaisirs.

Néanmoins, quand une de ces activités prend le pas sur les autres, quand elle est chronophage au point de ne plus permettre de varier les plaisirs, quand le nombre d’arbres est tel qu’il empêche matériellement de poursuivre d’autres horizons, il n’est pas déraisonnable de parler de monomanie.

La passion du bonsaï devrait laisser le temps d’une activité sportive soutenue, d’une vie sociale équilibrée, de lire, écrire, peindre en dehors du champ des bonsaïs.

@hector parle d’esclavage et le terme me semblait un peu outrancier. J’ai voulu le tempérer un peu en invoquant la « servitude volontaire », concept bien plus partagée que le sien.

Et pour répondre à ta question, je dirais que oui, c’est tout le propos de La Boetie. La servitude peut s’accompagner de plaisir. C’est un biais nommé masochisme.