J'ai pas tout lu...mais je vais intervenir car tu ma mis le lien dans le sujet que j'ai commencé (congrès 2016)
Ton arbre était un "faux balais" mais un vrai charme!
il arrive souvent dans la nature qu'il y ai des départs multiples... (si j'ai bien compris, c'est ce que tu appelles "malédiction")
Ta vision du bonsaï à changé et ton expérience aussi pendant le temps que tu l'as soigné tel qu'il était.
Avec peu de soin, presque livré à lui même, il à évolué sans te poser de problème mais maintenant tu veux le faire devenir "conforme" à ta vision du bonsaï (de charme):
Tu as pris sa culture en main, rempotage, engrais, tailles,...
Et son équilibre dans tout ça?
Avec ce que tu lui demandes, il va réagir et te poser d'autres problèmes : tous les départs au même endroit vont lui donner une inversion de conicité à terme.
Si tu veux un arbre plus 'conforme' à ce que tu attends d'un bonsaï, alors à mon avis tu devrais couper beaucoup plus.
Je te propose une taille à titre d'exemple:
La branche entourée devant être renouvelée plus tard mais sera nécessaire pour que l'arbre accuse le choc et tire la sève pour lancer la cicatrisation.
C'est un peu comme la réforme que j'ai fait sur ce charme (les photos du bas)
Mes arbres ont souvent une histoire et en plus celle que je partage avec eux depuis que je les cultive me ravi.
Par contre ce lien intime n'est pas perçu par d'autres que moi car la structure de mes arbres est loin de susciter une émotion pour quelqu'un d'autre que moi.
Par les non initiés, je me fait soit traiter de tortionnaire, soit de génie à la main verte (parfois les deux à la fois) ; par les bonsaïkas je n'ai qu'un regard indulgent : les arbres que je cultive ne suscitent pas d'émotions particulière sur le forum. Et pour cause dans mon face à face avec mes arbres, je prends plus de temps à apprécier l'évolution des saisons et la mienne propre qu'à améliorer mes pratiques et techniques. Dans quelques décennies je l'espère, le travail et la vie passée ensemble feront que d'autres que moi ressentiront une émotion en les voyant.
je comprends bonsaiphil sur le fait de valoriser cette courbe, ....
.....en insistant sur la branche qui poursuit naturellement la courbe
Oui c'est une bonne idée.
J'avais pensé à une alternative pour contribuer à cette mise en valeur. : descendre la première branche de droite
258163
Dans ce cas - et la simulation ci-dessus ne le montre pas - il faudrait bien sur continuer à supprimer des branches importantes dans la partie supérieure gauche.
....je prends plus de temps à apprécier l'évolution des saisons et la mienne propre
J'aime bien entendre ce type de discours qui va à l'essentiel
à mon avis tu devrais couper beaucoup plus.
Je te propose une taille à titre d'exemple:
C'est trop pour moi.
La réalisation de cet arbre dépasserait alors mon espérance de vie
Un gros plan sur le problème que j'avais et 9ans plus tard...
Oui bien sur ! Tu agis en toute logique et tu arrives à une structure bien plus intéressante. Mais au prix de cicatrices importantes qui ne seront refermées que dans pas mal d’années
L'important n'est-il pas le chemin...?
Je laisse une place de plus en plus importante au désir de jouir (oui oui, jouir !) de mes arbres acquis à mes débuts sans les remettre en question structurellement. C'est un peu une philosophie du "faut faire avec ce qu'on a".
Cela ne m'empêche pas de compenser ce "fatalisme" de vieux par un travail sur des yamadoris prélevés ces récentes années, de me jeter des défi de prélèvement de Prunus spinosa à faire pipi dans la culotte (encore un truc de vieux).
Le dernier rempotage de ce charme datant de 2019, je me suis dit au printemps dernier qu'il pourrait bien encore supporter une année supplémentaire sans qu'on lui coupe les racines.
J’ai bien fait : il pette la forme.
Ceci dit tous les charmes sont en forme cette année 2021 !
Ce charme, contrairement aux autres de ma collection, a l’habitude de faire des taches sur les feuilles matures. J’avais déjà posté des photos du phénomène, mais je n’ai malheureusement jamais eu de réponse quant à l’identification de ce qui semble être un ennui fongique.
.... mais perso ça me fait penser à de l'oïdium. As tu essayé le souffre?
Oui, la boite de soufre micronisé est devenue avec le temps MON produit phytosanitaire de prédilection, au détriment de la bouillie bordelaise, du liquide à Jin et autres myclobutanil.
La dernière pulvérisation de soufre sur cet arbre date du 18 Juin.
Je fonctionne avec une concentration de 8g / Litre
Évidemment ce traitement a été rincé par la pluie plusieurs fois depuis
A ce propos, qui peut me dire l’intervalle minimal entre deux pulvérisations de soufre ??
(Et non, en fonction des plantes l'oïdium ne poudre pas forcément blanc comme un fou ;) )
Poudrer blanc ?
Veux-tu dire par là que l’Oïdium ne se manifeste pas nécessairement sous la forme de cette fameuse pruine blanche-grisâtre ?
Cela me fait penser à l'anthracnose du hetre, comme tu taille les feuilles, la maladie reste à un stade peu avancée. Est ce que sur certaines feuilles atteintes et oubliées les taches deviennent plus noires?
Une seule solution, il faut prendre le microscope pour en avoir la certitude. Mais dans les deux cas c'est embêtant pour l’esthétique, mais pas gênant pour la plante.
Ça fait bien 10 ans que ça dure, alors de temps en temps au détour d'un message je relance cette question avec le vague espoir qu'un membre de PB qui a rencontré les mêmes symptômes sur un Charme, a trouvé la solution miracle. Une bouteille à la mer, en quelque sorte....
Je suis juste un peu déçu, comme chaque année à la même époque. Au printemps les feuilles sont toutes belles, immaculées et tout et tout . On se dit alors que ça y est, que cette année ce Charme se développera comme ses copains d'étagère. Et fin Juin c'est chaque fois la même histoire. Les taches arrivent ...
Ce n'est qu'une déception esthétique, mais c'est rageant tout de même.
J'ai eu ce genre de problème avec mon charme de Caroline (Carpinus caroliniana), durant de nombreuses années il avait des taches de ce genre. Tout à coup, il y a deux ans, ça a complètement disparu. Le seul changement que j’ai apporté c’est son emplacement, du plein soleil vers la mi-ombre.
Pourquoi pas…sous un arbre en général il y a très peu de rosé le matin.
La rosé est intense dans les endroits où le soleil arrive tôt. Air chaud, feuille froide…normalement là je n’apprend rien a un physicien xD
On pourrait également chercher un endroit plus aéré, espacer un peu plus les arbres autour de lui.
Pour les traitements on oublie souvent les deux périodes clefs qui sont; la chute des feuilles, et le stade « pointe verte » au printemps. Certains ne jure également que par la bouillie bordelaise à noël…mais la faut pas me demander pourquoi…