Quelle est la valeur d'un bonsaika amateur?

c’est ça mais en négociant, marchandant, y a moyen de construire un prix qui satisfait les deux parties.Ce que j’appelle le juste prix , c’est celui qui fait la transaction, le prix sur lequel les deux parties tombent d’accord .il peut être bien différent de la valeur réelle ou estimé de l’arbre.

par contre c’est un jeu avec un nbre de coups réduit, si tu te plantes sur le premier…c’est pour ça qu’avoir une idée de la valeur des choses ça peut aider.

j’ai déjà vendu des arbres à des prix inférieur que j’avais estimé mais pour moi la transaction était juste j’avais atteint mon but, l’autre était content ça c’est fait ds le respect, le travail, le temps ayant été un peu valorisé.

oui pour la renta il faut pas espérer que ce soit un investissement d’avenir non plus …l’amateur n’est pas un pro…

un des soucis du bonsai amateur, c’est qu’il parle pas de bonsai amateur, on n’est pas des pros juste des passionnés avec nos finalités, nos enjeux à nous.

En fait à vous lire vous négociez pas, vous marchandez pas , vous avez tort…Vous ne savez pas ce que c’est, vous n’avez pas expérimenté ça.

j’ai eu ma batterie de cuisine à équivalent 50%,de marque hein pas de contre marque qui n’en sont pas. j’ai fait je veux ça ça ça , j’ai dit c’est combien , vous nous faite un prix hors période de solde pour un truc qui n’est jamais soldé.vu le montant, le vendeur ne pouvant pas perdre sa vente.il nous a fait un prix, on était tous les deux content à l’issue de la transaction.La tête de mon épouse ce jour là …c’est ça le juste prix c’est celui qui fait que l’acte a lieu.On était content, le vendeur aussi, heureux tous les deux et ils ont gagné un client.

le pb du bonsaika c’est celui du paysan, tout un syst vit sur son dos.

En belgique une expérience a été mené, le prix libre, les gens pouvaient récolter les légumes.Globalement les gens valorisent mieux les légumes qu’en les achetant en magasins car ils savent ce que récolter veut dire, ils ont vécu la récolte avec tout ce que cela induit.Il y en a eu d’autres, c’est pas toujours vrai mais si parfois.

Faudrait savoir …
Si, comme tu l’as expliqué par ailleurs, un bonsaï doit être considéré comme une œuvre d’art, que sa pratique est un art, alors ni le travail qu’il représente, ni le temps qu’on y a consacré rentrent en ligne de compte pour fixer un prix de vente.
Un artiste vend une inspiration, ou un objet qui déclenche une émotion.
S’il estime le prix de l’arbre en fonction du temps ou du matériel investi, alors c’est simplement un horticulteur

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On fait les deux …

l’artiste passe aussi du temps sur sa création, c’est aussi un travail

une photo d’art, un tableau, une sculpture etc c’est aussi du temps, c’est aussi un travail.

il estime le tout , sous estime plutôt il fait au mieux, il essaye de s’en sortir tant bien que mal

On fait les deux …

l’artiste passe aussi du temps sur sa création, c’est aussi un travail

une photo d’art, un tableau, une sculpture etc c’est aussi du temps, c’est aussi un travail.

il estime le tout , sous estime plutôt il fait au mieux, il essaye de s’en sortir tant bien que mal

Tu quantifies comment l’inspiration,l’idée, l’émotion produite physiquement ?

un tout comme laurent l’explique, je cherche pas à valoriser le temps mais le travail fait

Ça, c’est le travail du marchand d’art ou du galeriste : c’est un métier à part entière.
Mais c’est surtout l’offre et la demande qui donnent la cote

le travail de l’horticulteur est svt dévalorisé , l’artiste aussi en fait

là l’un cultive un légume, l’autre une oeuvre d’art, c’est deux cultures différentes.y a le paysan qui s’occupe de la terre et celui qui s’occupe de l’art, ils sont sur deux terrains fertiles différents avec des semences différentes l’un la graine, l’autre l’idée.

dsl : pour la structure c’est pas voulu c’est lié à l’outil.

c’est la pénibilité qui est reconnue.ils se rendent compte que récolter c’est pas drôle.il faut l’avoir fait, l’avoir vécu pour comprendre, l’avoir expérimenté dans sa chair.

tu as tendance à extaire des détails, à t’intéresser aux détails , il faut considérer le tout.je dis pas que c’est pas bien mais …il faut considérer le tout
c’est comme l’arrêt sur image que tu avais fait sur une vidéo , je crois que julien t’avait repris…ça décontextualise.

Après oui ta remarque est aussi intéressante, est de l’art ou de l’horticulture visiblement c’est pas tranché.Il faudrait sans doute ouvrir un autre post car en fait on retrouve les deux types de valorisation ce qui n’aide pas non plus.

est ce l’un ou l’autre ? est ce les deux ? passe ton de l’un à l’autre ?

oui pour certains mais d’autres font ça aussi, les atistes eux mêmes .tous ne sont pas côtés.y a tout un écosystème.y a aussi les amateurs. y a pas que des pros

La mode aussi

afin de trouver une solution pour la transmission, la passation viable des collections par ex ou à la marge

en réfléchissant la question les se pose aussi, c’est que le code du bonsaika amateur averti ?

certains ont le code de la route, le code pénal, le code du buschido, il est rangé où le notre ? Ou s’est il donc qu’il prend la poussière ?

Il y a quelques années j’ai organisé une journée portes ouvertes à la maison.
Ce fut très riche en émotions.
D’abord sur la manière de trouver un prix « juste » qui pour moi ŕeflétait essentiellement mon attachement spécifique à chaque arbre, ensuite pour le « calibrer » à l’envie supposée de chaque acheteur. Quel stress !
Oui de marchange avec une quinzaine d’acheteurs en simultanné. Heureusement une pro a effectué dès le début une razzia sur les plus beaux en quelques minutes. Ca m’a mis dans le bain direct !
Après les discussions se sont étalées toute la journée avec les membres du club. Les voir scrupter sous toutes les coutures les arbres et leurs défauts, tous ayant une vision beaucoup plus « académique » que moi, ça a été une sacrée tranche de vie !
J’ai fini épuisé et ravi, vendant une vingtaine d’arbres entre 80 et 350€ et de nombreux pots pour soulager mes placards.
Avec aussi un genre de déchirure qui persiste encore pour les arbres auxquels j’était le plus attaché. Je dois dire aussi que pour quelques-uns, je suis soulagé qu’ils soient passés en d’autres mains.
Bref de supers échanges et une transmission.

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J’ai une amie qui a beaucoup fait pour ce milieu à une époque que les moins de 20 ans …Quand elle a voulu se défaire à regret d’un de ces arbres un érable car trop grand trop lourd pour son grand âge avancé. On lui a offert moins que la valeur du pot. c’est pas de bol…elle va le remettre en pleine terre, donc tout ce qui a été fait d’un point de vue bonsaification…va s’envoler.

Pour un arbre de compet, voir l’art comme une compet, déjà voir l’arbre comme une chose, un objet, un jouet… On se demande parfois ou est caché l’amour de la nature ainsi que la collaboration sans être collabo.

J’ai un autre ami 60 ans d’expérience bonsai, il a fait ces arbres à partir de rien. Après avoir exposé il s’est fait tiré une cargaison d’arbres par l’un des gus qui avait participé à l’expo. La il a 80 ans , il est malade, sa femme aussi. Il a bcp aidé les autres, il a le cœur sur la main comme d’autres l’ont sur leur porte feuille.il avait un plan a, un plan b, là il est rendu au c car ceux qu’il a aidé lui tourne le dos…ont fait not in my backyard. Le sort de ces arbres le stresse, le souci…c’est ces enfants.

J’ai un autre ami qui a choisi pour des raisons qui lui appartiennent d’arrêter, il a bcp fait pour le milieu de l’arbre en pot à la fois sur le plan de l’arbre et sur le plan humain lui aussi comme d’autres car les deux plants doivent être cultivés.

On s’intéresse à la culture de l’un en délaissant celle de l’autre, hormis exception rare et notable. Il suffit de prendre l’indicateur « qui aide qui » c’est vite vu.

C’est le plant humain qui fait vivre un milieu, la virtualisation à outrance…

Donc il sonne le tocsin, tac on s’est croisé, on a bien bu , bien mangé, rigolé. On est tous repartit content.On a pris des nouvelles, fait des rencontres.

Les bonsaikas avertis finissent par se connaitre,c’est un tout petit milieu.Ils connaissent aussi la valeur d’un gus gus, de ces arbres.

On en a vu, rencontré certains, on sait que d’autres pour qui on a du respect, de l’estime voir plus sont passés.

On sait que les arbres de notre pote sont dans de bonnes mains tout comme lui le sait aussi.

Y a un mr qu’on connaissait pas qui est passé, il a chouiné sur le prix, il a fait oui mais là…ben il a fini par revenir, mon pote lui a vendu l’arbre en question à 3 fois ce qu’il lui avait annoncé.Il avait changé d’avis.

Certains amateurs font , d’autres collectionnent, ils ne font pas du négoce, ce n’est pas leur came.y a tout un écosystème.

Le bonsaika amateur qui se sépare d’un arbre se soucie aussi de l’avenir du ptit être qu’il a choyé , de son devenir, pour lui la qualité des mains dans lesquelles il va tomber ont de l’importance car il aime ce petit être malgré les défauts qu’il peut avoir on en a aussi et c’est eux qui font ce que nous sommes, notre singularité, notre individuation.

Il faut savoir se détacher de ces arbres, S.Segneri, H.Dora expliquent ça.Je le pense aussi car je l’ai compris

C’est-à-dire de la conception de l’arbre en tant qu’objet matériel car l’important n’est pas là.Il faut savoir passer la main, le témoin.

On nous là aussi appris.C’est l’un des enseignements que l’on a reçu.

L’important ce n’est pas l’arbre.

Je suis content pour toi Pierre, tes intentions étaient aussi louable à l’époque.ça m’avait touché.

Moi je réduis la voilure, l’allure,je récupère du temps. Je navigue à vue, à l’estime, au respect aussi.

J’ai opté pour le bonsai en père pénard, je vis juste le truc ça me suffit et peu peut suffire à ça, pour vivre ça de façon véritable authentique, il en faut pas forcément bcp puis tout est dans l’expérience .

Une main pour chaque chose l’une pour le travail, l’autre pour l’amitié, l’humain, l’apéro.Tout comme il y a un temps pour tout.

C’est un peu tôt pour l’apéro qui n’est pas bic mais bon , tchin tchin…qd même.

prenez soin de vous, de vos arbres, des votres…

l’homme est un arbre , une nature à sa manière et sans en faire pour autant.

Content de l’avoir croisé lui quand il préparait sa petite boite de cassoulet dans son petit hangar .Pour nous autre eugène …c’est un Mr…un exemple, un mec.

Bisous chez vous

rq: le marché us n’a rien à voir avec le notre.c’est un tout autre univers.

certains cible un tout petit coeur de cible sur un territoire de cette taille avec cette densité de population.c’est le choix du model économique.c’est calculé, y a un stratégie commerciale ce qui est normale.c’est même bien vu intelligent.une entreprise doit être viable, se développer.

aux usa y a un truc → le facteur d’échelle

mais ça n’a rien à voir avec nous qui sommes des amateurs.

ni la mentalité d’ailleurs.il faut comparer ce qui est comparable, ce qui se trouve dans le même repère.

par contre je l’apprécie bcp, il s’est fait, il s’est construit.il a tout.

il a été très futé, ce qu’il a fait c’est très bien vu , pensé depuis le début, sa courbe évolutive une fois qu’il a pris son envol typé mach 1 lui

il est gentil, il a du coeur, j’ai bcp d’estime pour lui.il mérite le respect qu’on peut lui porter

Le bon pris est celui ou l’arbre se vend! Il m’est arrivé d’acheter des arbres avec un gros défaut, mais qui pouvais devenir qualité, les autres ne le voyait pas, mais je me suis aussi trompé… Quand au devenir des bonsai, il m’arrive d’en faire partir certains pour x raisons. Certains se vendent au prix demandé, d’autres reste, ceux la, soit je les reprend totalement et il repartent en culture, soit je les donnent. Bien sur se pose la question des « beaux », est ce que un jour je pourrais les vendre au prix que j’estime? Je ne pense pas, car en France qui est prêt à acheter un bonsai fini, à un prix dépassant les 2000€?
Moi le 1er si je dois mettre un prix conséquent, je préfère acheter à un pro que je connais, mais il m’est arrivé de mauvaises surprises aussi… par contre pour un prix raisonnable, si l’arbre à l’ai sain je n’hésite pas à acheter à un amateur. J’ai acheté un uncinanta à @Pierre_Boyer quand il à fait sa vente, j’ai apprécié sa démarche et sa façon de vendre (et rencontré une belle personne).
Je pense que si c’est pour faire de l’argent il vaut mieux placer son argent à la banque, le reste n’est que discussion qui permet de justifier notre passion couteuse auprès de la famille et des amis non connaisseurs.
Amateur ou Pro, bonsai de prélèvement ou de pépinière, importation, revente… qu’importe tout cela, l’important au final est d’avoir, de faire, montrer et pouvoir voir.

Merci pour le retour, c’est ça oui…

L’individu veut déjà pas payer sa nourriture au juste prix, on est ce que l’on mange, ce que l’on fait…d’ou l’importance de son environnement global qu’il soit physique ou non .

Le bonsai amateur doit cultiver le bonsai amateur, le bonsai version marchand c’est autre chose, ce n’est pas comparable.Le hic c’est qu’on confond parfois les deux.

C’est aussi ce que Toche qui lui aussi a énormément fait explique à qui veut pas l’entendre ni le le voir.on voit ce que l’on croit ou veut croire

puis y a le climat… prélever des arbres alors qu’on en manque …

on surconsomme nos ressources. qd tout aura crevé on aura l’air fin …

pour moi l’important est d’avoir une vie plus joyeuse au milieu de nos arbres et si ça passe par des achats, même d’arbres finis (c’est mal vu en France : « c’est de la triche tu as acheté un arbre fini ») : où est le problème ?
Un peu de tolérance et que chacun s’occupe de construire son bonheur (semis, pépinière, yamadori, achat chez des pros etc.) :sunglasses:

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c’est une question de choix, de perception et de conscience.

la perception de l’un n’est pas celle de l’autre

y a pas de pb sauf qu’en faisant on vit l’expérience du faire avec ce que celle-ci induit c’est vrai pour tout…

tu penses que c’est facile de conserver un bel arbre « fini » produit au japon par des experts, avec des ramif fines et equilibrées ?
c’est le mochikomi et c’est aussi « faire » comme tu dis et c’est pas facile du tout : c’est un vrai défi.

non justement…c’est une partie du pb

c’est un stress dont je veux pas

on est esclave de nos arbres, s’attacher à un pot …

la nature est déjà belle sans être en pot