Les écorces de prunellier peuvent être assez variables.
J’illustre cette propriété dans ce message dans un autre fil sur le prunellier
La version gris clair moucheté est de loin la plus probable (95% des arbres). Quant à la version « peau de truffe » d’un noir bien profond il faut les chercher à la loupe.
Les racines traçantes du prunellier ne sont pas une légende.
Mes prunelliers ont été difficiles à prélever, non pas pour leurs racines traçantes, mais par le sol dans lequel ils poussaient : pas de terre du tout, que des cailloux, les premières racines très loin sous la surface. Mes prunelliers étaient tous assis sur un grand pierrier calcaire, orienté plein sud et sans ombre du matin au soir.
Oui, très juste : c’est l’autre piège de Prunus spinoza. Ce qu’on voit, ce qu’on a envie de prélever ne se trouve être qu’un rejet d’une racine. L’arbre mère se trouve quelque part dans les parages.
Prélever un rejet est toujourss problématique et pas seulement pour le manque de racines . Les départs de racines sont souvent biscornus.
Heureusement, ces rejets n’ont généralement que peu d’intérêt : ils sont droits comme des piquets, leur écorce est assez banale car l’arbre est jeune.