c’est un mugho carstens wintergold acheté en pépinière botatruc en mai de cette année.
direct transpotage dans de la pomice sans toucher à la motte du tout (tapissée de radicelles et de mycho… micho… myco… de trucs blancs quoi).
direct aussi un léger aubanage pour que toute les branches soient exposées.
depuis il à l’air d’avoir la pattate, et de bien aimer le miam miam, mais je débute dans le conifère…
Et j’en arrive à ma question: vu que je compte le rempoter au printemps 2013, est-ce que je peux désaiguiller maintenant pour y voir plus clair l’année prochaine pour imaginer le projet? Ou au contraire, ne vaut t’il pas mieux laisser toute les aiguilles pour aider la reprise après le rempotage du printemps prochain?
Il a eu droit au traitement de choc version Francisco:
Tout d'abord, le constat que tout le feuillage est hyper éloigné du tronc, ou alors est trop faible pour être utilisé. Ensuite, au delà du débat du désaiguillage, il faut désaiguiller.
Et désaiguiller, c'est toutes les aiguilles, sauf celle de l'année (qui sont ultra-courtes à cause du rempotage un peu violent).
On a aussi raccourci quelques branches trop fortes et trop éloignées pour être utilisées.
C'est justement son tronc qui m'a plu et qui me plait encore. On croirait un bide pendouillant de sumo.
Par contre je ne suis pas fou, il ne s'agit pas d'un yama de folie, il ne sera jamais un cheval de course. Ca reste un arbre de chez botatruc, comme tu le dis: du stock à pas cher.
Merci, c'est gentil tout plein le compliment, mais pour le talent j'ai des doutes.
Jox, vraiment sympa, moi aussi j'aime bien ce coté ventripotent en plus si le nébari complète bien ça fera un arbre puissant.
Par contre attention aux désaiguillages trop proches le Mungo est un pin faible, à ne pas l'épuiser, peut être sélection de quelques bourgeons terminaux pour ramener en arrière???
Je te dis ça pour avoir subi des revers sur un mungo, 2 ans dans la sciure.
Je pense que tu maitrises, je n'ai pas à te donner de conseil.
Oui, le nebari devrait être sympa (bien plat et étoilé).
Là le désaiguillage était un cas de force majeure (selon F. Fereirra il faut de toute façon désaiguiller), car la lumière ne rentrait plus du tout dans l'arbre.
La sélection des bourgeons terminaux, ça sera seulement quand il sera super en forme, probablement pas l'année prochaine (ou alors très peu) mais en 2016.
Et non, je ne maitrise pas du tout les pins (je n'en ai que 2). J'applique ce que je lis et ce qu'on me conseille, et j'observe. La maitrise ça sera pour plus tard.
Perso c'est une odeur qui me donne super faim (d'une poêlée de pieds de mouton par exemple, ou de viande en sauce... aux girolles... avec des haricots mange-tout... et des petites patates pas épluchées...).
Par contre, cette odeur répugne mon amie qui est une super cuisinière. Ca n'évoque pas la même chose pour tout le monde.
@ PBH: j'ai rien fait de particulier, juste remettre un peu de pumice mycorhizée petite granulo sur le dessus (et des filaments blancs "mycorhiziens" direct sur les racines), couvrir de mousse. Et visiblement, l'engrais minéral n'est pas si mauvais pour les mycorhizes.
J'ai coupé 2 grosses branches tubulaires inexploitables et en surnombre (une était dans le prolongement d'une autre de même diamètre, et l'autre avait une courbe dégueu).
J'ai haubané le reste sans rien tailler, faut qu'il pousse.
Là il prend bien la lumière sans grosse contraintes sur les branches, c'est cool. Et y'a pleins de bourgeons bien gras, mais que en bout de branches. J'espère que le haubanage l'aidera à bourgeonner en arrière. Sinon, les longueurs serviront pour des greffes par approche.