J’ai toujours pensé que le chêne pubescent (Quercus pubescens) était calcicole.
D’ailleurs j’ai prélevé le chêne de ce sujet sur un terrain calcaire
Depuis ce matin un garde forestier a semé le doute dans mon esprit
En plein milieu de l’ascension d’un col le câble de mon dérailleur avant me lâche. Arrivé à la maison forestière un peu plus haut dans la pente je demande une clé à six pans au garde forestier. Il s’exécute très gentiment. Tout en trifouillant à ma mécanique je lui demande plus d’information sur les espèces que l’ONF expérimente dans le voisinage (réchauffement climatique oblige) : en effet, quelques dizaines de carrés de 3m sur 3 et puissamment palissadés jusqu’à hauteur de 2m s’égaillent au fil de la montée. Parmi les espèces qu’il a cité, j’ai retenu Calocedrus decurrens (Cèdre blanc de Californie) Pin laricio, et… Quercus pubescens (le chêne pubescent de ce fil).
le chêne pubescent !
En entendant le nom de cette dernière espèce, la clé allen m’est tombée des mains et j’ai froncé le sourcil. Il ne s’est pas dégonflé :
"Ben quoi ? on essaye ! "
On était à 900m d’altitude sur un terrain acide où le granit alterne avec les grès
Je monte sur mon vélo et tout en maudissant la marque Treck je me suis posé la question du sérieux des tentatives de l’ONF pour mener ces essais. J’avais un sentiment de « on n’est pas sorti de l’auberge »
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