Cela fait quelques années que je m’occupe de petits bonsaïs. Et lors de mes débuts, j’ai commencé avec le Petit Larousse de Rémy Samson, que je trouve genialissime. J’ai découvert pleins d’espèces, des astuces par rapport aux boutures, aux maladies, les engrais spécifiques etc.
Par contre je m’interroge toujours aujourd’hui, sur les substrats dont il parle. Sans doute que le livre est vieux, mais il n’utilise pas les termes/variétés de substrats que nous utilisons aujourd’hui.
Par exemple, il recommande pour une azalée 50% terre de bruyères, 25% de terreau et 25% de tourbes alors que toutes informations sur le net et youtube, recommanderaient 100% kanuma (plus ou moins).
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Pour la plupart des conifères, le livre parle d’un tier terreau, un tier de terres végétales et un tier de sables de rivières, là où internet recommanderaient un mélange d’Akadama, pumices et pouzzolane.
Et enfin j’adore la glycine, Rémy recommanderait moitié moitié, terres végétales et terreau. Et ça fait deux rempotage ces dernières années où je choppe ce que je trouve sur internet car je ne comprends rien a cette partie là du livre.
Personnellement, mais mon petit doigt me dit que je ne dois pas être le seul, j’en pense BEAUCOUP DE MAL, et la taille de police possible sur les messages ne me permet pas de vraiment transmettre l’intensité de mon sentiment !
Quand j’ai commencé à pratiquer la culture du bonsaï au début des années 1980, Remy Samson était un pape du Boncai en France. Je n’ai jamais été de cette obédience. A mes débuts je me tournais systématiquement vers la Mecque du bonsaï européen : j’ai nommé Heidelberg.
Que ce soit au niveau hexagonal ou au niveau européen, les conduites à tenir ont beaucoup évoluées depuis cette période du paléo-bonsaï. J’exprime donc beaucoup de doutes quant à la validité de quelques écrits parus à cette époque reculée.
Essaye de trouver la date de première édition de ton ouvrage. S’il a plus de 20 ans d’age il vaut mieux le considérer comme une relique.
Pour ce qui est des substrats je ne m’exprimerai que pour les espèces caduques (abres à feuilles , en gros et hors azalées).
Aujourd’hui, les substrats drainants se sont imposés. Exit terreaux universels, terres de jardin et compagnie
Tous mes arbres sont rempotés dans un mélange Pumice - akadama - écorce de pin compostée.
Sur une base de 4 volumes de pumice, j’ajoute entre 1 et 3 volumes d’akadama et au plus 1 volume d’écorces compostées.
Tu minimiseras les risques en optant pour un mélange 4 -2 - 0.5 (dans le même ordre que ci-dessus)
si je peux te donner un conseil, ne te casse pas trop la tête avec les substrats. perso j’ai quasiment tout mes arbres dans 100% pumice, et j’ajoute un peu d’akadama au fur et a mesure que je réduit la taille des pot (et la granulométrie). Tout à fait d’accord avec Lanig et Bonsaiphil. En fait le substrat est surtout important à prendre en compte par rapport à la phase de culture / avancement de ton arbre. Pas à son espèce. L’azalée étant sans doute une exception, mais je n’en ai pas. granulométrie plus grosse pour les arbres en culture, reprise, grossissement, plus fines en phase de raffinement.
Même au Japon, l’ utilisation des substrats drainants est récente. On trouve aussi des compositions de substrat à base de tourbe, sable, terre dans le livre de John Naka. Je pense que c’était le résultat de l’ enseignement japonais dans les années 70-80.
Effectivement, maintenant c’est dépassé et beaucoup de conseils expliqué dans les livres de Samson étaient uniquement fait pour que ses clients arrivent à faire survivre leurs arbres assez longtemps.
Ses livres sont sans grand intérêt selon moi aussi.
Je ne sais pas pourquoi Naka parlait de ce type de substrat, mais un article en japonais que j’ai lu faisait remonter l’utilisation de l’akadama aux années 1920.
Pour mes érables et ma glycine, je faisais 50% akadama et 50% pumice + pouzzolane. Je vois que tu mets moins d’Akadama que mois. Je ne savais pas pour les écorces. Une personnes sur albi, qui l’avait fait don de quelques arbres, l’avait donné l’astuce de mettre deux trois fins morceaux de charbons pour éviter que ça pourrisse.
Je pensais avoir compris l’utilité de mettre un peu de « charbon » dans mon mélange mais je m’aperçois que c’est beaucoup plus subtile que ça. Merci de l’avoir éclairer sur cette pratique (que je ne continuerai pas dans mes prochains rempotages du coup).
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