Je me demande qui peut bien acheter des bonsaï « haut de gamme » de nos jours, sachant qu’en cas de gros pépin phytosanaire (ce qui ne peut manquer de se produire à moyen ou long terme), ils finiront dans la cheminée.
Les misérables vermisseaux dont je fais partie, pas scientifique pour un sou, simplement pourvu d'une modeste graine de bon sens, s'en remettent bêtement à ce qu'ils voient: disparition d'espèces d'oiseaux, d'insectes, bousillage de paysages, déforestations sauvages, bétonnage des côtes, malbouffe industrielle, canicules à répétition, fonte des glaciers, pollution de cours d'eau, de l'air, des océans. Pour ces derniers, suffit de prendre un voilier et de tirer un bord de quelques milles, y'a du plastoc et des déchets à gogo.
Alors le glyphosate n'est qu'un épiphénomène, l'arbre qui cache la forêt. Tiens à propos de forêt....heu, nom d'un loukoum, non j'ai pas les stats
On est d'accord, d'ailleurs je ne sais pas quelles solutions les generations futures trouveront pour pouvoir continuer de vivre dans de bonnes conditions sur cette planete, mais je trouve que les medias en France nous cassent les couilles avec leur culpabilisation permanente (ne mangez plus de viande, ne roulez plus, mangez des insectes etc) et les docu findumondiste.. ça m'etonnerait que les habitants des autres pays developpés soient autant martyrisés que nous ^^
Je me demande qui peut bien acheter des bonsaï "haut de gamme" de nos jours, sachant qu'en cas de gros pépin phytosanaire (ce qui ne peut manquer de se produire à moyen ou long terme), ils finiront dans la cheminée.
Si tu vaporises regulièrement du liquidàjin à 5% sur tes arbres, et/ou du bacillus thuri. ou subtilis et/ou de la bouillie bordellaise, tu zigouilles pas mal de bestioles. En plus un substrat bien drainant pour la santé des racines pour limiter les risques de phytophtora. je crois que c'est plutot des erreurs ou des accidents qui nous font tuer les arbres recemment acquis : erreur d'arrosage, rempotage mal fait, coup de vent qui fait tomber l'arbre et casse le pot etc
Oui mais les bacillus tuent certains auxilliaires, pas de ça chez moi.
Des réponses sur le certiphyto ici > http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/exploitation-agricole/creer-ou-ceder-une-exploitation/article/certiphyto-obtenir-le-certificat
En résumé, professionnel oui, mais salarié aussi. Et je ne sais pas du tout à quel point la DRAAF demande et vérifie le secteur dans lequel on travaille...
Au pire, tu peux toujours tenter de dire que c'est pour passer des entretiens auprès de boite demandant ce diplôme...
Et pas forcement besoin de détenir une salle de stockage. Cette salle est obligatoire pour le stade 4 du diplôme, celui pour être vendeur de produit il me semble.
intéressant tout ces commentaires,
tout le monde à un avis, ou ce fait un avis et chacun y va de sa petite étude ou recherche.
A l'heure actuelle ces produits sont autorisé à l'utilisation par les professionnels
c'est la loi et la loi dit
j'ai le droit d'utiliser du glyphosate mais pas le droit d'utiliser du purin d'ortie sur mes fraisiers.
le jour ou la loi changera on s’adaptera, ou pas.
si ça ne convient pas à certain, prenez vous en à vos élus pour faire changer la loi et pas au paysan qui utilise le produit.
Par contre si la molécule est interdite en France, je ne vois pas pourquoi des produits alimentaire étranger, traité avec ce dis produit peuvent rentré en France.
c'est juste un avis de Paysan
pas le droit d'utiliser du purin d'ortie sur mes fraisiers.
C'est faux ...
Et je pense que c'est pour le mieux que les usages diminuent et finissent par "s'eteindre" naturellement... Parce que bon, meme si le glyphosate est sans danger pour l'homme lorsq'utilisé a dose normal et a frequence normale, et avec les protections qui vont bien (oui, ca reste un produit potentiellement dangereux, mais l'ail est aussi dangereux si inhalé a tres haute dose sans protection et tous les jours), ca reste une salete pour les ecosystemes. Et vu qu'on est pas tout seuls sur terre, et qu'on a besoin du reste de la vie sur terre pour survivre nous, il vaut mieux pas tout foirer....
C'est je trouve un probleme recurrent dans ce genre de discussion... il y a plein de raisons d'abandonner le glyphosate, alors pourquoi se focaliser sur la seule (quasiment) pour laquelle les seules preuves avancees sont que des gens comme vous et moi, donc sans competences personnelles ou professionelles en physiologie ou toxicologie - qui sait le mecanisme qui fait qu'un produit est toxique pour l'homme ?- ont trouves qu'il y a un doute raisonable pour penser qu'il y a un lien entre les maladies des plaignants et leur usage de pesticide. En gros, le glyphosate est mauvais parceque 12 personnes tirees au hasard ont pense a un moment precis qu'il l'etait. Alors que par contre, pas mal d'etudes fiables (independantes des lobbies industriels et ecolo, bien designées, etc) ont montré les dangers pour l'environnement... meme chose pour les OGM, pour le nucleaire, pour les plastiques, etc... y a toujours un argument foireux qui se retrouve au coeur des arguments.
Je vais recuperer une parcelle de jardin ouvrier bientot, et il n'y aura pas de pesticides dedans.... mais en meme temps, je ne vis pas de mes recoltes. SI je perds tout a cause d'une maladie, j'irais au marché acheter mes legumes....
Entièrement d'accord avec cette réponse, merci. Se baser sur les raisons prouvées d'abandonner le glyphosate et arrêter les mauvais arguments. Merci :)
C'est faux ...
Bein jusqu’à présent les bidons de purins d'ortie non pas de numéro d’agrément.
et donc , pas de numéro, pas d’autorisation d’utilisation pour les professionnels .
Tu cultives des fraisiers à titre proffessionel ?
Autre question, hors débat sur l'interdiction, si quelqu'un de la FFB passe par là... serait-il possible de mettre à jour la fiche BM4S1D?
J'ai commencé à faire le tour des produits indiqués et pas mal sont interdits depuis des années (un des produits était déjà interdit en 2003, avant la publication de la mise à jour de 2004).
On est d'accord, d'ailleurs je ne sais pas quelles solutions les generations futures trouveront pour pouvoir continuer de vivre dans de bonnes conditions sur cette planete, mais je trouve que les medias en France nous cassent les couilles avec leur culpabilisation permanente (ne mangez plus de viande, ne roulez plus, mangez des insectes etc) et les docu findumondiste.. ça m'etonnerait que les habitants des autres pays developpés soient autant martyrisés que nous ^^
Je pense qu'il faut rester décomplexé et adapter son mode de vie de la façon dont on le souhaite, dont on le peut, et c'est tout.
L'écologie c'est bien, mais je me méfie de l'écologie politique et de ses idéologues toujours prêts à donner des leçons. Entre une aubergine bio produite en serre au Pays Bas et une aubergine non bio du maraîcher du coin, j'hésite pas, je choisi le maraîcher. Et elle aura bien meilleur goût, traitée certes mais sans excès. Et en discutant avec le maraîcher, on s'aperçoit qu'il n'utilise aucun produit phyto ou très peu, mais que le label bio l'emmerde. Pareil pour les tomates. C'est encore la saison, celles produites à 2km de chez moi en Normandie sont moches, crevassées, mais elles ont 100 fois meilleur goût que les bio produites hors sol par Saveol en Bretagne et qui auront fait 600km. Quant à la viande, c'est pareil, je connais mon boucher et je sais d'où elle vient, maxi 20 km. J'ai la chance de pouvoir faire la cuisine moi-même à tous les repas, et je ne bouffe que très rarement des produits transformés issus de l'agro-industrie. Et je ne vais plus au supermarché que pour les produits hors alimentation.
A mon avis, adapter sa consommation est assez facile, sans pour autant débourser plus, et en mangeant mieux. Ce sont des petits gestes de consommateurs qui vont transformer la société et pas les grands discours.
Je pense qu'il faut rester décomplexé et adapter son mode de vie de la façon dont on le souhaite, dont on le peut, et c'est tout.
L'écologie c'est bien, mais je me méfie de l'écologie politique et de ses idéologues toujours prêts à donner des leçons. Entre une aubergine bio produite en serre au Pays Bas et une aubergine non bio du maraîcher du coin, j'hésite pas, je choisi le maraîcher. Et elle aura bien meilleur goût, traitée certes mais sans excès. Et en discutant avec le maraîcher, on s'aperçoit qu'il n'utilise aucun produit phyto ou très peu, mais que le label bio l'emmerde. Pareil pour les tomates. C'est encore la saison, celles produites à 2km de chez moi en Normandie sont moches, crevassées, mais elles ont 100 fois meilleur goût que les bio produites hors sol par Saveol en Bretagne et qui auront fait 600km. Quant à la viande, c'est pareil, je connais mon boucher et je sais d'où elle vient, maxi 20 km. J'ai la chance de pouvoir faire la cuisine moi-même à tous les repas, et je ne bouffe que très rarement des produits transformés issus de l'agro-industrie. Et je ne vais plus au supermarché que pour les produits hors alimentation.
A mon avis, adapter sa consommation est assez facile, sans pour autant débourser plus, et en mangeant mieux. Ce sont des petits gestes de consommateurs qui vont transformer la société et pas les grands discours.
Sans parler que le Label "Bio" a un coût. C'est aussi un business.
Mon beau frère achète et torréfie du café. Pour celui qui vient du pérou, il n'a aucun intermédiaire entre la coopérative (en plein milieu de la cordillères des andes) et lui (en centre bretagne). Tous les étés il va au pérou (madame est péruvienne aussi), prend l'avion, puis le bus pour retourner à la coopérative, trouver d'autres paysans, leur proposer de passer au bio ect ... L'intention est bonne (le café aussi).
Par contre, va demander à une coopérative péruvienne de payer X milliers d'euro pour avoir un label bio, ou un label commerce équitable. Du coup, il est sur de son café (qui pousse à l'ombre des arbres pour éviter de perturber les migrations des oiseaux (voir label Bird Friendly)) mais il n'a pas le droit de dire que c'est du bio, et on sait que c'est de l'équitable, mais pareil, pas le droit de communiquer la dessus parce qu'ils n'ont pas forcément les moyens de payer.
C'est bien le bio. après, faut pas oublier que c'est un gros business aussi. La bas, et ici.
Et pour le commerce équitable, ca veut plus rien dire, vive Max Havelaar ...
Du coup, chez moi, on privilégie le local au bio. On a la chance d'avoir une ferme (bio sans label) "ouverte" à 100m de la maison. Ils proposent leurs produits, et ceux des autres fermes alentours.
Quant à la viande, c'est pareil, je connais mon boucher et je sais d'où elle vient, maxi 20 km. J'ai la chance de pouvoir faire la cuisine moi-même à tous les repas, et je ne bouffe que très rarement des produits transformés issus de l'agro-industrie. Et je ne vais plus au supermarché que pour les produits hors alimentation.
A mon avis, adapter sa consommation est assez facile, sans pour autant débourser plus, et en mangeant mieux. Ce sont des petits gestes de consommateurs qui vont transformer la société et pas les grands discours.
Pareil pour la viande... j'achète ma viande (porcine et bovine) à un éleveur/producteur familial local qui contrôle toute la chaine de la naissance de l'animal à mon frigo (hors abattage de l'animal). La viande est d'une qualité incroyable, le jambon est fait à l'ancienne sans conservateur. Je cherche encore un équivalent local pour le poulet, la dinde et le canard.
L'agriculture est un domaine très complexe.Tout comme il existe différentes formes d'agricultures conventionnelles, il existe différentes formes d'agricultures bio.Pour le bio les règlements ainsi que les produits utilisables sont consultables.Il faut savoir que bon nombre de producteurs bio en circuit court ne traitent pas par éthique d'une part et à cause d'une question de moyen car traiter coute très cher.Pour certains ils s'en sortent bien ce qui n'est pas le cas de tous.C'est une profession très difficile à bien des égards pas que d'un point de vue physique.
Y a un point dont on ne parle pas assez, le facteur entropique, je vous laisse chercher des infos sur ce thème assez abstrait pour beaucoup notamment sur le deuxième principe de la thermodynamique.En gros pour vivre voir survivre l'homme doit dégrader son milieu ainsi que les équilibres existants.Là on est pas dans le domaine de l'idéologie, c'est scientifique ...
L'art du bonsai est un art qui glorifie la nature.Hors pour produire certains produits, il faut extraire les matières premières, construire des usines, faire des réactions chimiques qui ont besoins d’énergie.En gros on crée du désordre dans un système équilibrée entre autre à cause de l'énergie une des conséquences est le réchauffement climatique qui engendre la dégradation du système et des écosystèmes cad qu'on dégrade la nature.Acheter ces produits même si on les utilise peu c'est contribué à la dégradation du système donc de la nature
Du coup on voit là apparaitre ce que l'on nomme une contradiction ou une dissonance ...a chacun d'agir en son âme et conscience ...Et c'est aussi vrai pour pleins de produits que nous utilisons.
Je suis issu de x générations de paysans et de marins, notre attachement à la terre est très fort.Un des soucis qu'on rencontre c'est que lorsqu'on parle de ça avec un agriculteur ça revient à mette en cause l'individu car c'est lui qui a fait ces choix à un moment donné en son âme et conscience.Faut aussi savoir contextualiser les choses, le model enseigné est le model conventionnel en majorité, ça veut pas dire que ce soit le bon, c'est un choix politique qui a été fait à une époque et dans un contexte donné.Nous sommes tous les victimes d'un système et nous devons nous entraider.Les temps et les contextes évoluent aussi.Si on veut pouvoir continuer à faire du bonsai à l'avenir ...
Tu cultives des fraisiers à titre proffessionel ?
oui
Je sais pas s'ils sont vrai mais on voit apparaitre des scénarios à + 7°C en 2100, ça semble loin, c'est juste une vie de plus que la notre ...autant dire rien une paille
[Ironie on]
Il y a pas que du négatif. Ma maison sera au bord de l'eau et la bretagne sera bien plus chaude mais encore vivable. Les sudistes seront dans une zone invivable (pour moi), équivalent au sud espagne/magreb aujourd'hui. -7° et l'eau montera d'environ 10m. Je passerais de 30 minutes à 12 minutes de l'Ocean, on sera bien.
[ironie off]
Pour rester dans le même esprit…
Corto à raison, pour vivre l’homme doit dégrader son milieu. Aucun homme n’a une empreinte écologique neutre. L’homme est donc un virus mortel pour la nature.
Heureusement il existe des remèdes pour lutter contre ce virus.
Le glyphosate en fait partie.
Y a un point dont on ne parle pas assez, le facteur entropique, je vous laisse chercher des infos sur ce thème assez abstrait pour beaucoup notamment sur le deuxième principe de la thermodynamique.En gros pour vivre voir survivre l'homme doit dégrader son milieu ainsi que les équilibres existants.Là on est pas dans le domaine de l'idéologie, c'est scientifique ...
Convoquer la thermodynamique et l'entropie ici me semble un peu osé. OK, le principe d'augmentation de l'entropie dit que le dentifrice, une fois sorti du tube ne rentrera jamais tout seul dedans, mais pas que l'homme DOIT degrader son milieu pour survivre. Dans un système fermé oui, le désordre augmente, et tout fini toujours en chaleur. Mais la biosphere n'est pas un système fermé, et heureusement, elle reçoit de l'energie solaire (totalement exterieure) et de la chaleur issue de la degradation des elements radioactifs dans le noyau terrestre (qu'on peut considerer comme externe). Il y a donc un flux continu d'energie qui nous arrive, que l'on pourrait tres bien utiliser. Pour créer des choses (donc de l'ordre) l'homme doit utiliser de l'energie (pour contrebalancer la tendance naturelle a l'augmentation de l'entropie), mais pas forcement du pétrole (qui est d'ailleurs du "soleil d'hier"). Les plantes y arrivent tres bien, en utilisant l'energie solaire pour la photosynthèse (i.e. la construction de molecules/sucres complexes).
Qu'on ai choisi d'utiliser le soleil d'hier plutôt que celui d'aujourd'hui pour construire notre monde ne veut pas dire qu'il n'y avait/a pas d'autres solutions :-)
Oui néanmoins mais c'est une thèse qui existe et dont j'estime qu'il faut aussi avoir conscience pour nourrir sa réflexion, il existe de multiples éléments d'informations sur le domaine.considérer la problèmatique sous d'autres angles de vue peu aussi être intéressant.La terre est finie en terme de dimensions et de ressources. @+...