La Kusathèque de Phil

Un spécialiste de la photo pourrait-il m'expliquer pourquoi j'obtiens toujours un halo autour des zones très blanches et très éclairées quand elles sont sur un fond très sombre ?

La mise au point de la distance me semble pourtant bonne à considérer les feuilles....

 

 

Aberration chromatique, en photo.

Courant avec des objectifs de mauvaises qualité, ça dépend aussi de la focale et/ou de l'ouverture. Le phénomène arrive d'autant plus facilement avec des sujets très contrastés (ce qui est le cas ici).

Je te laisse chercher pour plus d'infos ;)

Pas mieux. Après pour la plupart des objectifs, la qualité optique est souvent meilleure quand tu fermes le diaphragme de quelques cran par rapport à son ouverture maximum. Donc la si tu shoot à pleine ouverture (disons f2,8), tu devrais avoir moins d’aberration chromatique en fermant un peu le diaphragme (disons f5,6 ou un peu plus)

De même, les défauts optiques sont souvent plus prononcés « dans les coins ». Plus vrai pour les phénomènes de distorsions mais je pense que c’est aussi le cas pour le phénomène d’aberration chromatique. Là, ta fleur se retrouve en bord de cadre donc où les défaut optiques sont plus prononcés. Bien sûr, si c’est bien le cadrage d’origine, hein! Tu pourrais donc cadrer plus large pour que la fleur soit plus au centre à la prise de vue  puis recadrer en post prod comme il te plaît.

 

En plus les hautes lumières sont « cramées ». Ça aide pas...

essaye de faire la mesure de la lumière en mode spot ou pondérée centrale sur les fleurs pour qu’elles soient exposées correctement. quitte à corriger l’exposition de + qq IL pour éviter de te retrouver avec des teintes sombres toutes « bouchées »

de toute façon, sur des sujets très contrastés, tout est histoire de compromis. Impossible d’exposer correctement les zones claires et sombres en même temps.

 

Généralement les icônes [•] ou [(•)] en ce qui concerne le mode de mesure de la lumière

 

ca fera peut être pas des miracles, mais ça devrait quand même améliorer le phénomène.

Entre temps j'ai eu l'occasion de faire part de ce halo à un copain plutôt averti des choses de la photographie. Il a vu la prise de vue et se rendant compte que c'était une photo en extérieur, il m'a posé une question :

 

"Est ce qu'il y avait du vent au moment de tes photos ?"

 

Et là je suis me suis senti plutôt con, car il y avait pas mal de vent effectivement ce jour-là !

La fleur au bout de sa hampe bouge à la moindre brise alors que la verdure sur des tiges moins longues y est moins sensible.

 

J'avais écarté les aberrations chromatiques : je n'ai pas de liseré vert ou violet , juste un flou

Non mais !! Un objectif de mauvaise qualité !!

Ceci dit, adapter le réglage du diaphragme est une information intéressante de même que celle qui tend à éviter les valeurs extrêmes de focale, donc de zoom.

un flou de bougé qui ne se verrait que sur la fleur et avec sans doute une vitesse d'obturation plutôt faible au vu de la luminosité? En plus, si je vois bien ce qui te chagrine, ton halo est vachement régulier sur tout le tour de la fleur. Sceptique je suis quand même...

 

Je reste persuadé que dans le cas présent le problème vient de la surexposition de tes fleurs qui sont totalement cramées (la compression pour passage au format web n'aide pas non plus)

Si ça peut aider à diagnostiquer quelque chose ou à pointer le peu d'intérêt que je porte au raffinement des réglages, j'ai consulté des métadonnées de la photo au halo fantomatique

La photo a été prise avec un tripode

 

EXIF (extraits)

Camera Model Name      Canon PowerShot SX280 HS    

Exposure Time      1/125    

F Number      6.8    

ISO      200    (c’est peut être un peu faiblard ?)

Shutter Speed Value      1/125    

Aperture Value      6.8    

Focal Length      90.0 mm    

Max Focal Length      90 mm    

Min Focal Length      4.5 mm    

Max Aperture      6.8    

Min Aperture      8    

Shooting Mode      Aperture-priority AE  

Iso 200 c'est pas tant le pb. tu peux monter à 400 sans soucis cependant pour gagner un peu de vitesse. Surtout que à 1/125 ça commence à être juste pour pas avoir de flou de bougé vu que tu es à fond de zoom.

 

T'es quand même sur un appareil avec un zoom x20. Forcement avec une telle amplitude, la construction optique est pleine de compromis. Ne t'en déplaise, c'est bien pratique, mais aucun photographe digne de ce nom ne considèrera une optique de ce genre comme réellement qualitative. C'est en revanche un petit couteau suisse qui à ses avantages.

 

en plus tu le pousses dans les retranchements là : t'es à fond de zoom et à l'ouverture max de cette focale. En gros pile dans la zone où le rendu sera le moins bon. Tu rajoute une scène hyper contrastée avec de la lumière un peu dure par dessus. Le rendu final ne m'étonne pas du coup.

 

Pour moi : ne zoome pas autant, ferme un peu le diaphragme, fait la mesure de l'exposition sur ta fleur en mode pondéré centrale si ton appareil le permet (j'imagine que tu devais être en multizone là) et monte un chouia les iso si tu vois que la vitesse est un peu basse. Mais bon, toujours moins pratique à faire sur un compact que sur un reflex où tous ces réglages se font en touche directe sans passer par les menus...

+1...

Clement a tout dit !

 

Et puis si tu regarde bien tes photos, tu discerneras quand même des franges de couleurs qui ne sont pas les mêmes à gauche et à droite de tes fleurs... (orange à gauche, bleu à droite)

Si ce n'est pas aussi marqué que ce que tu as pu regarder sur des exemples sur internet, c'est peut-être parce-que ton appareil applique un traitement d'image automatique et essaye de corriger de lui-même les défauts. Mais comme l'a dit Clement, tu lui en demande trop par rapport aux conditions de prise de vue, là...

 

2 trucs à rajouter, en plus de tous les (bons) conseils de Clement :

1) tu peux aussi photographier en RAW (si toutefois ton appareil le permet) et retraiter toi-même tes images dans un logiciel spécialisé.

Beaucoup plus long et complexe, mais meilleurs résultats... Faut avoir envie de plonger dedans, mais vu que tu ne sembles apporter que "peu d'intérêt (...) au raffinement des réglages", il vaut surement mieux rester sur ce que t'as dit Clement.

2) si besoin, utilise un pied (ou n'importe quoi qui stabilise ton appareil) et shoote sur retardateur, pour être plus confortable sur les vitesses d'obturation (si y'a pas trop de vent...)

. Mais bon, toujours moins pratique à faire sur un compact que sur un reflex où tous ces réglages se font en touche directe sans passer par les menus...

Merci pour tes conseils. J'en tiendrais compte et tant pis pour le bokeh.

Je pense qu'il faut avoir les appareils qu'on mérite.

Je pourrais investir dans un reflex pour retrouver les joies de mon vieux OLYMPUS OM1, Mais je ne pense pas être assez bon en photo.

Et puis un compact quand on fait du yamadori c'est tout de même plus pratique pour des photos de repérage. Là aussi je regrette mon MINOX.

 

Idem pour mon vélo à 2500 €. J'ai des copains de route avec des engins qui coutent plus que le double, mais ils ne pédalent pas mieux que moi.

 

en plus tu le pousses dans les retranchements là : t'es à fond de zoom et à l'ouverture max de cette focale. En gros pile dans la zone où le rendu sera le moins bon. Tu rajoute une scène hyper contrastée avec de la lumière un peu dure par dessus. Le rendu final ne m'étonne pas du coup.

Je m'en rends compte maintenant.

 

Et puis si tu regarde bien tes photos, tu discerneras quand même des franges de couleurs qui ne sont pas les mêmes à gauche et à droite de tes fleurs... (orange à gauche, bleu à droite)

J'ai regardé de plus près les photos hier, et effectivement, tu as raison : comme toi j'ai vu clairement les aberrations.

Je ne crois pas que l'appareil procède à un traitement automatique dans ce cas

Oui , je sais, le format RAW, permet des manip plus sioux en post production. L'appareil le permet. Mais bon je me suis exprimé ailleurs sur PB àpropos de cette pratique....

 

2) si besoin, utilise un pied (ou n'importe quoi qui stabilise ton appareil) et shoote sur retardateur, pour être plus confortable sur les vitesses d'obturation (si y'a pas trop de vent...)

J'ai utilisé un pied et j'ai utilisé le retardateur pour les prises de vues ci dessus. J'ai même l'habitude de me munir d'un parapluie pour éviter le soleil sur l'objectif. Je ne suis pas non plus entièrement de la dernière pluie  :-)

 

Apres, pas forcé d'investir dans un reflex non plus.

 

Tu as des compact très très performant en terme de qualité d'image qui te permettent de faire de la belle photo. Seulement, c'est souvent un poil plus cher (sans être déconnant non plus) et surtout c'est souvent des appareils beaucoup moins ambitieux en terme de focale. Des zoom x5/x6, équivalents 18-105mm, c'est déjà bien raisonnable et te permet de shooter beaucoup de scènes de la vie de tous les jours. Encore moins d'amplitude et tu gagne encore en qualité...

 

Là, ton zoom c'est quand même un équivalent d'un 25-500mm!!! Dans un boîtier qui tient dans ta poche… Le 300 : 2.8 que j'utilisais pour de la photo ornitho, fallait presque le tenir à deux mains...

Le Geranium sanguineum (Géranium sanguin, Sanguinaire, Herbe à becquet, Bec de grue) est décidément une espèce autochtone à privilégier en kusamono tellement son adaptation au pot, sa résistance aux aléas climatiques ou encore son extension, années après années, quand il est confiné sont remarquables.

Photos d'avant-hier

322880

IMG_2778.JPG

répétition, Tu nous l'a présenté dans le message #19   ;-)

répétition, Tu nous l'a présenté dans le message #19    ;)

Il n'y a pas de répétition dans le monde végétal.

Si c'était le cas 9 photos sur 10 sur ce forum seraient des répétitions !

 

Au passage quelques Kusamono que j'ai perdus cette année et dont vous n'aurez plus à subir les "répétitions"

 

Armeria maritima

322895

La racine est essentiellement un pivot important d'où partent des radicelles et la verdure forme comme un parapluie au dessus de cette racine principale. En rempotant ce printemps j'ai coupé légèrement la grosse racine et plouf :spb110: :spb32:

 

Fougère qui était en culture depuis 2014

322896

 

Véronica officinalis également en culture depuis 2014 et qui n'avais jamais été rempotée

322897

Celle-ci je la regrette particulièrement. Mais je recommencerai avec cette espèce.

Belle collection!

C’est très contagieux, non? J’imagine bien quelques une de mes plantes en situation.

Par contre, Comment gère t-on l’arrosage d’une collection comme la tienne, tu as un arrosage auto, ou tu es menotté  à ton arrosoir en été! ;)

@fraid

Rien de spécial concernant l'arrosage : je les arrose avec mes bonsaïs, sauf quelques espèces qui ne supportent pas de traces de calcaire. En gros c'est une fois par jour le soir.

 

Je possède un système d'arrosage automatique qui fonctionne par aspersion, mais je ne l'utilise que lorsque je m'absente plus de deux jours. Je préfère arroser à la main.

 

J'ai testé l'année dernière une technique utilisée et présentée sur PB par Lepiou. Il tapisse le fond du bac qui reçoit ses Mame d'une couche de mousse synthétique qui retient l'eau un moment. Cela m'a paru une excellente idée, meilleure que celle qui consiste à déposer les pots sur un lit de pouzzolane. J'avais déjà essayé cette dernière et certaines de mes plantes ont pourri par la racine. 

Une nappe synthétique non-tissée absorbante (Serpidou , super-marcher Match) disponible en 50x60cm et placée au fond du bac donne de bon résultats. C'est très stable et très absorbant. À partir de juin seulement.

......................................................

 

Je vous avais présenté mon pot d'Hippocrepis comosa (Hippocrépide à toupet ou Fer à cheval) l'année dernière juste après son prélèvement. Il y avait trois pieds dans le pot, deux ont péri cet hiver. Je ne l'ai pas assez arrosé en fin d'hiver en voulant tenir compte du fait qu'elle aime les sol plutôt sec.

 

Voici les photos du jour du même pot avec son unique pied florissant

 

322918

ok, merci pour ces infos qui pourraient m’être utiles si je fais le pas un de ces jours!

Bizarre quand même le pourrissement des racines dans de la pouzzolane... le plateau dans lequel reposait la pouzzolane était troué j’imagine. Ça s’est bouché ?

L'inflorescence de Hippocrepis comosa est une forme d'ombelle chaque fleur étant au sommet d'un heptagone régulier.

Ce polygone régulier à 7 cotés est le plus petit polygone NON constructible (règle +compas).

Là où Homo sapiens a parfois du mal, le monde végétal se débrouille très bien.

 

322929

 

Ceci n'est qu'un exemple - parmi beaucoup d'autres - d'espèce qui fait des mathématiques.

La Sabine des Baléares (Arenaria balearica) dans un pot à crème brûlée dont je tairai la marque mais qui est délicieuse..

323077

J'ai pris soin de percer le pot, bien sûr .

Ce pot ne serait-il pas un peu gélif tout de même ? La crème brûlée étant rarement une crème glacée !!!

Ce pot est effectivement gélif. :spb102:

Quand j'ai installé cette plante, je n'avais plus de pots à Kusamonos plats et peu profonds disponibles. J'ai paré au plus pressé.

Comme son nom l'indique cette espèce ne supporte pas les grands gels et elle est une des rares que j'abrite quand ça devient trop dur. Cela minimise les chances de rupture de la poterie.

Si le pot venait à se fendre malgré tout, je ne serais pas mécontent de m'empiffrer une fois de plus de crème brulée pour le remplacer. :spb148: