Tes anémones sont vraiment très belles, plus colorées et plus trapues que les miennes. Est ce que c'est dû à la variété naturelle, ou au fait de l'installation en pot depuis plusieurs années?
Après le flétrissement des feuilles, dans quelles conditions conserves-tu tes pots, en terme d'arrosage surtout? Amendement, engrais?
Tes anémones sont vraiment très belles, plus colorées et plus trapues que les miennes. Est ce que c'est dû à la variété naturelle, ou au fait de l'installation en pot depuis plusieurs années?
Il s'agit effectivement de l'espèce type. Je n'ai pas observé de diminution de la hauteur des hampes florales avec le temps et leur taille est approximativement la même que celle des copines que j'admire actuellement dans leur milieu naturel.
Après le flétrissement des feuilles, dans quelles conditions conserves-tu tes pots, en terme d'arrosage surtout? Amendement, engrais?
Après flétrissement des fleurs le pot se trouve dans une position mi-ombre. Je ne leur administre aucun traitement spécial. Je les laisse venir en graine comme le montre le tout premier message de ce fil.
Elles sont arrosées (quotidiennement en été) avec de l'eau du réseau qui est un peu calcaire ici. Or c'est une plante calcicole. Bref elle a droit à un traitement standard.
Les amendements :
Tu soulèves là une question épineuse et qui dépasse largement cette espèce. Je ne sais pas bien comment et à quelle fréquence engraisser mes Kusamonos (1). Si c'est clair pour des espèces du genre Sedum par exemple (engrais=zéro), ça l'est moins pour d'autres. Si bien que dans le doute je n'engraisse quasiment pas.
L'anémone pulsatile pousse de toute manière sur des sols pauvres. je pense donc que dans ce cas particulier je ne fait pas d'erreur en la mettant au régime.
(1) Les avis de tous les Kusamoneux seraient vraiment la bienvenue ici
L'ail des ours pointe déjà ses jeunes et tendres feuilles
Les troènes commencent à déployer leurs petites feuilles
Comme on voit, je me résous à des promenades en plaine, tendinite du talon d'Achille oblige.
L'autre jour, donc, j'étais surpris par l'omniprésence d'une délicate fleur bleue à côté de l'ail des ours. Il y en avait vraiment plein et elle ne dépassait pas les 10cm. Je prélève cette plante bulbeuse pour voir.
En rentrant je passe à l'identification. Résultat : Scilla bifolia . Aucun statut de protection. Elle aime les terres argileuses plutôt calcaires. C'est une espèce de sous-bois, position mi-ombre de préférence.
Il eut été preferable de verifier son statut de protection avant de la prélever.... :spb79:
Quand il y en a une dizaine au mètre carré et ce dans tout le sous bois d'une forêt de plus de 100 Ha on peut cueillir sans mauvaise conscience.
Ta posture pose problème : Constituer un herbier a toujours été, et est encore, une activité propre à découvrir le monde végétal. Des générations entières depuis des temps immémoriaux se sont livré à cette occupation. On doit la conseiller à tous les éducateurs (parents, enseignants etc...) pour sensibiliser nos têtes blondes aux choses des plantes.
Adopter ton point de vue serait alors rédhibitoire. On voit mal comme on pourrait expliquer à un gamin(e) enthousiaste de revenir un seconde fois pour chaque brin d'herbe et procéder au prélèvement.
Y a des limites !
Y a surtout des manières plus intelligentes et plus pédagogiques pour sensibiliser aux plantes en danger.
Jamais essayé en pot mais en nature, c'est sol frais et riche en humus. Soleil en hiver et au printemps, mi ombre en été.
Tu veux dire que pour faire un herbier, tu prends tout ce que tu trouves et tu identifies ensuite ??
Depuis un certains temps, il existe des flores, certaines portables, la plupart adaptées a quasiment tous les environnements. Avec une flore en poche, on peut savoir ce qu'on collecte avant de le collecter (et accessoirement savoir se servir d'une flore, une competence intellectuelle qui fait intervenir plusieurs mécanismes différents bien utiles pour developper la curiosité).
Je troupe que pour quelqu'un qui reprend tout un chacun sur la legislation liée au prélèvements, au images, et au reste, tu t'autorise bien des largesses....
Je suis un peu perplexe. Le pot que l'on voit ci-dessus comporte 3 plants et années après années un seul fleurit alors que tous les trois font de belles feuilles. J'ai pourtant bien veillé à ce qu'il y ait du substrat jusqu'au collet.
Oui et à plus d'un titre. Indépendamment de sa précocité dans la saison, de ses qualités esthétiques, ou de sa capacité à produire une infinité de variétés et cultivars, elle est la parfaite illustration de la théorie des signatures.
On la nomme « Hépatique » par similitude de ses feuilles trilobées avec les lobes du foie. Depuis le Moyen Âge, apothicaires, médecins ou herboristes ont donc considéré en vertu de cette théorie qu’elle soignait les affections de cet organe.
Un bel exemple qui illustre comment les croyances religieuses ont été un frein au progrès. L’idée qu’un hypothétique dieu donne des signes (signature) pour trouver la voie de la guérison dans la nature a perduré dans la nomenclature vernaculaire avec des plantes comme la pulmonaire ou la vipérine.
Les plantes aphrodisiaques le sont uniquement par leurs ressemblances avec les parties génitales (racine de ginseng, racine de satyrion) et non pour leurs réels effets !
Orchis veut simplement dire "couille" en grec ancien. Alors quand une femme vous dit qu'elle adore les orchidées ....