ça tombe mal , j'espère que ça va aller
Très réussi
taillé par mon fils de 9 ans ... juste un peu de ramif à refaire :-)
Après-midi au soleil, depuis que le temps lui durait !!!
Magnifique Sylvestre!!!
Petite question sur ton rempotage, tu as mis un coup de scie à ton pain racinaire c'est ça?
En fait non, cet arbre est en pot depuis plus de 20 ans et les racines nourricières partent près du tronc. son dernier rempotage date de 2009 et il a chignoné sévère!!
J'ai tiré la galette au croc et coupé les racines en amont.
Voici un yamadori de buis qui était dans une caisse de polystyrène depuis quelques années (5/6 ans). Peu de radicelles lors du prélevement ...
Rempoté en début de mois dans une autre caisse plus petite :
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quercus suber,
avant apres rempotage.
olea
salut, desolé pour le hors sujet, mais il a l'air carrément super ton hêtre lolo68!!
Arfff disons qu’il à un peu changé depuis la photo…
J’ai décidé de partir sur un projet à plus long terme,
du coup il à perdu au moins 40 cm en hauteur
Un autre prélevé au même endroit ce printemps et qui a bien repris…
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Arbutus unedo
pour illustrer la technique que j'ai essayé d'aborder ici:
http://www.parlonsbonsai.com/forums/index.php/topic/64837-pre-bonsai-pinus-sylvestris/page-5
Voici le rempotage d'un Arbutus unedo, un persistant méditerranéen.
Le rempotage aurait pu sembler compliqué: un pot à bord rentrant, une espèce persistante qu'on ne peut pas tailler n'importe où (en tout cas dans le nord), un arbre déjà un peu avancé, une motte très dense... c'est pourtant un rempotage tout à fait basique qu'il faut savoir faire, sinon on se prive de la possibilité de "calmer" les arbres et de les faire pousser fin.
Remettre un arbre en culture, c'est parfois nécessaire pour en faire un bonsai. Savoir faire un rempotage, c'est toujours nécessaire pour faire un bonsai.
--avec un outil tranchant (scie couteau serpette spatule...) couper le centimètre externe.
çà vous évitera de vous prendre la tête! et de tirer et faire craquer les racines. c'est moins traumatisant de couper que de trifouiller pendant deux heures et demi pour essayer de ne rien abîmer... en l’occurrence, avec un pot à bord rentrant c'est la seule façon rapide (que je connaisse) de garder l'arbre et le pot.
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une fois que c'est fait,
-- il n'y a plus qu'a décompacter plus ou moins selon la réponse qu'on veut obtenir. Plus je veux que l'arbre pousse plus je nettoie la motte.
et je fais bien attention de ne pas laisser sécher les fines racines de la motte en la trempant dans l'eau régulièrement.
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une fois que j'ai obtenu la motte qui me va,
-- Je taille mon arbre. Attention, ces deux actions ne sont pas indépendantes l'une de l'autre. Je ne taille pas la motte en fonction de l'aérien ni l'aérien en fonction de la motte, c'est un compromis... Jusqu’où puis-je aller dans les racines pour les améliorer, sans avoir à "dévaluer" le haut? Et vice versa.
il faut prioriser. Ici, c'est un arbutus, si je ne taille pas court, il va s'allonger sans grand espoir de bourgeonnement intérieur, donc je vais le tailler court. Comme je vais le tailler court, je vais vouloir qu'il pousse un peu plus qu'avant rempotage, pour pouvoir le pincer et le faire ramifier avant d'atteindre de nouveaux l’extérieur de sa silhouette.
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--ensuite un bon petit nettoyage
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---Puis vient le moment du choix du pot. On a beau avoir tout prévu, le choix definitif du pot ne peut se faire (en ce qui me concerne) que en en essayant plusieurs.
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une fois le pot choisi et prêt, je retaille proprement, avec des bons ciseaux cette fois, les coupes des racines.
Ah, l’arbousier… j’adore cet arbre et sa superbe écorce. Y’en a des tonnes dans la forêt autour de chez moi.
Tu le remportes pas un peu tôt? Pour en avoir discuté avec un pepinieriste de mon coin, il me disait que ça se traitait un peu comme l’olivier. A travailler quand il commençait à faire chaud quoi.
ça fait plaisir de voir que tu as un peu de temps à consacrer à tes arbres mon poto!
Salut le bleu, moi aussi ça me fait plaisir!
Mais j’ai vraiment pas beaucoup de temps.
C’est pour ça, clement34, que je rempote maintenant.
Comme souvent c’est un compromis. c’est maintenant ou jamais cette année. . Et comme je suis vraiment pas du genre à rempoter trop souvent, il fallait que je le fasse.
Acer palmatum
Un autre rempotage, cette fois avec un arbre que je ne veux pas voir pousser fort.
Donc j’ai moins démêlé la motte, j’ai utilisé un subsrat plus fin et j’ai moins taillé l’arbre.
A part ça, toujours la même méthodologie. Même si le arbre sort sans problème de son pot, je coupe le centimètre externe de la motte pour ne pas me prendre la tête.
Puis je décompacte, j'humidifie régulièrement , je brosse et nettoye, je taille, je choisis le pot, je reprends les racines avec des ciseaux aiguisés et c'est parti.
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…
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un dernier exemple de rempotage, encore dans un objectif diffèrent.
cette fois il s'agit d'un arbre à reconstruire. Je vais donc m'attacher à le remettre sur la bonne voie, en mettant la motte à nu pour bien voir ce que je fais.
Comme c'est un Punica granatum, il fait des longues racines peut ramifier, et qui correspondent à des veines précises par dessus le marché. Il faut donc trouver le bon compromis entre améliorer les racines pour le futur, et ne pas déséquilibrer l'alimentation des différentes veines! Faut prendre son temps!!
L’arbre à reconstruire suite à la perte du sommet. Plus le retrait de sève qui va avec.
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On sort l’arbre du pot et on nettoie patiemment les racines jusqu’a pouvoir voir ce qu on fait.307861
Je taille patiemment jusqu’à faire apparaître la structure des racines en dégageant bien le dessous du tronc et les zones entre les grosses racines pour faire de la place pour les nouvelles. 307865
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Puis pour répondre à la objectif (reconstruire) j utilise un pot de culture et un substrat stable et relativement gros.
N’en déplaise à certains les techniques basiques japonaises sont efficaces pour ne pas prendre de risques inutiles. Faire un gros monticule de substrat dépassant dy pot permet, en gigotant bien l arbre en place, d’éviter facilement les poches vides sous les racines.
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Maintenant faut le reconstruire, il est paré pour pousser fort.
**Racines peu ramifiées** (désolé pour l'orthographe et la qualité des photos)
Avec ces trois exemples de rempotages différents, j'ai essayé de mettre en évidence le fait que le rempotage d'un arbre doit répondre à un objectif et doit tenir compte des spécificités de l'espèce.
Il faut aussi tenir compte des capacités de celui qui fait le rempotage. Faire une taille avec laquelle on est confiant, utiliser un pot, un système d'attache, un substrat avec lesquels on est confiant!
Pour être complet, j'ajouterai que si j'en avais eu le temps et/ou la nécessité, j'aurai posé les ligatures, travaillé les bois morts, fait des autogreffes (sur les arbres sans résines), posé des marcottes etc., durant cette opération de rempotage.
Faire tout ce qu'il y a à faire sur l'arbre pour que le reste de sa saison lui soit bénéfique au maximum .
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Pour ce grenadier par ex je me suis concentré sur les racines, j’ai réduit une longue racine arrière qui était disproportionnée par rapport au reste du nebari.
On la voit sur cette photo elle allait jusqu’à toucher le pot.
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Je l’ai réduite comme ceci
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Avec plus de temps j’aurais aimé M occuper du bois mort.
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ce sera pour une prochaine fois...