mon approche c'est la suivante : pourquoi s'em** à mesurer l'EC (se faire peur) si les arbres vont bien et poussent bien ? c'est si on rencontre des problèmes, par exemple chlorose, depots de calcaire sur les nebari qu'on peut prendre la décision de mesurer le PH et la dureté de son eau.. ou brulures de feuilles faisant penser à un excès d'engrais -> mesure d'EC
pour moi c'est juste que ça m'intéresse d'avoir cette info pour:
-avoir une idée approximative de ce que j'apporte en engrais.
-pour éviter les boulettes, car je prépare mon engrais en poudre soluble dans une bouteille d'1L5 d'eau afin qu'il se dilue bien et avoir de quoi faire 5 arrosoirs de 13L (de quoi mettre de l'engrais à tout le monde), donc le calcul serait encore plus pénible que la mesure d'EC dans l'arrosoir. même si après plus d'un an à fonctionner comme ça, je sais quand même ce que ça va donner en mettant X dosettes d'engrais dans la bouteille. ça me resservira également si jamais je change d'engrais.
je vois pas bien pourquoi mesurer l'EC ferait peur..
par contre je suis pas sur que la dureté de l'eau influence beaucoup l'EC. chez moi l'eau est ULTRA dure, et pourtant l'eau de mon robinet donne entre 0 et 100 microS.
je vois pas bien pourquoi mesurer l'EC ferait peur..
parceque ça peut monter par exemple avec de l'engrais organique liquide, sans risque pour l'arbre..
J’ai pourtant complètement stoppé la pousse de mes arbres y a deux ans avec une erreur de dosage. Et ce, avec une vinasse de betterave (l’engrais organique liquide de base)
Pas trop de dégâts mais ça aurait pu être pire. Ils ont mis 15 jours à redémarrer.
Cela dit c’est vrai, avec l’engrais organique ça sert à rien d’utiliser un ec mètre. Il faut se fier au dosage préconisé c’est tout.
il y a peut être une confusion sur le terme "engrais organique"
un engrais organique est un engrais issu de matière vivante, l'urine est un engrais organique qui peut aisément griller une plante.
Pour les engrais organiques solides, la plupart des éléments nutritifs ne sont pas encore sous forme d'ions, ils vont donc vont être dégradés plus ou moins rapidement et diffuser progressivement leurs éléments nutritifs (encore qu'avec du fumier... on peut cramer des plantes aussi). Pour un engrais organique liquide, ça doit être un peu différent, pour faire monter l'EC de la solution, il y a forcement présence d'ions, donc logiquement on peut tout aussi facilement griller une plante avec une EC élevée en organique, qu'en chimique.
on dit un peu trop facilement que l'engrais organique ne peut pas bruler, c'est à mon avis un raccourci douteux.
Oui ok, mais le mien par exemple donne la mesure en micro, divisé par 100...
Donc faut multiplier le chiffre affiché par 100 pour lire en micro siemens…
il affiche donc en µS/m et non en µS/cm , c'est assez étonnant car ça semble très peu utilisé comme unité.
Quel bordel dans ce fil !!
On y dit n'importe quoi, on ne s'y comprend pas, on chicane, on chipote tout en passant à côté des fondamentaux.
en y réflechissant c'est vrai qu'il y a pas mal de choses importantes qui ont été zappées, boots a parlé vite fait de la période et de la CEC du substrat mais il faut aussi rappeler que:
-après un rempotage ou prélèvement on ne met pas d'engrais pendant quelques semaines et on y va progressivement ensuite.
-l'EC max que va supporter la plante dépend beaucoup de la température, si il fait assez chaud, il faut réduire et si c'est la canicule, il ne faut pas mettre d'engrais du tout, arroser avec une solution à 2mS/cm à 20°C ça passe, si il fait 40°C la journée, plein soleil avec du vent...ça va faire mal.
-plus on met d'engrais, plus il faut arroser.
-l'EC visée dépend de la fréquence à laquelle on met de l'engrais, mieux vaut fractionner les apports et avoir une EC raisonnable, que de faire des apports éloignés avec une EC élevée (et une EC élevée à tous les arrosages... ça va faire trop aussi)
-il faut éviter mettre de l'engrais à une plante qui a des problèmes fongiques.
j'en oublie sûrement d'autres.
Je suis tout-à-fait d’accord avec tout ça sauf avec le fait de ne pas mettre d’engrais après rempotage. Si on rempotait à l’ancienne dans de la « terre de jardin » + « sable de rivière », les arbres disposeraient d’éléments nutritifs immédiatement sans que ça nuise à leur reprise.
Je crois que lors du rempotage ce n’est pas risqué de rajouter de l’osmocote ou de l’agrosyl au substrat, ou des boulettes d’engrais organique en surface (qui de toute façon mettront du temps à libérer leurs sels minéraux) ou encore de l’engrais minéral à chaque arrosage comme on le fait habituellement.
dans ce cas là, il faut vraiment y aller de façon très légère alors, parce que les plaies sont assez sensibles, et puis je pense que l'arbre a suffisamment de réserves pour se débrouiller sans ça.
l'autre intérêt de ne pas donner d'engrais tout de suite, c'est que l'arbre va développer davantage ses racines dans un milieu pauvre (il va chercher) après il faut lui en donner pour qu'il puisse rentabiliser cette pousse racinaire.
Je ne vois vraiment aucune raison à ces affirmations. Ce qui permet la résistance à la pression osmotique des cellules vététales, c'est la présence d'une paroi et ce n'est pas modifié par un rempotage. Par ailleurs, le fait qu'engraisser dès le rempotage permet une meilleure reprise a été démontré scientifiquement. J'avais posté des références dessus il n'y a pas tellement longtemps...c'était il y a à peu près 18 ans.
pour le fait de ne pas engraisser après un rempotage, c'est ce que j'ai appris et toujours entendu dire donc j'avoue que je me suis fié à ça.
pour le fait que ça peut stimuler la croissance:
je l'avais déjà entendu sans avoir d'explications particulière, à l'époque j'avais été un peu sceptique mais je suis tombé il n'y a pas longtemps sur cette référence:
https://agriculture-de-conservation.com/Les-racines-au-coeur-du.html
"L’absorption d’eau et de nutriments par les racines est le moteur des flux de matière dans la rhizosphère. Il en résulte un abaissement de la concentration des ions nutritifs (nitrate, ammonium, phosphate, potassium (K)…). Ce phénomène contribue à rendre biodisponibles des fractions supposées non ou peu disponibles telles que le K non échangeable.
Ce processus qui se produit à l’échelle millimétrique autour des racines explique la contribution majeure que peut représenter la libération de K non échangeable dans le cycle du K dans les agro-écosystèmes, comme l’ont montré de nombreux essais agronomiques de longue durée. L’abaissement de concentration dans la rhizosphère engendre par ailleurs la diffusion des ions vers la surface des racines. Pour les ions les moins diffusibles tels que le phosphate ou la plupart des micronutriments, la portée de ce processus de diffusion est limitée : dans le cas de P, il s’avère que seuls les ions situés à une distance inférieure à environ 1mm de la surface des racines sont accessibles. Le volume de la zone d’appauvrissement en ions phosphate d’une plante peut ainsi ne représenter qu’une fraction de l’ordre du pourcent de l’horizon cultivé, d’où l’importance pour les plantes d’augmenter leur surface d’absorption, via la croissance et le développement de racines fines, de poils racinaires et la symbiose mycorhizienne."
Je trouve qu'on peu en déduire que si on engraisse pas (ou alors avec un engrais pauvre en phosphore) on aura une meilleure croissance racinaire.
J'avais posté des références dessus il n'y a pas tellement longtemps...c'était il y a à peu près 18 ans.
à l'époque où on disait qu'il fallait tailler/habiller les arbres et arbustes pour une meilleur reprise? :p
Je trouve qu'on peu en déduire que si on engraisse pas (ou alors avec un engrais pauvre en phosphore) on aura une meilleure croissance racinaire.
Perso, la croissance racinaire, je m'en balance pas mal. Une racine n'est pas un organe de production mais de consommation. Effectivement, dans un sol peu fertile, le rapport racines/tiges est plus grand, et alors ?
Personnellement, je considère que le rempotage est une phase de faiblesse dans le cycle de nos plantes et qu'il est souhaitable de quitter cette phase le plus tôt possible, en engraissant donc. Ensuite...bin ça dépend des objectifs de culture.
Et alors si on force l arbre à faire surtout de la racine après un rempotage (ce qui lui manque le plus à ce moment) on rétabli plus rapidement l équilibre racinaire-aerien , aillant plus de racines rapidement, on peut ensuite réenrichir et avoir une nutrition plus importante des parties aériennes,il faut voir ça comme un investissement.
Pour moi c’est la meilleure façon de quitter la phase de faiblesse au plus vite.
C'est peut-être ton avis, mais des expérimentations en conditions contrôlées indiquent le contraire. Je préfère les résultats expérimentaux aux avis.
Ça m interesse d avoir une source, (pas pour chercher à réfuter mais pour éventuellement faire évoluer mon avis sur la question)
Ce que j’ai lu (je l’ai posté ici et je finirai par le retrouver) c’est que c’est la pénurie de K qui pousse les racines à se développer en longueur.
Mais est-ce que c’est ce que nous recherchons, la pousse en longueur des racines ? Si nous recherchons une multiplication et une densification des racines alors est-ce que les méthodes mécaniques qui contraignent les racines à se ramifier et/ou à se multiplier ne sont pas une meilleure solution que la privation de nutriments ? Je pense aux paniers aquatiques, passoires et surtout air pots qui favorisent le air pruning et donc l’obtention d’un chevelu dense à la longueur contenue et non tirebouchonné.
Si le fonctionnement des plantes est logique, on peut imaginer que le système racinaire va multiplier les chances de trouver les éléments dont il a besoin en se ramifiant, mais c’est juste une supposition.
Pour les paniers aquatiques et autres, c’est un atout complémentaire, par contre je trouve ça bien pour les pins mais compliqué à gérer en arrosage pour la plupart des essences. Et puis c’est bien en phase de formation mais pas très esthétique, jamais vu en expo.
J’ai un palmatum en air pot en plein soleil pendant 5 ou 6h parjour, à part le phénomène classique de pointes séchées dû aux vents très fréquents et au soleil qui tape fort dans le coin, il ne montre pas de signe de déshydratation. Il faut juste un peu adapter le substrat (70% pouzzo et 30% terreau non tamisé dans ce cas précis). Le pot étant assez plat mais d’un bon diamètre (ce qui est sans doute une erreur si je veux bénéficier pleinement de l’air pruning), je n’arrose cet arbre qu’une fois par jour.
Bien sûr ce genre de pots n’est adapté qu’aux phases de culture (travail du nébari et grossisement du tronc).
Je rejoins lanig sur la période de faiblesse dont il faut sortir au plus vite.
La plupart des arbres perdus le sont post rempotage… si on veut forcer les racines à tirer, un léger stress hydrique quad l’arbre est en forme me paraît plus sûre et peut être même plus efficace.
Ça m interesse d avoir une source, (pas pour chercher à réfuter mais pour éventuellement faire évoluer mon avis sur la question)
Désolé, j'ai la flemme d'aller chercher. J'ai posté plusieurs fois des refs ici. Il doit y avoir le terme SNA dedans.