bienvenue, entrez dans le monde fascinant de vev et law!
je commence par celui que je prefere:
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j’ai passé quelques heures devant lui me perdant dans ses meandres.
pour moi ce style n’est pas un style devant lequel on passe en se disant tiens c’est un lettré, un moyogi… ce genre d’arbre demande a ce que l’on s’y attarde. on aime ou on aime pas mais on ne peux pas passer devant deux secondes et se dire qu’on a tout vu de l’arbre.
a chaque fois que l’on refait le tour on y decouvre de nouvelles choses, de nouveaux details. c’en est troublant
ce style est avant tout, pour moi, un moyen d’expression artistique. il reflete l’etat d’esprit de son createur.
chaque fois que l’on intervient sur l’arbre l’inspiration, les emotions du moment se reflete dans l’arbre par l’impulsion, les courbes, les scarifications faites.
du coup l’intervention de l’homme n’est plus un mal et ce bonsai devient l’extension du « moi interieur ».
je ne veux pas dire que l’on ne met pas de soi lorsque l’on s’oriente vers une forme codifiée loin de là et le burton n’a pas non plus cette pretention que de faire oublier ces codes.
un lettré restera un lettré mais avec le burton on accede a une liberté que je ne retrouve pas dans les codes japonais. d’ailleurs meme eux derogent a ces regles et pour s’en convaincre il siffit de regarder les arbres presentés a la kokufu.
un autre:
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le maitre mot du burton c’est la recherche de lumiere. le vegetal trouve toujours un chemin vers la lumiere et s’il ni arrive pas il en meurt.
partant de ce principe rien n’est plus interdit, rien n’est plus imposible…
dans la nature, un arbre qui va créer un bourgeons mal placé pour le prise de lumiere va faire quoi?
deux possibilité:
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soit il pousse vite, fort, bifurque de point lumineux en point lumineux jusqu’a trouver la libertée de la pleine lumiere et là se developper « normalement ».
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soit il periclite et meurt.
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