J’ai bien sûr tenté de procéder de manière standard comme tu le décris. Le problème réside dans la seconde étape : Au printemps, cette espèce met tout le paquet dans le (ou la paire) de bourgeons laissés en pointe lors de la taille hivernale, et elle délaisse apparemment les yeux dormants en arrière. Il est alors strictement impossible de distinguer ces derniers parmi les « petites verrues ». Au mois de juin, on est au même point que lors de la taille automne-hiver, alors que le bout de la branche s’échappe .
En conséquence, d’années en année on s’éloigne du tronc.
Jusqu’à présent, cela ne m’a pas trop dérangé. Cet arbre devait prendre de la puissance suite à l’atteinte grave dont il était l’objet (voir plus haut). D’où sa structure actuelle vilipendée par @Clem ou @LeeOw. Ils jugent un arbre à la fois convalescent et en construction, ce qui est loin d’être habituel.
Mais maintenant que ce fusain commence à aller mieux, je cherche à revenir en arrière.
Je dis simplement que cela ne se passe pas avec la visibilité dont on a l’habitude avec les autres arbres à feuilles caducs. Au printemps on se voit obligé de couper au petit bonheur la chance, d’attendre les perçages puis sélectionner . Autant le faire tout de suite à l’automne.
Cela rejoint alors la technique dite du « taille haie » de W. Pall.
Depuis les années que je sévis sur ce forum et après m’être justifié maintes fois sur ce point, le lecteur doit savoir que cette « philosophie » est à l’exacte opposé de ce que je pense et pratique.
Je ne me sers pas du végétal tel un matériau à l’image de ce que je faisais en sculptant pierre ou terre. Le premier est vivant, les seconds pas.
n.b. La ligature du Fusain verruqueux est très délicate. Préférez les haubans chaque fois que c’est possible.