Yamadori de chêne

bonjour les Amis

Je viens vers vous car aujourd’hui j’ai ramassé un chêne incroyable.

Je n’y crois pas encore mes yeux quand je le vois.

Il fait au collet 12 cm, hauteur 1m20, envergure 1m60. Il est tres ramifié et de toute beauté.

Il n’y avait pas de pivot vertical mais trois pivots horizontaux.

J’ai mastiqué les plaies des racines apres avoir fait des coupes nettes, j’ai utilisé 20 % de terre d’origine avec écorces compostées, pouzzolane et terre de foret avec mychorizes. J’ai également ajouté de la

Poudre d’hormone à enraciner. Il a ses chances de reprise mais je pense qu’il faut tailler la partie aérienne et c’est là le problème. Faut-il tailler la partie aérienne qui est de toute beauté et si oui comment faire et combien j’enlève (je pense qu’il faut couper

Deux tiers mais c’est criminel), qu’en pensez vous ?

Salutations et merci

Le Sabi

Salut je veut te fiche les boules mais c'est pas tellement la saison pour le prélèvement de chêne... enfin maintenant c'est fait...

tu l'a récupéré avec du chevelu ? j'espère que tu as garder un maximum des pivots!!?

si tu as des photos.. ^_^

Il semblerait que le meilleur moment pour le prélèvement du Chêne c'est Aout et Septembre quand il possède encore toutes ses feuilles !

Collecting and Repotting Quercus robur

le chêne n'aime pas tellement que l'on touche à ses racines, c'est pour ça que l'on dit que c'est une essence difficile en bonsaï car ça limite les rempotages

mais avec de bons soins post prélèvement je vois pas pourquoi ça n'irait pas

 

après pour la coupe, oui je pense qu'il faudrait couper pour éviter qu'il n'y ai pas de trop d'évapotranspiration

mais je sais pas si il faut le faire maintenant ou non, je dirais maintenant au même moment du prélèvement

en cette saison vu que toute la sève est bientôt descendu aux racines, couper maintenant permettra à l'arbre de pas trop se fatiguer, et à la reprise, avoir un stock important de sève pour une partie moindre

 

:spb169:

Merci pour vos réponses.

Je ne vais pas me lancer dans le débat autour de la meilleure période pour ramasser le chêne.

Si j’ai ramssé maintenant c’est parce que j’ai attendu ce moment toute l’année pour ramsser maintenant justement et je suis les conseils des membres du club qui ont le plus d’expérience avec cet essence.

J’ai ramassé au printemps avec peu de réussite (1 arbre sur trois mais de faible diamètre).

La mon yamadori (enfin mes yamadori car j’ai pris trois chênes ce matin) sont en dormance hivernal et les blessures pourront se sécatriser avant le printemps.

Je mettrai des photos prochainement

Salutations et bonne soirée à tous

Le Sabi

Dans l'article que je donne en référence il est dit :

"...Oaks respond positively to root pruning while in leaf..."

Les problèmes de reprise surviennent quand on a touché aux racines alors que l'arbre ne possède plus de feuilles.

En cela le Chêne constitue peut être une exception parmi les feuillus

 

Mon dernier Chêne, je l'ai perdu il y a 20 ans. Mais j'ai bien envie de re-tenter ma chance l'année prochaine avec la technique de Harry Harrington

Et merci Phil pour cet article que je connais. J’ai même eu plus de réussite avec le chene a

Le ramasser en feuilles (feuilles rouges apres le débourrement) qu’au début du printemps. En août j’ai eu que des échecs donc à

Voir pour certains ca marche e au printemps, d’autres en aout et d’autres en novembre. Un club à côté de chez moi ramasse le chene en janvier mais ils ont une serre pour la reprise.

Tout cela semble bien confus et jette le doute dans mon esprit.

 

La poudre "d'hormones à enraciner", est-ce de l'hormone de bouturage ?

tu dis qu'il aura le temps de cicatriser les grosses coupes avant le printemps; pourtant, il me semble que les grosses coupes ne se ferment pas du fait de l'absence ou du moins de la faible activité de l'arbre et de ce fait sont plus sujettes au pourrissement!

info ou intox?

 

et puis des photos seraient bienvenues!

Il semblerait que le meilleur moment pour le prélèvement du Chêne c'est Aout et Septembre quand il possède encore toutes ses feuilles !

Collecting and Repotting Quercus robur

 

la période donnée dans cet article, mi aout-fin septembre (mais aussi début juin) serait la période idéale pour prélever les chênes en grande bretagne, température douce et fort taux d'humidité. c'est rarement le cas à toulouse ou habite le sabi.

Ce qui est malheureux avec ces bonsaïs sauvages de chêne (pas hauts, larges et très ramifiés), c'est qu'on aimerait tout conserver ou presque, sauf que le prélèvement ne le permet pas, il faut tailler pour donner une chance de reprise à l'arbre.

Après, quand on les regarde attentivement au calme, ils présentent souvent bien des défauts qu'il faudra de toute façon corriger.

Donc je pense qu'il ne faut pas avoir trop de scrupules et se concentrer surtout sur la ligne de tronc, éventuellement quelques départs bien plus placés et surtout évidemment sur la reprise. Le reste peut être taillé. Je dirais qu'à cette époque, il ne faut pas non plus tailler à ras partout au risque que l'arbre sèche en entier. Je garderais quand même pas mal de bourgeons bien dodus pour aider à la reprise. Bonne chance !

La période idéale est au printemps quand les feuilles marcescentes sont tombées et que les bourgeons sont roses au printemps, le chêne est un capricieux, il fait par exemple beaucoup de racines en hiver , tu ne saura qu'en août 2015 s'il a pris ou pas et comme Pierre, il faut garder le maximum de bourgeons latents.

Sur celui de la photo, j'ai laissé tirer toute l'année sans tailler après le rempotage, je vais le laisser pousser jusqu'en avril, puis tailler court pour le faire ramifier

 

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DSC001761.jpg

 

...en grande bretagne, température douce et fort taux d'humidité. c'est rarement le cas à toulouse ou habite le sabi.

L'intérêt principal de l'article réside dans l'hypothèse que le métabolisme de Quecus robur le différencie fortement des autres arbres à feuilles caducs.

L'hypothèse de Harry Harrington étayée de quelques expériences ainsi que d'une méthode, touche a quelque chose de bien plus fondamental que les simples conditions météo lors du prélèvement. C'est cela qui fait, avec la notoriété de l'auteur,  l'importance de l'article.

La période idéale est au printemps quand les feuilles marcescentes sont tombées et que les bourgeons sont roses au printemps,...

Ca, c'est la doxa. Mais le bon sens ne fait pas bon ménage avec la science.

Et si le Chêne était l’exception ? S'il fallait le prelever en feuilles ?

N'écartons aucune possibilité tant qu'il n'y a pas d'explication rationnelle

Merci pour vos responses. Je suis d’accord que toulouse n’est pas Manchester au niveau climat. Je viens de discuter avec Tony Tickle qui est connu dans le monde du bonsai outre manche justement et il me dit de ne pas toucher l’arbre et que l’arbre tombera des branches de lui même. Mais je suis d’accord avec toi pierre, je pense qu’il faut tailler stratégiquement ! A +

@Le Sabi

La poudre "d'hormones à enraciner" dont tu parles plus haut, est-ce de l'hormone de bouturage ?

L'appliques-tu sur les coupes franches de racines ?

Le cas échéant poses-tu le mastic par dessus ?

 

Toulouse n'est pas Manchester. Oui et alors ? Le métabolisme des Quercus robur y est le même, non ? C'est une question génétique.

Bonjour Phil, je posé du mastic sur les plaies des racines et j’en ensuite saupoudré des hormones de bouturage autour des racines dans le pot avant de mettre le substrat.

Salutations

J'ai l'impression que quand on garde toute la ramification, l'arbre risque de s'épuiser a essayer d'alimenter l'ensemble s'il ne dispose pas assez de racinaire.

Qu'il perde des branches ou branchettes, ça c'est sûr, le risque c'est qu'il perde tout et crève dans la foulée ou végète pendant 1 ou 2 saisons.

J'avais posé la même question à Le basque sur un hêtre ou charme (je sais plus) sur lequel il avait tout gardé ou presque. Pour moi l'option était risquée, pour lui l'arbre déciderait de lui même en laissant mourir les parties les plus faibles et il ne voulait pas se priver des potentialités offertes par l'arbre.

Je préfère de loin assurer la reprise en gardant plus de racines que de volume aérien, quitte à tout recommencer au niveau ramification.

Comme en plus le hasard fait pas forcément bien les choses (d'un point de vue esthétique, un prélèvement tel quel a toujours quelques défauts), il vaut mieux à mon sens faire une taille dirigée pour concentrer l'énergie qui reste sur les zones qu'on veut sauvegarder.

.... une taille dirigée pour concentrer l'énergie qui reste sur les zones qu'on veut sauvegarder.

J'ai bien peur que ce raisonnement soit douteux.

En taillant on ENLEVE qlqchose à l'arbre , on ne concentre rien.

Ensuite, c'est quoi l'energie ? On peut mettre tout et n'importe quoi sous ce terme nébuleux. (Pour moi l’énergie c'est la masse multipliée par le carré de la vitesse de la lumière)

Cela me rappelle la réponse d'un étudiant quand je demandais ce qu'évoquait pour chacun le mot "energie".

Sa réponse : Une barre chocolatée au nom en 4 lettres d'une planète du système solaire . M.A.R.S.

(histoire vécue)

 

Alors l’énergie d'un arbre ....bof bof.

Bonjour Phil, je posé du mastic sur les plaies des racines et j'en ensuite saupoudré des hormones de bouturage autour des racines dans le pot avant de mettre le substrat.

Salutations

Merci. c'est cohérent et plus clair maintenant

Voici quelques photos ratées (l’arbre est plus impressionnant en vrai; 1m60 d’envergure).

Alors, j’enlève quoi ?

A +

Le Sabi

L'intérêt principal de l'article réside dans l'hypothèse que le métabolisme de Quecus robur le différencie fortement des autres arbres à feuilles caducs.

L'hypothèse de Harry Harrington étayée de quelques expériences ainsi que d'une méthode, touche a quelque chose de bien plus fondamental que les simples conditions météo lors du prélèvement. C'est cela qui fait, avec la notoriété de l'auteur,  l'importance de l'article.

 

merci, j'ai passé 10 ans en grande bretagne... je connais la langue... et le climat... et j'ai lu l'article... ;)

et pas besoin d'avoir un bac +10 pour comprendre l'interet de prélever le chêne lorsqu'il est en feuilles.

 

ça t'as peut être echappé mais l'auteur semble, lui, donner de l'importance aux conditions méteo puisqu'en conclusion il y fait clairement référence:

 

In conclusion.

Though this year has been a limited experiment using a small number of trees, the difference in the reaction of these trees has been so profound that I now firmly believe that it is advantageous to rootprune and collect Quercus robur during the growing season, when the ground is wet (after rain) and temperatures generally cool (day temps below 25C). (As the main growing period when temperatures are at their highest and rainfall at its lowest, I would hesitate interfering with the roots once the leaves have lost their red Spring colour until mid August when temperatures again begin to cool).