Salut à tous et bonne année,
Bon hier, j’avais pondu un texte super de par derrière les fagots, mais il a disparu bouffé par ce bidule électronique.
Alors reprenons, qu’est ce que les ateliers Yama goya, d’abors un petit historique rapide:
Il y a deux ans j’ai été sollicité à plusieurs reprises pour organiser des réunions autout du bonsaï par quelques amateurs du sud Ouest (et d’ailleurs). Bon, à la base je vous avoue que je n’étais pas chaud, chaud, parce que j’avais décidé d’être un peu tranquille pour me focaliser sur mon travail de sculpteur céramiste, pis j’ai un coté vieil ours des Pyrénées.
J’ai une certaine philosophie de vie, certainement générée par les joies et les épreuves de ma vie, qui consiste à être à l’écoute des évènements et des rencontres que l’on peut avoir. Alors on a fait une première réunion chez moi à la Yama Goya (ça veut dire petite maison, lieu de vie de montagne, une sorte d’ermitage ouvert, quoi).
Ce fut tellement sympathique et enthousiasmant de rencontrer et d’échanger avec des personnes si motivées qu’après décision collective on a continués.
Il y a maintenant grosso modo, une vingtaine de personnes qui viennent un jour entier, une fois par mois ceci en deux groupes et l’ambiance est toujours aussi fraternelle et sympa.
Bien sûr, je suis l’animateur, mais nous avons basés ces ateliers sur l’échange, la communication et c’est toujours très animé.
Il est important que chacun puisse s’exprimer en toute liberté, dire ses gouts, ses avis et ses aspirations.
De ces échanges, on en ressort toujours plus enrichis, c’est toujours excellent de confronter son travail et ses idées à d’autres, quelque soit son niveau, débutant ou amateur confirmé. Vous le savez, car je l’ai déjà exprimé sur PB, je ne pense pas que l’on puisse évoluer longtemps dans la pratique d’un art sans remise en question ou confirmation de ses acquis.
Une journée se déroule plus ou moins ainsi, le matin on échange et on développe les thèmes choisis par tous et chacun (principalement en relation avec les travaux possible correspondant à la saison)et on fait un peu de théorie, c’est important car c’est ainsi que l’on grave le disque dur du cerveau. Il ne s’agit pas là de cour scolaire, mais plutôt une réflexion collective.
Puis après on travaille ensemble, non pas chacun dans son coin, mais à chaque fois à nouveau on échange à propos de l’arbre de chacun. On ne fait les travaux qu’a deux conditions: si l’arbre s’y prète (s’il est assez vigoureux, raciné, bien cultivés etc…), et si son propriétaire est OK.
[color=« #3333FF »]Ces ateliers Yama Goya ne sont pas une école mais plutôt un groupe de recherche et d’échange autour de l’art du bonsaï.[/color]
Nous avons prévu aussi la possibilité pour ceux ou celles qui veulent de découvrir d’autres arts japonais: ikebana, céramique, caligraphie, cérémonie du thé (chanoyu) et balade en montagne.
Des stages sur 2 ou 3 jours sont prévus ici dans les pyrénées pour l’avenir.
Pour l’instant cela se passe à la yama goya, mais comme l’a dit notre ami penjing, nous avons le projet d’organiser des ateliers ailleurs en France en collaboration avec Parlons Bonsaï. Peut être ne serai je pas le seul à me rendre disponible pour l’animation de ces manifestations ou ateliers (possible que TF04 et cisco soient de la partie, si c’est viable financièrement (faut bien qu’on vivent hein).
Notre ami penjing, va poster des photos et un petit reportage qu’il à fait lors d’une réunion, je vous ferai parvenir des photos, dessins et croquis des projets esthétiques fait sur l’arbre travaillé. Et bien, oui maintenant on va parler d’esthétique (c’est un scoop, accroché vous à vos chaises ça va décollé), attention, esthétique oui mais, pas sans considérer les réelles possibilités des arbres et la faisabilité de ces projets sur plusieurs années).
Les ateliers Yama Goya c’est aussi un Esprit basé sur le respect des arbres et des individus, tout cela dans la bonne humeur (voir la franche déconnade), mais en bossant vraiment, car comme l’a dit Thierry ailleurs, pour avancer, il faut travailler travailler, c’est pas pour ça qu’il faut trop se prendre au sérieux.
Bon aller, j’ai été un peu long, si vous avez des questions, je suis à vous comme la sardine est à l’huile est le maquereau au vin blanc (quoique maquereau, j’aime moyen, c’est une vieille expression de dans el’temps d’la guerre) et mes veilleurs moeux à tous et à toutes.
la bise
Patrice