y'a des Divas

Chers amis du bonsaï,

Je voudrais dire à tous, qu’en Occident nous sommes tous des petits apprentis du bonsaï. Nous sommes tous des amateurs ( dans amateurs y a: qui aime) plus ou moins avançés dans la pratique de l’art du bonsaï.

Nous n’avons pas ici en Occident une tradition de maître et de disciples ( ou alors "disciplus simplex").Au Japon avant qu’une personne soit reconnue comme maître dans un art, il lui a fallu passer par tout un tas d’étapes (qui commencent par le balayage de l’atelier du maître) et ça dure des années, il faut qu’ellefasse ses preuves auparavent.

Ici en France nous sommes plus libres, moins engoncés dans une tradition: c’est un avantage et un inconvénient (à vous de dire).

Il n’ya donc pas de maître en bonsaï en Occident, donc encore moins de Diva, juste des amateurs qui désirent partager leur passion du bonsaï avec d’autres.

Y en a marre de se faire appeler DIVA à chaque fois que nous avons dû éxercer notre rôle de N3 (jugements, conf, démos, atelier, passage de niveaux etc…) ou à chaque fois que nous n’avons pas correspondu aux attentes de certains ou que nous avons manifesté notre mécontentement de certaines situations.

Moi, je ne suis que Patrice, un humain (bien avant d’être un N machin chose)avec mes défauts et mes qualités et je fais , comme tout le monde sur cette terre, ce que je peux.

Mon plaisir en bonsaï, je le prends quand je suis seul dans mon jardin au milieu de mes montagnes avec mes petits arbres ou quand j’échange fraternellement avec d’autres passionnés du bonsaï.

Faire une démo, ou un jugement c’est très stressant, et franchement si on doit continuer à se prendre la tête, à chaque fois, avec des histoires qui nous gâchent le plaisir même de pratiquer notre passion, eh bien! j’vais faire comme les escargots, rentrer chez moi.

Le bonsaï est une passion qui se pratique seul mais si l’on veut progresser il faut échanger avec d’autres amateurs.

Amicalement,

patrice