Gwinru je trouve moi aussi ton post bien réfléchi , à lire et méditer.
Vraiment merci…
__Il n’y a pas nécessairement désir, ni même besoin de représenter un paysage de façon réaliste.Le bonsaï est je pense issu de cette mémoire là.
__ chercher avant tout à rendre un arbre expressif, c’est à dire exprimant des qualificatifs positifs tels que force, grâce, harmonie, beauté, élégance, équilibre mais aussi des caractères plus « mortifères » : fragilité, avanies de la vieillesse, affres du temps, douleur, afflictions dues aux épreuves météo, déséquilibre.
__La construction d’un arbre s’associe à une idée de nature plus qu’à une volonté de la copier.
__ Quand nous choisissons un arbre avec du bois mort que nous cherchons à révéler, nous n’espérons ni plus ni moins que la beauté d’une patine ou l’usure d’un bois traduise la personnalité de l’arbre et le grandisse
tout le travail des branches et des rameaux doit exprimer légèreté, ordre, harmonie, parfois en contradiction apparente avec le maelström d’une écorce fissurée ou d’un bois mort craquelé et déchiqueté.
__De cet antagonisme, ou au contraire de la seule harmonie de la construction de l’arbre, nait la poésie d’un arbre qui saura nous émouvoir ou pas. La beauté est parfois cachée
__Le bois mort se fait alors sculpture que le feuillage vient souligner,
J’ai sorti quelques unes de tes grandes lignes, si vous voulez elles peuvent etre discutées une par une…
Ce n’est qu’un résumé , nous pourrons revenir au post original