Un p'tit nouveau, prélevé ce printemps (mars 2020)... au moins 30ans qu'il poussaient le long du mur d'une adhérente de notre club...
Les racines sont emmêlées en un chignon qui sera super une fois mis en valeur (invisible pour l'instant pour assurer la reprise)
Après une reprise en mini-serre humide à l'interieur (il a fait frisqué après son prelevement), il est sorti au soleil pour favoriser l'enracinement :
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Et maintenant il profite bien... J'ai taillé un peu quelques pointes qui partaient vraiment loin à une ramification proche du tronc, mais sinon il est en pousse libre ;)
Tenter un shohin avec cette espèce ça va être un beau challenge, je te souhaite d’y parvenir, à défaut tu n’auras qu’à t’ennivrer du délicieux parfum de ses fleurs. Perso j’adore.
Attention qu'en tant que grimpante, le jasmin étoilé s'allonge longtemps avant d'épaissir son rameau. Il me semble qu'il va être difficile de créer de la conicité. A noter aussi qu'il fleurit en juin, donc pour en profiter va falloir le laisser tirer ses sarments jusqu'à cette période.
Il me semble que ça va pas être évident... Bon challenge, j'adore!
Il a dû avoir un petit coup de froid cet hiver, il démarre tres lentement... les nouveaux bourgeons commencent a peine a s'ouvrir... ce sera pas une année de gros retour en arrière, je vais le laisser tirer toute la saison pour le renforcer (et le protéger l'hiver prochain)...
Il s'est bien rattrapé sur le reste de l'année (même très tardivement, avec une grosse pousse en septembre)...
Rempoté cette année après 2 années de belles pousses... et avec un angle plus conforme à ce que j'avais en tête en le prélevant :-)
Le pot est plus petit aussi pour commencer à contraindre un peu la pousse, mais c'est encore spacieux :-D
Les grosses racines sous la grille ont le même genre de tournicotis que la partie visible, la grille permet de maintenir de l'akadama sur les racines fines, en attendant qu'elles atteignent le niveau (presque) final du subsrat.
Beaucoup vont probablement être supprimées au fil du temps, mais en attendant, elles aident à la reprise :-)
C'est une bonne question.... ma réflexion à ce stade, c'est que les feuilles de l'espèce japonaise utilisée classiquement en bonsai font environ 2−10 x 1−5 cm (source), alors que celui-ci fait des feuilles d'environ 2−10 x 1−4,5 cm (source) ;
Donc pas une différence flagrante.
Donc si çà marche au Japon, çà devrait marcher ici :spb52:
Par contre, comment faire, çà je le découvrirai au fur et à mesure, m'est avis :spb79:
En comparant avec les premières photos dans ce fil et qui remontent grosso modo à 3 ans on est frappé par les dimensions éléphantesques que prend le bois (tronc + racines aériennes). C’est extraordinaire.
En fouillant sur le net je découvre qu’il s’agit d’une liane.
Cultiver en cascade une liane qui ne demande qu’à grimper, c’est une provocation ! (indépendamment du tour de force)
Dois-je comprendre que la faute de frappe dans le titre du fil est un acte manqué ?
…sperNum …sperMum
Un sperme qui sent le jasmin, ça laisse rêveur
En fait, je n’ai fait que sortir les racines de la motte après la reprise, et repartir sur les toutes premières ramifications basses. Le tronc n’a pas vraiment grossi per se…
Il reste pas mal de compactage à faire, sans doute avec un peu de ligature, mais plus surement par des tailles répétées… J’ai remarqué que sur les espèces vigoureuses mais qui s’allongent facilement et rapidement, si tu pinces sans relâche, ca finit par ramifier (mais faut suivre niveau engrais)…
La réduction des feuilles est multifactorielle. Je vois au moins quatre facteurs qui l’encouragent.
1/ La taille répétée des nouvelles pousses
2/ La limitation des apports en azote (engrais)
3/ L’arrosage au minimum.
4/ un ensoleillement direct généreux si la plante supporte
Je n’aime pas trop jouer sur le point 3/ . Il est délicat et même parfois risqué.
Le pincement comme tu l’envisages est important, voire décisif. Cependant, il devrait s’accompagner à mon avis d’un apport minimum d’engrais azoté. C’est ce que je pratique en réduisant les intrants aux oligo-éléments durant certaines périodes, typiquement jusqu’au mois juin…
Évidemment, cela ralentit la pousse et on paye alors la réduction de la dimension des feuilles par un allongement des temps de culture.
personnellement, je préfère réduire la taille des feuilles en les multipliant, ce qui impose une croissance importante, donc un apport consequent d’azote pour « faire du bois »… ceci dit, je suis loin du super-feeding de W. Pall
Pour l’ensoleillement direct, si la plante le supporte bien sûr, sinon en fonction de ses besoins, mais au max de ses besoins (les pins totalement a l’ombre bourgeonnent moins -entre autre chose- que ceux en plein soleil )
Mais surtout, une alternance chaud-sec et frais humide aux bons moments pour activer la pousse (comme cette année par chez moi), c’est top ! Globalement, j’ai eu 3-4 printemps cette année selon les espèces
