Je fais appel à vous cher forum car j'aimerai savoir à quelle saison puis je répandre des micorhyses sur le substrat de l'arbre mais que je ne compte pas rempoter.
J’ai trouver des micorhyses en poudre a semer mais je ne sais pas quand le faire, je pense biensur au printemps mais peut être que pour les champignons ce n’est pas la même chose.
Je n'utilise des mycorhizes en poudre que à chaque rempotage de mes chênes, au printemps donc. J'ignore si c'est efficace ou pas, sinon que les arbres semblent ne pas se bloquer après rempotage
Pour info, d'après la description de Mycor sur le site iftech, je pense qu'il s'agit d'endo mycorhizes. Cela fonctionne certainement très bien pour des arbres à mycorhizes endo, mais ça n'aura aucun effet pour des arbres à ecto mycorhizes comme les pins, les charmes, les hêtres, les chênes...
Fabrice, je n'avais pas fait gaffe à ta situation géographique... effectivement les arbres tropicaux sont reconnus pour être en grande majorité à endo mycorhizes arbusculaires.
Il n'y a pas de pins chez vous,moi je les ai ramassé au pied d'un pin en-dessous d'un tas de vieilles aiguilles pour une première introduction(après il faut utiliser les myco de l'ancien substrat ). Ceci vaut aussi pour les autres essences d'arbres.
Je peux aussi le récupérer chez mon ami et mitre Mr Michel Vacher aux pieds de ses yamadoris . Pour moi c'était juste pour dire qu'il y a en vente pour ce qui en ont besoin urgent ,et d'être plus sûr d'avoir réintoduit le bon . Parce que sous les feuilles on trouve les bons ,mais aussi les méchants pour nos petits bonsaï :PB143:
La question de Philou concernait la manière dont on applique les mycorhizes.
Pour ma part j'ai commencé à en utiliser la première fois au printemps dernier. Il s'agissait d'un yamadori de chêne. Une fois l'arbre à racines nues, j'ai vaguement saupoudré un peu du contenu de la boite (acheté chez Pot. Of the World) sur les grosses racines. Pas de contrôle de quantité, pas d'enrobage complet du pourtour des racines. Bref au total j'ai plutôt l'impression d'avoir fait un geste symbolique. Le chêne se porte très bien, mais cela ne prouve strictement rien.
Alors ?
Comment et où les appliquer ?
Sur les racines ou dans le substrat ?
Les grosses racines ou les fines ?
Dans ou sur le substrat ?
Combien ?
Une pincée, une cuillerée à café, à soupe... un verre à schnaps, à cognac ?
Quel volume de mycorhizes pour quel volume de substrat ou pour quelle longueur de racines ?
En fait, à ce stade, l'ensemencement des mycorhizes ressemble pour moi plus à une pratique occulte ou alchimique qu'à un procédé rigoureux, voire scientifique.
Du temps ou je mettais du compost de feuilles (non tamisé !!!! sacrilège !) dans mes substrats, j'avais toujours de magnifiques champignons sous mes arbres. Maintenant que je suis passé aux substrats minérals avec engraissage à l'organique, j'en ai toujours, mais ce ne sont plus les mêmes espèces (de champignons).
Jamais utilisé en inoculation, mais pour ce que j'en ai compris :
Je fais appel à vous cher forum car j'aimerai savoir à quelle saison puis je répandre des micorhyses sur le substrat de l'arbre mais que je ne compte pas rempoter.
Je dirais tout au long de l'année sauf en hiver : il s'agit d'une symbiose avec les racines, donc lorsque celles ci sont actives. Je ne sais par contre pas à quelle température le champignon meurt.
Comment et où les appliquer ?
Sur les racines ou dans le substrat ?
Les grosses racines ou les fines ?
Dans ou sur le substrat ?
Combien ?
Une pincée, une cuillerée à café, à soupe... un verre à schnaps, à cognac ?
Quel volume de mycorhizes pour quel volume de substrat ou pour quelle longueur de racines ?
Le spore va créer une mycorhize avec une racine fine (plus précisément avec la partie active dans l'absorption de l'eau donc le bout des racines uniquement si tu as un chêne), lorsqu'il est à proximité de celle-ci (distance de l'ordre de quelques centimètre maximum, suivant les types et les espèces de mycorhizes). Ces racines ont un cycle de vie au maximum d'une saison, juste de quelques semaines dans certains cas, donc les mycorhizes se reforment en permanence : on peut donc surement les appliquer durant toute la saison (pour l'hiver je n'en sais rien).
Si on les met sur le substrat, les spores vont ruisseler vers les racines, ça doit donc fonctionner aussi ! Le plus efficace étant surement de le mélanger au substrat.
Aucune idée des quantités : mais si une racine à un bout du substrat forme une mycorhize plus favorable que celles déjà présentes, elle va coloniser petit à petit le reste (surtout s'il n'y en a pas d'autres), il semble donc inutile d'en mettre des kilos, les spores vont forcement arriver près des racines fines. L'inverse est aussi possible : les mycorhizes existantes font de la résistance et ne laissent pas de place aux nouvelles.
En fait, à ce stade, l'ensemencement des mycorhizes ressemble pour moi plus à une pratique occulte ou alchimique qu'à un procédé rigoureux, voire scientifique.
Oula !! tu vas vexer les scientifiques qui étudient ça :newsm_8:
Du temps ou je mettais du compost de feuilles (non tamisé !!!! sacrilège !) dans mes substrats, j'avais toujours de magnifiques champignons sous mes arbres. Maintenant que je suis passé aux substrats minérals avec engraissage à l'organique, j'en ai toujours, mais ce ne sont plus les mêmes espèces (de champignons).
Les mycorhizes qui se forment sont très sensibles à l'environnement (humidité, pH, nature du sol, fertilisation...) donc en changeant le substrat, la symbiose change de partenaire car l'un des deux n'est plus dans ses conditions de vie !
Je retiens qu'il est possible d'essayer d'ensemencer quand on veut sauf en hivers et que c'est les radicelles qui comptent.
Mais qu'on ajoute des mycorhizes du commerce dans ou sur le substrat, il sera difficile de dire si l'apparition de carpophores est le résultat de cette action. En effet, j'ai noté que si j'en rajoutais ou pas, j'ai toujours eu des champignons qui poussaient. Mais cela reste soumis à pas mal d'aléas. Deux arbres de la même espèce, cote à cote : l'un en fait, l'autre pas, ensemencement ou pas. Ça ressemble tout de même à une sacré loterie.
Résultat des courses : je n’achèterai plus de petits pots de mycorhizes.
Pas d'ensemencement, pas de perlinpimpin, pas de compost de feuilles pour ce Cornus mas en caisse de culture. Et hop !!! coprains (?) l'automne dernier.
Je penche aussi pour du coprin micacé un décomposeur, j’ai eu le cas aussi dans une caisse de culture en pin (non traité, vaut mieux l’éviter) en fouillant un peu ce coprin s’étalait sur toute une paroi de la caisse s’était son « casse-croute » visiblement.