La nature a décidée de me l’offrir tout fait celui-là , marcotté cet été j’ai constaté aujourd’hui le départ de plusieurs racines , on est donc sur la bonne voie , si tout va bien il sera prélevé automne 2018 .
Il mesure environ 40cm ( je ne tiens pas compte de la cime actuelle qui sera coupée au prélèvement ) pour un collet de 5cm , il sera élancé .
Quand je dis qu’il est déjà tout fait je n’exagère pas beaucoup , une belle ligne de tronc pleine de ruptures , une belle écorce , une bonne conicité du tronc et des branches , elles même ont un diamètre décroissant plus elles sont hautes et leur départs est bien placé , aucune branche dans les courbes et j’ai même une cime de substitution avec branches de profondeur .
Je me suis contenté de couper les bourgeons terminaux pour contenir le feuillage à bonne distance du tronc , pour moi je n’ai plus qu’a jouer avec les ramifications , quel est votre avis ?
Oui je met une réserve sur le prélèvement mais ça s’annonce pas mal , il ne faudra pas que je me loupe sur l’arrosage cet été .
Pour le côté physique de ce prélèvement ça va étre les vacances comparé à d’autres .
Si je le mérite ? Je ne sais pas mais j’ai déjà mérité le droit de le trouver et de l’entretenir , il me dira d’ici quelques temps si je mérite de le prélever .
@Bonsaiphil : Non pas de pot , j’ai décompacté la terre sur un rayon de 20cm autour du tronc jusqu’à trouver les premières racines que j’ai raccourci à 10cm , elles seront stimulées par la marcotte qui se trouve sous 8 ou 10cm de substrat , j’ai ajouté une part de rétenteur ( mousse ) à la terre d’origine et j’ai fait un apport en surface d’un mélange trouvé sur place composé d’azote ( l’arbre n’en a pas profité car trop tard dans la saison , ce sera pour le printemps ) , BRF composté et de cendres, j’ai enlevé le paillage pour que la rosée tienne le substrat humide , il sera remis en place à la saison chaude , au moins 20cm de paillage qui m’autorise un arrosage tout les 3 ou 4 jours .
@Gwinru & Lee’Ow : il n’y a rien à faire c’est même plus marrant .
Un moyogi comme on en trouve jamais tu peux le dire , à cet endroit il doit y en avoir 100 de cette espèce et gabarit et ce sont tous des piquets !
Oui c’est exactement ça , l’écorcage est à ras des départs des racines existantes que j’ai raccourci pour avoir une formation de radicelles proches du tronc , la seule différence est que les racines existantes sont sur deux ou trois étages pour avoir plus rapidement le racinaire suffisant pour sevrer la marcotte , la réduction des étages se fera au fur et à mesure des rempotages .
"...la seule différence est que les racines existantes sont sur deux ou trois étages..."
En plus d'avoir un arbre particulièrement bien structuré, tu aurais voulu un nébari avec de belles grosses racines partant au même niveau !! LOL ! Le beurre et l'argent du beurre. :-)
Le problème avec cette technique de marcottage, c'est qu'on a du mal à juger si l'opération a été efficace. Dans une marcotte traditionnelle on n'a pas de racine avant. Donc on peut évaluer le perçage des nouvelles racines.
Dans ton cas - qui est aussi le mien sur un Prunus spinosa - on ne part pas de rien et il est difficile de savoir s'il y a un peu, moyennement ou beaucoup de différences avec la situation de départ. Tu vois ?
Sincérement je suis un peu déçu du racinaire qui n’est pas en étoile et d’une puissance sans précédant , et j’ai constaté qu’en dégageant ces derniéres que ni le pot , ni la tablette et ni la plante d’accompagnement ( et son pot évidement ) n’étaient présents , je pense que la nature s’est foutue de ma trogne sur ce coup là , c’est scandaleux et je vais de ce pas brûler la forêt .
Oui je vois ce que tu veux dire , mais j’ai modifié ma technique de prélèvement depuis quelques temps .
Je commence de la même manière en cerclant et en créant une belle motte , mais ensuite je decompacte complètement et je met les racines à nu pour ne pas avoir de surprise et voir exactement comment évolue le racinaire , en cette saison aucun souci , pour le printemps je prends un pulvérisateur pour humidifier régulièrement les radicelles pendant l’opération.
Je pense que je me suis fait avoir et que je suis en présence d’un Quercus pubescens et non d’un Quercus robur, j’avais déjà douté lors de la découverte et après l’analyse de la forme des feuilles très découpées ( trop à mon goût pour du pubescens ) j’en étais arrivé à la conclusion qu’il était un robur .
( mon PC est mort , je me débrouille avec une vielle tablette et un vieux smartphone , je n’ai pas la possibilité d’intégrer un lien url )
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Et puis au fil des mes recherches je suis tombé sur un comparatif des différentes écorces et là j’ai l’impression qu’il ne peut y avoir de doute ( est-il possible que je sois en présence d’un hybride pubescens X robur ?? Il faut que je fouine encore … )
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Gros plant sur l’écorce du concerné :
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Un petit virtuel sans la cime d’origine , et je me dit que c’est bien la première fois que je tombe sur un arbre , sans ètre très vieux et très gros , aussi calibré , à tel point que j’ai regardé à deux fois si je n’étais pas en train de prélever dans une pépinière lol .
La différenciation entre Q. pubescens et Q. robur (et Q. Petraea) est très difficile en été, automne et hiver.
A mon avis il y a deux moyens pour différencier Q. pubescens de Q. robur
- Les glands et leur attache
- les feuilles au débourrement.
C'est ce dernier critère qui va te permettre de faire la distinction au prochain printemps. Quand Q. pubescens débourre les toutes jeunes feuilles sont très poilues et presque blanches comme si elles étaient atteintes d'oïdium.
Oh mais je connais bien le sujet du lien que tu donnes , à tel point que je serais capable de le réciter , ça ne m’empêchera pas de retourner y jeter un œil une fois ce message posté .
Je me souviens que tu avais rencontré un souci pour la reconnaissance et je me souviens aussi de la technique fiable que tu proposais pour y parvenir , j’attend d’ailleurs impatiemment le printemps pour être fixé .
Mais je vois sur les photos des textures des différentes écorces , que le pubescens est le seul à faire cette écorce en plaques qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de ce Chêne , donc je pense m’être trompé , mais on sera fixé dans peu de temps .
Il pousse tranquillement , la cime a absorbée une bonne partie de la vigueur comme prévu , elle fera grossir l'arbre jusqu'au prélèvement , au moins printemps 2019 ( non pas automne 2018 comme je disais plus haut , c'est terrible les rêveurs ^^ ... ) , je jetterais un œil à la marcotte cet automne .
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Les petites guêpes s'en sont donné à cœur joie , il doit y avoir 10/15 feuilles portant ces fruits , c'est joli j'aime bien la déco .
J' en ai coupé un en deux pour comprendre le processus , c'est vraiment comme la pulpe d'un fruit , gorgée d'eau et au centre de cette chair , d'une taille approximative d'un millimètre , un minuscule point blanc , l’œuf ...
Une larve se développera et sa seule nourriture sera cette pulpe , elle évidera complètement le fruit ne laissant que l’enveloppe extérieure , ensuite la larve se transformera en une petite guêpe qui percera l'enveloppe devenue dure et sortira d'un petit trou pour s’envoler et aller vivre ses premières aventures dans le monde pour aller butter quelques insectes nuisibles qui pourraient nous gêner . ( là aussi c'est le rêveur qui parle parce qu’il me semble que les guêpes sont super friandes d'araignées )
Au passage je précise que c'est bien un Q.pubescent , les feuilles étaient duveteuses au débourrement , est-il possible de corriger le titre s'il vous plait ?
Soit tu parles français et tu dis "Chêne pubescent" avec un T
Soit tu utilise le nom latin (préférable) et tu écris "Quercus pubescens" avec un S et en italique. Et pour bien faire il faudrait faire suivre le nom scientifique de abréviation du botaniste ici"Willd."