Merci les gars pour ces grands moments...je suis calé bouses de cheval et vaches maintenant :spb164:
Je pense qu'il faut que je rappelle que l'arbre se situe chez mon beau père et qu'il peut prodiguer des soins assez régulièrement...Une chose est sur c'est que je vais pas pouvoir creuser à la profondeur de la racine pivot, l'arbre étant en crête de talus, ça va lui faire un joli paysage tiens...beau papa va pas être content :)
De toute façon vu la compacité du sol je me sens pas le courage de creuser à cette profondeur. ;)
Donc résumons (merci le sabi):
- cerclage des racines autour de l'arbre (novembre si hors gel) sinon mars
- coupe de la pivot en laissant la moitié de la hauteur de l'arbre
J'ai une question
Une fois que j'aurais greffer mes plans, Est ce qu'il serait possible par la même occasion de poser une ligature forte sur la racine pivot à l'endroit de la coupe, afin de reproduire le même schéma qu'une marcotte? c'est à dire de conserver la sève élaborée dans la partie supérieure...je me dis que comme ça j'aurais peut être des départs de racines favorables et que la coupe de la pivot serait peut être moins fatidique, étant donnée qu'elle sera délestée d'une bonne partie de sa sève...
Bonjour, quel est ton projet de greffe ? Il est extrêmement difficile (voir impossible) de greffer sur chêne.
Selon moi, il faut aussi oublier l’idée de ligaturer le pivot; il faut éviter de blesser le pivot au maximum et mastiquer toute blessure. Une ligature risque de blesser le pivot et de tuer l’arbre. L’idée aussi qu’une ligature du pivot pourra mener à la pousse de racines est fausse car le chêne ne se Marcotte pas non plus.
Sincères salutations
Le Sabi
Si j’étais toi je cerclerai l’arbre mi/fin mars et j’essayerai de prélever autant de pivot que possible (la longueur que j’ai donné était à titre indicatif par rapport à mes prélèvements de chêne réussis). Mais, avec un peu de chances tu aura peut être plusieurs racines pivots et des racines latérales (je te le souhaite).
Sincères salutations
Le Sabi
en fait j'avais pour idée de greffer des semis que j'ai depuis un an au niveau du nebari et remanier le substrat au niveau des semis, pour reconstruire un système racinaire sain. Je pensais que c'était quelque chose de possible puisque ABCD en à fait l'expérience dans un de ses posts, (quercus 1er il s'appelle je crois).
Donc tu penses que cette ligature peut tuer l'arbre et d'autant plus si celui-ci n'est pas vigoureux j'imagine...merci je vais donc abandonner cette idée ;)
et bien tu m'as mis le doute sur l'espèce en me demandant si c'était pas un pubescent...et effectivement quand je regarde des photos du nouvel an, on peut voir que sur les chênes de la propriété un feuillage marescent, j'étais persuadé qu'ils perdaient leurs feuillages entièrement...les pubesents ont également leurs glands sur pétiole court non? sachant cela y a t-il des choses qui changent pour le prélèvement?
.... les chênes de la propriété un feuillage marescent, j'étais persuadé qu'ils perdaient leurs feuillages entièrement...les pubesents ont également leurs glands sur pétiole court non? sachant cela y a t-il des choses qui changent pour le prélèvement?
Les trois espèces de chêne (robur, pubscens ou petraea) sont plus ou moins marcescent. Ce n'est donc pas un critère fiable pour les reconnaitre.
Pour Q. petraea (le sessile) les glands ne possèdent effectivement quasiment pas de pétiole. Mais pour que des glands apparaissent il faut attendre qlq dizaines d'années !
Pour identifier de façon certaine le chêne pubescent, les feuilles au débourrement sont pour moi le bon critère. Voir ici la description que j'en fais. Tu en trouveras aussi des photos sur le net.
En revanche je ne sais toujours pas reconnaitre un Q. robur d'un Q. petraea :-(
ces trois espèces de chênes se prélèvent de la même manière
merci bonsaiphil!!! en fait j'ai un petit pubescent en culture et je le reconnais effectivement au débourrement, parce que ses jeunes feuilles sont duveteuses.
Les semis que j'ai récolté au pied d'un chêne de mon beau père, non loin de celui que je veux prélevé, ne font pas les mêmes feuilles donc j'en ai déduis qu'il s'agissait pas d'un pubescent...mais comme l'arbre que je veux prélevé je ne l'ai jamais vu débourré encore je peux pas être certain...
après pour reconnaitre un un Q. robur d'un Q. petraea c'est la longueur du pétiole pour le gland non?
après pour reconnaitre un un Q. robur d'un Q. petraea c'est la longueur du pétiole pour le gland non?
C'est sûr !!
Cette caractéristique qui est rabâchée partout n'est pourtant d'aucune utilité pour le yamadoriste : Prélever un arbre de 30 ans qui a bien poussé -condition sine qua non pour voir des glands - c'est généralement impossible voire sans intérêt.
Aucun des chênes que j'ai prélevés ou ceux qui seraient prélevables ne portent des glands.
Et comme si la nature prenait un malin plaisir à compliquer les choses, Q. petraea et Q. pubescens possèdent tous deux des glands sessiles (sans pétioles)
Avis à la population : je suis preneur de toute autre information qui permettrait de différencier Q. robur d'un Q. petraea avec certitude.
comme j'ai jamais prélevé de tels sujets c'est vrai que j'ai jamais vu les choses comme ça...mais tout est clair et logique, et ça me servira bien pour les prochaines fois!!!
après on peut peut être avoir une idée si dans les alentours on observe des arbres plus vigoureux et âgés, qui eux portent des glands, et surtout si ils sont tous de la même espèce ;) mais bon rien de sur à 100%. Je dis ça parce que c'est le cas chez mon beau père, quand il a fais construire, son terrain était boisé, il y avait quelques gros chênes adultes et des petits autours, du coup il est fort à parier qu'il s'agit de la même espèce pour l'ensemble.
Donc pour résumer si on peut pas identifier à coup sur l'espèce de l'arbre en le regardant, peut être que les alentours peuvent nous donner un indice? :spb102: