Bonjour je me présente je suis claude et je viens de l’est. j’ai quelques bonsai
mon beau frère possède une foret ou des charmes ont été brouté par des chevreuils que je peut prélever en ce moment le sol est gelé tous les matin
Question
quant prélever?
Quel est le meilleur substrat
Faut-t-il laver la motte
Bonjour,
Juste avant le débourrement.
100 % pumice
Si tu peux laver les racines c’est mieux.
Cordialement
J’abonde dans le sens des réponses de @Le_Sabi .
Puis-je y apporter quelques nuances ou variantes ?
Prélèvement : (pas juste) avant le débourrement. On peut le faire dès la mi-février si la météo s’y prête (dégel).
Substrat : pleine terre une année ou éventuellement caisse de culture avec 2/3pumice + 1/3 akadama
Retirer le sol d’origine et laver
Pour ma part, je nuance également.
Si la ramification que les chevreuils ont mis en place te convient, le prélèvement au printemps ne pose pas forcément de soucis.
La pumice est un bon substrat, je confirme.
La caisse de culture bois, recyclage de pot horticole ou auge de maçon du magasin de bricolage (que tu auras percé => scie cloche ou plein de trous mini diamètre 10), voire si le racinaire est trop important une caisse plastique (également percée).
Le nettoyage à l’eau n’est pas toujours une bonne chose. La mycorhization (même si présente en grande partie dans la coiffe de la racine) peut se trouver dans une partie de la terre que tu retirerai. Suivant la qualité de la terre (argileuse, sableuse, etc…) retire le max à la main.
Parfois passer d’un terrain (pH ou autre qualité) à 100% pumice peut être assez traumatique. Le faux « pralinage » que tu ferais en laissant une partie de la terre d’origine peut permettre une meilleure reprise.
Le seul soucis de faire ainsi c’est que pour l’habillage racinaire, il te faudra utiliser un vulgaire sécateur plutôt que tes ciseaux made in Japan…
De toute façon, c’est le début de la vie en pot, des rempotages où tu pourras laver à grandes eaux, il y en aura plein après.
Si les arbres que tu comptes prélever ne sont que « tronc », ou que la ramification n’est pas à ton goût, le passage en pleine terre est une très bonne alternative.
Mon expérience détaillée sur la pleine terre :
https://kalima-ich.e-monsite.com/pages/autour-des-arbres/pleine-terre-et-hors-sol.html
Pumice et akadama sont des substrats qui peuvent, à défaut d’être facile à trouver, être soit chères soit pas trop écologique.
Pour ma part, j’utilise du simple gravier de route de récupération qui fait le travail de support de culture. Forcément, il faut gérer l’arrosage et l’apport d’engrais… Mais c’est formateur.
J’ai souvent entendue parler de gravier de rue utilisé pour le rempotage des aubépines et autres arbres prélevés de quoi sagit-il précisément
merci pour vos réponses et votre gentillesse claude
Au Japon, pour les pins et parfois en mélange pour certains arbres qui ont besoin de moins de rétention, il est utilisé un substrat : le Kiriu.
Quand je suis passé de la culture avec de la terre de jardin à des substrats 100% drainants( années 2002-2005), je me suis renseigné.
Quand j’ai vu ce qu’étais du kiriu, je me suis dis que c’était juste immonde de faire venir un truc à un prix exorbitant de l’autre côté du globe alors que j’en avais au bout de ma rue, pour rien.
Puisque j’ai prélevé beaucoup de feuillus de chez moi, j’ai donc utilisé le substrat le moins cher.
Donc le gravier de route, c’est le reliquat du gravier qui est déposé sur nos routes, que les roues arrachent et qui vient se déposer sur le bas côté. (ou durant les campagnes de point- à temps)
En théorie, ces dépôts sont accidentogènes et les services de l’Etat (ou Départemental ou Territorial) doivent le retirer.
Bien souvent, en tout cas par chez moi, c’est une balayeuse, qui, une fois l’an, passe pour mettre tout dans la bande herbeuse du bas côté, voire dans le fossé, sur les départementales. Sur les routes de campagnes (VR et CR) ce n’est pas le cas. Donc j’ai mes spots.
Ce graviers est en théorie sans trop d’herbicide (interdiction des services de l’Etat d’utiliser des désherbants), je le tamise à minima pour retirer d’éventuelles parties gênantes.
Travailler avec un support de culture comme le gravier de route demande plus d’arrosage, (quoique suivant l’épaisseur), et d’avoir conscience des périodes d’apports d’engrais.
De mon expérience, sous mon climat de Charente Maritime, des prélèvements de charmes, aubépines, aulnes, frênes, junipérus « horticoles » , figuiers, etc… pas de soucis.
Chaque rempotage est alors un moment où je vais réduire la part de ce drainant pas cher pour le passer dans un drainant de « meilleur qualité » (pumice ou un support de culture qui m’est propre : chamotte) tout en réduisant l’épaisseur du contenant.
Je limite l’utilisation de la chabasaï à des arbres matures ou semi matures et les parts d’akadama ou shinto, mame et shohins.
Salut, tu parle de chamotte et de chabasaî chabazte l’imagine). Tu peux nous en dire plus? J’ai perso fait des essais sur la chabazite mais je suis revenu au 100% pumice. Je n’ai pas vu de différence entre les 2.
La chamotte c’est une argile particulière, du kaolin qui est cuit à très haute température.
La chamotte rentre dans plein de choses (médicaments, produits alimentaires pour animaux, carrelage, poterie, dentifrice, etc etc. )
Elle a des propriétés qui m’intéresse mais à surtout tous les inconvénients de tous nos autres substrats dont lourde, chère, pas éco frendly.
Son avantage premier, c’est que je suis à 800 mètres d’anciennes installations abandonnées où la nature à repris ses droits depuis les années 50 et certains dépôts de chamottes sont toujours là, depuis mycorhizés par les espèces que je cultives…
La chabasaï, si j’ai bien suivi, c’est une chabazite particulière. Il y avait un stock au club dont personne ne voulait, que j’ai racheté (pour un prix défiant toute concurrence.
Il y a du bon et du moins bon avec la chabasaï. Il faut le savoir et agir en conséquence.