J’ai eu un échange avec un ami que je trouve intéressant, instructif on va dire, intrusif aussi il l’est.
Il met en perspective, il est important de faire ceci car souvent on perçoit mieux ce qui est ainsi positionné, mieux mis en valeur : Perspective linéaire — Wikipédia
ça met les choses en relief, ça les éclairent sous un jour nouveau.
L’un comme l’autre, on a connu un certains événement pour pas dire un évènement certains « X » à un instant « t » sur la ligne, la trajectoire de notre existence, fort heureusement ce ne fut qu’un aléa, un événement météo, comme d’autre mais celui là a été très significatif pour nous deux comme pour d’autres. Un truc dont on a tiré parti non sans mal et enseignements.
La causalité de cet évènement commun, c’est nous, notre société, notre évolution, notre manque de valeurs. L’évènement n’étant qu’une conséquences d’inductions subies.
En math, un évènement c’est ça : Événement (probabilités) — Wikipédia
Un autre évènement heureux celui là, fut qu’on se croise, qu’on se rencontre sans être sur un croiseur pour autant, à bout portant, nos deux sillons de vie se font côte à côte en absolu sans que l’on soit bord à bord en vol relatif.
D’évènements en évènements, le dernier a eu lieu hier. Il est intéressant car de part sa nature propre d’évènement, il met un fait en perspective.
C’est aussi une métaphore, une allée sans gorille de la caverne, celle-ci est une allée avec un gorille, un fort beau singe qui est sortie de celle-ci, ça change un peu. Tout ça car il vit au milieu de la nature, avec ,en suivant sa propre nature.
Moi suite à l’évènement « x », j’ai fait un trajet d’O en E, aujourd’hui d’une certaine façon je vis aussi au milieu des arbres, les miens sont en pot, c’est pas de bol. Après j’ai fini par me mettre au sec comme Miossec après de longues années de navigation à terre voguant de mission en mission, de projet en projet, de prestation en prestation, j’étais en service commandée, au service et de service auprès de mes clients.
Lui suite au même évènement « x », il a fait un trajet du N au S, il vit à ce jour au milieu des arbres, les siens ne sont pas en pot. Il a changé d’hémisphère pas que cérébral pour survivre, se sauver comme moi j’ai du le faire un jour.
Y a une similitude, Similitude (géométrie) — Wikipédia
Ci-dessous l’échange que nous avons eu hier grâce à lui sous son impulsion à lui.
F : « Une réflexion surgie ex nihilo
La Terre est un bonsaï de l’espace
Qui a été placée dans un pot par l’humain
L’humain l’a rendue dépendante
Mais un jour le bienveillant Sol se métamorphosera et le bonsaï Terre disparaîtra »
M : « l’homme croit que la terre dépend de lui alors que c’est lui qui dépend de la terre. La situation est inversée. C’est ça que j’ai fini par constater dans ce milieu microscopique qu’est le milieu du bonsai. C’est le bonsai qui éduque l’homme et non pas l’homme qui éduque celui ci. La nature nous éduque car elle nous cadre, nous encadre, on a été assez bête pour croire qu’on se situe hors de celle- ci, ça revient à croire qu’on vit dans l’espace et non sur terre .Il faut être con et avoir fumé plus que la moquette. »
Un homme sur terre, un voilier sur la mer peut aussi être un bonsai. ça dépend de l’instant « t » considéré, du référentiel Galiléen ou non choisis ainsi que de la localisation de l’observateur.
On cherche à dominer la terre comme on cherche à dominer un bonsai, on voit ça aussi dans le model conventionnel de l’agriculture productiviste qui cherche à dominer en tout son milieu par ex comme nous le recherchons aussi pour tout le reste.
Intéressez vous à Rousseau, pas au douanier hein à Jean – Jacques.
Depuis que nous croyons à tort que nous ne faisons pas partie de notre environnement, que nous sommes supérieur, extérieur non lié à celui-ci, qu’on a virtualité, qu’on a artificialisé, qu’on s’est déconnecté, qu’on a cassé notre connexion au monde, au réel, à la nature. On vit depuis dans une illusion optique due à nos croyances philosophiques .Eh be…, toute induction à des conséquences, je vous laisse découvrir par vous-même celles-ci, il faut faire les choses par soi même pour apprendre, pour en prendre conscience.
On a beau savoir que … à quoi sert la connaissance, le savoir si on ne tient pas compte de celui -ci , si on ne le met pas à profit, s’il ne nourrit pas alors pourquoi le cultiver, l’engranger, le stocker ? s’il sert à rien, s’il n’est pas exploité, miné, utilisé, valorisé à quoi sert cette énergie évolutive non fossile ?
« Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson. Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas. » Sitting Bull.
L’argent est une conséquence de l’avoir, ce n’est pas une causalité.
Quit à être bouffé par un truc autant que ce soit l’inconnu plutôt que le crabe.
Il n’y a pas qu’aux usa qu’il y a des indiens, au japon aussi, ici aussi en Bretagne également, il y en a eu et il y en a encore. Jacques Kerouac est breton d’origine, beaucoup d’hommes sont parti en Amérique du nord à une certaine époque. Les chevaux ne sont pas que couchés, pendant que certains d’entre eux dorment, d’autres marchent fièrement sans l’avoir mal placé ou qu’elle soit d’orgueil face au futur qui vient au devant de leur yeux ébahi par la beauté de ces instants nouveaux à leurs yeux. Il marche au devant de leur vie pour mieux la voir et la savourer.
Deux forêts non comestibles cultivés pour se nourrir l’esprit,pour grandir , pour déplacer la limite de notre perception.
Un arbre bien cultivé, grandit, déplace sa perception. C’est mesurable, observable .C’est un fait, c’est factuel ,objectif tout comme on voit les effets du changement climatique, on voit que la perception de l’arbre se déplace, son ombre bouge,à mesure que le temps s’écoule donc il ne perçoit plus les choses de la même façon, il prend du recul.
« Si la nature n’était pas belle, elle ne vaudrait pas la peine d’être connue, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Je ne parle pas ici, bien entendu, de cette beauté qui frappe les sens, de la beauté des qualités et des apparences ; non que j’en fasse fi, loin de là, mais elle n’a rien à faire avec la science ; je veux parler de cette beauté plus intime qui vient de l’ordre harmonieux des parties, et qu’une intelligence pure peut saisir. » (Henri Poincaré)
Henri aura énormément fait pour nous pour le domaine des mathématiques entre autre, il est aussi l’un des précurseurs de la relativité.C’est aussi un mineur, un frère de mine.
https://www.annales.org/archives/x/poincare7.html
Continuité, il y a …
rq :" 952 / 5 000
« L’égoïsme ne consiste pas à vivre comme on le souhaite, mais à demander aux autres de vivre comme on le souhaite. Et l’altruisme consiste à laisser les autres vivre tranquilles, sans interférer avec eux. L’égoïsme vise toujours à créer autour de lui une uniformité absolue de types. L’altruisme reconnaît la variété infinie de types comme une chose agréable, l’accepte, y acquiesce, en profite. Il n’est pas égoïste de penser par soi-même. Un homme qui ne pense pas par lui-même ne pense pas du tout. Il est grossièrement égoïste d’exiger de son voisin qu’il pense de la même manière et qu’il ait les mêmes opinions. Pourquoi le ferait-il ? S’il peut penser, il pensera probablement différemment. S’il ne peut pas penser, il est monstrueux d’exiger de lui une pensée de quelque sorte que ce soit. Une rose rouge n’est pas égoïste parce qu’elle veut être une rose rouge. Elle serait horriblement égoïste si elle voulait que toutes les autres fleurs du jardin soient à la fois rouges et roses. » –Oscar Wilde, L’Âme de l’homme et Écrits de prison"
" Le monde regrettera ses idées banales qui détournent une personne de son humanité ou de sa nature "
Noam Chomsky
Non me Hallo quoi, Hallo !!
« « Laissez-moi vous dire ceci, mon vieil ami : dans un monde entièrement fait pour l’homme, il se pourrait bien qu’il n’y eût pas non plus place pour l’homme. Tout ce qui restera de nous, ce seront des robots. Nous ne réussirons jamais à faire de nous entièrement notre propre œuvre. Nous sommes condamnés pour toujours à dépendre d’un mystère que ni la logique ni l’imagination ne peuvent pénétrer et votre présence parmi nous évoque une puissance créatrice dont on ne peut rendre compte en des termes scientifiques ou rationnels, mais seulement en termes où entrent teneur, espoir et nostalgie. »
Romain Gary, Lettre à l’éléphant »
