J'envisage des greffes par perçage sur un acer palmatum faut -il gratter ou pas les cambiums ?
Je vois les deux sons de cloches mais que faut -il faire ?
@+
J'envisage des greffes par perçage sur un acer palmatum faut -il gratter ou pas les cambiums ?
Je vois les deux sons de cloches mais que faut -il faire ?
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Dans ma vie de Bonsai-ka je n'ai pratiqué que 5 greffes par perçage.
2,5 d'entre elles ont échouées.
Je n'ai jamais gratté le cambium en faisant confiance à ce qu'on lit ici ou là.
Je me rends compte que je n'ai jamais pu sevrer enfin de saison.
Une greffe a échoué parce que j'ai sevré après une année.
2 d'entre elles ont sans doute prises après 2 ou 3 ans d'age. Je pense les sevrer en mai ou juin.
Pour moi j'en arrive à la conclusion que ne pas gratter le cambium est une option possible mais sans doute bien plus longue que celle qui consiste à placer bois dénudé contre bois dénudé. Mais c'est plus délicat à réaliser
Personnellement, avec une dizaine de greffes réussies sur palmatum, slmnt 1 échec du a une maladresse, branche croquée
Je n'ai jamais gratté le cambium. Comme au départ il faut percer a un diamètre suffisant pour passer la branche sans forcer, ni abîmer les bourgeons
pas de raison de gratter a ce stade et après c'est le grossissement de la branche et l'étranglement qui ont fait le job...
Après y a pas d'urgence pour sevrer....
Jamais gratté le cambium non plus. D'ailleurs souvent l'écorce est si fine que ça me semble très risqué. Tout dépend aussi du diamètre de la branche et donc de l'épaisseur de l'écorce
Bonjour,
Pareil, toutes mes greffes par perçage ont réussi sauf une (buerger) car suite à une mauvaise manipulation la branche greffée a cassé net à la sortie.
Je ne vois pourquoi on devrait gratter le cambium car le trou devant permettre de faire passer les bourgeons laisse nécessairement du jeu (impossible de faire "coller" les cambium).
C'est l'épaississement de la branche insérée puis sa "strangulation" qui fait le contact.
Par contre il faut bien coincer la branche à son entrée avec un petit coin de bois. Maintenant je fais aussi une ligature de la branche à la sortie, non pas pour la diriger (si le trou prend la bonne direction inutile de rediriger) mais pour consolider.
Je mastique aussi bien l'entrée que la sortie.
Expériences sur buerger, palmatum et charme.
Jamais gratté (pourquoi et où?).
Faire un trou un peu plus grand que le diamètre de la tige à y faire passer.
Enrouler la tige de papier film pour ne pas arracher les bourgeons lors du passage dans le trou.
Placer un bourgeon proche de la sortie.
Bien coincer la tige dans le trou avec un(des) cure dent(s) ou allumette(s).
Mettre du mastic cicatrisant autour de la tige et pour couvrir les trous en entrée et sortie.
Je laisse doux ou trois ans avant de couper et je ne coupe pas à ras de l'entrée du trou mais je laisse quelques cm et seulement l'année d'après je coupe à ras.
En fait autant j'arrive à comprendre le pourquoi et les raisons comme pour une greffe par approche autant j'ai du mal à comprendre comment ca marche d'un point de vue biologique ou circulationnel sans ...si quelqu'un a des explications .Mes branches sont fines de l'ordre de 3 mm voir moins sans les bourgeons.@+
Petit supplément d'infos :
- je n'ai jamais sevré au bout d'une saison de pousse, je préfère prendre mon temps plutôt que tout gâcher par précipitation.
- je retire les bourgeons sur le greffon en aval de la greffe pour que la pousse se fasse surtout en bout de branche.
- mettre un martyr du côté sortie de la mèche pour ne pas éclater l'écorce.
- tourner à vitesse lente (j'utilise pour ma part une visseuse et non une perceuse).
- utiliser une mèche à bois. Surtout ne pas utiliser une vrille qui fendra le tronc (expérience malheureuse sur un charme :spb110: ).
Bonjour,
@Corto35
Il s'agit d'un phénomène appelé anastomose, CàD la capacité de fusionner de deux organes (végétaux pour ce qui nous intéresse). Fusion physique et fonctionnelle.
C'est le même phénomène qui entre en jeu quand plusieurs arbres sont tressés pour ne faire qu'un seul (haies plessées ou création de bonsai par fusion de plusieurs jeunes sujets). C'est aussi ce qui permet de faire des arbres sur roche qui "tiennent" la roche.
Je n'ai pas d'explications scientifiques précises mais on voit souvent dans la nature des branches, des troncs, des racines anastomosées.
Je crois que l'anastomose racinaire explique que certaines haies subissent des ravages lors de l'attaque d'un seul arbre par un pathogène. La maladie se propagerait par les racines connectées.
C'est je crois une explication avancée pour la contamination rapide des platanes du canal du midi, le pathogène dans ce cas précis étant le chancre coloré.
Je tombe sur ce sujet car je viens de réaliser 2 greffes par perçage sur mon olivier et donc je viens aux renseignements après coup (se renseigner avant, c’est beaucoup moins drôle).
Donc si j’avais procédé intelligemment et lu ce sujet avant de me lancer, j’aurais entouré les greffons de Téflon et je n’aurais pas arraché tous les bourgeons sans exception. Ceci-dit c’est pas trop grave apparemment, en cette période mon olivier est lancé pleins gaz et miraculeusement de nouveaux bourgeons poussent juste au dessus des petites cicatrices laissées par ceux que j’ai massacrés, alors même qu’en sortie les deux greffons étaient totalement dépourvus de bourgeons et bien entendu de feuilles. Pourvu que ça dure !
Mais pour en venir au grattage, je me disais que peut-être qu’on pourrait accélérer la fusion en grattant par étapes la jonction en sortie du greffon et de la branche porte greffe une fois que la base du greffon s’est élargie par étranglement. On gratte sur disons un cinquième de la circonférence, on mastique, on attend quelques semaines (mois ?), on gratte une seconde portion de la jonction, etc etc.
Ainsi on crée une succession de petites cicatrices qui, en se refermant, soudent les cambiums du greffon et du porte greffe.
Je ne sais pas si j’ai été clair…
c'est ce que Nick Lenz (un bonsaika américain) préconise dans son livre "Bonsai from the wild" pour les greffes par perçage dans une section dédiée aux mélèzes.
Cool, j’ai réinventé la roue !
moi je l'ai fait de façon intuitive.@+
par contre le mélèze cicatrise très bien, l'olivier, beaucoup moins ^^
S'il veut bien faire un cale, ça doit l'aider, mais si la coupe sèche un peu et que la partie vivante se rétracte un peu, ça va pas l'aider du tout..
Homme de peu de foi…