Notre relation ancestrale avec les arbres

Bonjour à tous

Je profite de la trêve hivernale pour ouvrir ce sujet un peu vague mais qui me passionne.

Nombreuses et encore obscures sont les ramifications évolutives qui ont permis à homo sapiens d’emerger et de dominer le monde .

En remontant à l’aube de l’humanité nos ancêtres présumés vivaient en grandes parties sur les arbres qui les protégeaient et peut-être les nourissaient .

Cette période à certainement duré des centaines de milliers d’années pour ne pas dire des millions .

Notre relation avec les arbres pourrait elle être influencée par ce souvenir inconscient ancré au plus profond de nous ?

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Pas bien tartopom …. Ton commentaire doit être effacé …

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Modération faite: cause bienveillance

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Je confirme, pas ma principale qualité :innocent:

EDIT : étant bien sûr évident que cette remarque innocente ne ciblait aucunement les membres de cet excellent forum.

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Il y a de très fortes chances oui. Notre partie du cerveau reptilien doit en être marquée. Sans oublier que c’est ce qui nous permet de respirer, nous a nourri et continu de nous nourrir. Il font parti de la chaîne de la biodiversité à grande échelle. Ils sont aussi des exemples de patience et de résilience, entre autre.

Dans ce monde, tout est lié, même si tout paraît figé. À l’échelle atomique, tout est en perpétuel mouvement, tout n’est que vibration. Serions-nous proche de cette fréquence ou même identique ? On sait déjà qu’ils communiquent entre eux, qu’ils s’entraident et font partie d’un vaste réseau.

On a encore tellement à apprendre d’eux, c’est passionnant !

Pour ceux que ça intéresse, on peut observer une étude vachement intéressante qui concerne les effets des vibrations sur l’eau par le Dr Masaru Emoto.

Sachant qu’on est composé à plus de 60% d’eau et que celle-ci est omniprésente dans tout ce qui fait ce monde. Comme on dit, l’eau, c’est la vie. Les arbres en sont tellement tributaires (pour la majorité)…

Ma théorie est que nous ne formons qu’un, tellement inaccessible que l’on ne peut l’observer. Bref, je pars en hors sujet ^^

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Sans doute un peu hors sujet mais ça démontre qu’un lien fort peu exister entre nous et les arbres.

Jean Lavoué est l’un des grands poète breton contemporain.

“L’enfance des arbres est un blog poétique dédié à l’aventure intérieure. Conçu il y a déjà plusieurs années par le poète, écrivain et éditeur breton Jean Lavoué, ce site fait de l’arbre le symbole à la fois de l’enracinement et de l’élévation.

« Il faut reboiser l’âme humaine », disait le chanteur Julos Beaucarne, cité par l’auteur. « Reboiser » : c’est la noble entreprise à laquelle Jean Lavoué s’est attelé. Il nous le rappelle dans un livre contenant les brefs poèmes qui ont accompagné la naissance de son blog, accompagné ici de linogravures et monotypes de Isabelle Simon,

« Déjà je parle aux arbres/et mes doigts me suffisent », écrivait René Guy Cadou dans Les bruits du cœur (1941). Jean Lavoué demeure dans le sillage du grand poète disparu auquel il a consacré un fervent livre-hommage en 2020 (René Guy Cadou, la fraternité au cœur). « Avec l’arbre, // ce que tu écris / Semble avoir trouvé son axe », note pour sa part Jean Lavoué. Et, plus loin, il écrit : « Parler à hauteur d’arbre / Sans forcer la voix / Dans la croix des saisons / Et le ciel grand ouvert ».

Le poète, en effet, ne force pas la voix. Il nous dit fréquenter les mots simples : « Soleil, silence, lumière, absence, présence ».

Jean Lavoué, Carnets de l’enfance des arbres, éditions
L’enfance des arbres, 202 pages,

Soleil ? « Ah ! si le chemin / N’était que tronc tendu / Vers le soleil »
Silence ? « Dès que tu fais silence / La forêt se redresse / Les mots s’ordonnent un à un / La clairière s’illumine, // Tu sens que tu es là ».
Lumière ? « Arbre, pesante lumière / Etrange gravité / Donnant des ailes / A ta voix ».

Jean Lavoué ne se paie pas de mots. Il veut sa poésie orientée vers plus vaste que nous. « J’ai découvert un jour / Qu’écrire était une forme de prière ». Et s’il nous parle -fugitivement — de l’enfant qu’il a été (« Comment rester à hauteur de l’enfant / que tu as été »), c’est d’abord pour nous inviter à retrouver l’enfant qui est en nous, retrouver notre innocence et notre capacité d’émerveillement. « La foi ne n’apprend pas / Elle s’enracine », écrit Jean Lavoué. Oui, s’enracine comme un arbre.

Le poète évoque tout aussi fugitivement des poètes bretons qui lui tiennent à cœur. Georges Perros à qui il dédie un poème. Xavier Grall, cet homme qui « chantait la Bretagne / Ressuscitait ses pardons », sans parler des vents qu’il chérissait dans sa paroisse de Nizon. Avec, comme en écho, ces vers de Jean Lavoué qui nous ramènent invariablement à l’arbre. « C’est le vent bien sûr / Qui parle le mieux / La langue de l’arbre ».”

L’enfance des arbres

« Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez. » Tatanga Mani, Pieds nus sur la terre sacrée…

« Il faut reboiser l’âme humaine. » Julos Beaucarne

https://www.recoursaupoeme.fr/jean-lavoue-carnets-de-lenfance-des-arbres/

http://www.enfancedesarbres.com/

https://www.editionslenfancedesarbres.com/

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