Mon chêne (quercus robur) mon essence préférée avec le cèdre je l’ai acheté en novembre 2023 chez Warai Bonsai pour 750 € (après négociation) en Allemagne après avoir hésité avec les chênes de chez galinou (ils n’étaient pas sûr à 100% de la variété l’identification n’est pas facile). La communication et le transport se sont plutôt bien passé quelques petites branches cassées. Un yamadori qui a passé 2 ans dans ce pot pas plus d’info.
J’ai fait une légère taille et mise en forme (j’ai cassé une branche durant la pose de fil elle a fini par se ressouder j’ai juste posé du mastic) durant l’hiver j’ai aussi traité le bois mort avec du liquide a jin que j’ai utilisé aussi en pulvérisation, j’ai remarqué des araignées rouges (tres peu toutes grosses) mais je ne sais pas si elles sont d’origine du chêne ou si elles proviennent de mon pin. D’autres insectes comme des pucerons sous les feuilles que j’écrase à la main ou encore caliroa annulipes étaient gênants, c’est mon bonsai ou j’ai remarqué la plus grosse activité d’insecte.
Le printemps 2024 c’est bien passé il a poussé fortement (je n’ai pas supprimé les bourgeons terminaux) j’ai taillé une partie de la masse foliaire (peut-être un peu trop) pas d’oïdium en vue. Durant toute la saison végétative il me fera 2 ou 3 pousses supplémentaires avec des glands, je me demande pourquoi les nouvelles pousses sont aussi colorées la première n’avait pas cette couleur mais quand j’observe les chênes en nature je remarque la même chose.
J’ai laissé le fil de ligature trop longtemps il a donc fini par marquer, je ne m’attendais pas à ce qu’il marque aussi vite il me semble l’avoir retiré en juin. Toutes les nouvelles pousses de l’année ont été marqué par l’oïdium (la première pousse non, peut être la pulvé de liquide a jin) il va donc falloir que je trouve une solution les premières pousses n’ont rien eu durant toute la saison. Je vais m’acheter du souffre micronisé et de la bouillie bordelaise.
J’ai pour objectif de le rempoter au printemps (je ne suis pas certains du moment propice avant le débourrement ou à l’ouverture) dans de l’akadama de la pumice et qu’elle que chose qui retient bien l’humidité mais je ne sais pas encore quoi, de ce que j’ai compris il aime ou tolère bien l’humidité et résiste même au sol gorgé d’eau de manière temporaire. Je me demande quel est le bon moment pour supprimer les bourgeons terminaux est ce que ca aura une incidence sur la manière dont vont pousser les autres bourgeons.
La culture de chêne en pot est bien moins documenté qu’un pin noir du japon ou un olivier, on trouve quand même pas mal d’info sur internet à base de blogue/forum/site internet ou encore video youtube mais ça reste moins précis et englobe parfois toutes les variétés. Je n’ai pas trouvé de livre qui parle de sa culture juste des études qui parle du chêne dans nos forêts.
Rentré une fois lors d’une période de gel trop prolongé durant le mois de janvier, l’hiver d’avant il était resté toute l’année dehors.
Rempotage du 15/03/2025
Avant le rempotage j’ai délimité la partie morte en enlevant l’écorce et modifié un peu l’apparence du bois mort j’aimerai bien réactiver la cicatrisation dans cette zone mais je ne sais pas comment m’y prendre. Il y aussi la branche morte qui part vers l’intérieure j’ai du mal a me projeté sur son avenir ce qui m’embête c’est que l’arbre a tendance a faire une boursoufflure à la base avec plein de petit bourgeon et ca ne rend pas très esthétique.
Rempoté dans 1/3 akadama 1/3 pumice et 1/3 écorce de pin composté. Je trouve qu’il lui reste beaucoup de racine et pourtant je pense en avoir coupé quasiment la moitié, principalement les gros tubes, mais je préfère être prudent pour ce premier rempotage.
La sorte de feutre c’est ce qui servait a obstruer les gros trous assez chiant a retirer car emmêlé avec les racines, facile a mettre en place mais je pense pas que ca soit l’idéale le drainage devait pas être top, avec le temps je pense qu’il est devenu rigide et j’avais l’impression de taper une racine quand je tombais dessus.
Je ne pense pas ligaturer cette année en tout cas j’attends de voir comment il réagit. Il a eu de l’odium sur la dernière saison végétative pas sur la première pousse mais sur toutes les autres du coup je pense m’inspirer du traitement de Bonsaiphil cette saison et voir ce que ca donne.
Nivau esthetique/projet, je le verrais incliné sur le sol (pour faire disparaitre le trou dans le nebari et avoir un arbre mieux ancré), et je couperais la portion raide du tronc (en haut à droite) qui n’apporte pas grand chose vu que tu as des branches plus bas →
Bel arbre. Je suis assez d’accord avec clem sur la position du tronc. D’autant qu’il manque un peu d’épaisseur à sa base pour donner l’aspect d’un vieil arbre.
Chez moi, pas d’oïdium sur mes chênes ni autres essences. Je ne traite qu’une ou deux fois par an, exclusivement au thé de lombricompost. Que du bio et ça marche même sur mes poiriers fruitiers qui ont été atteints de rouille grillagée mais qui a quasiment disparu.
Bien l’engraisser dès maintenant à l’engrais organique solide. Par la suite, c’est le jeu des tailles qui te permettra de construire la végétation: taille d’automne (ou d’hiver), taille de sélection des bourgeons d’extrémité, taille en vert (juin-jullet) selon vigueur, sans oublier la défoliation éventuellement couplée à une taille en vert qui favorise la ramification et le bourgeonnement en arrière.
Je pense aussi que la solution présentée par @Clem est assez convaincante. Mais il faudra laisser tirer fortement la partie supérieure pour arriver à une masse de végétation importante qui permettra d’équilibrer visuellement la composition.
On aurait alors l’impression que le l’arbre cherche à compenser le traumatisme qui l’a écrasé au sol. Tous les arbres qui ont été ratatinés se développent pour replacer leur centre de gravité le plus près possible de la base de leur tronc.
Il me semble que @Arca s’est servi du banbou pour caler son arbre lors du rempotage.Ca fait double emploi avec la planchette qu’il a disposé un peu plus loin. A l’avenir et en adoptant le projet de @Clem il serait sage de conserver un système de calage pour sécuriser le montage qui sera tout de même un tantinet instable. (mais bien faisable)
Ces araignées rouges sont des auxiliaires très utiles
Il ne s’agit pas d’acariens suceurs de sève
À protéger
Très joli ce chêne
La base est prometteuse
Le trombidion est un acarien de 3 à 5 mm assez repérable contrairement aux araignées rouges quasi microscopiques de 0,5 mm
Il se nourrit d’œufs de pucerons, pucerons et larves
Salut Clem, il serre a sécuriser l’arbre dans le cas ou l’écorce de liège fait defaut.
Je trouve aussi que esthétiquement c’est mieux que ce que je viens de faire mais j’aime moyen l’idée de laisser le tronc reposer sur le substrat avec l’humidité je voudrai trouver une autre solution. Pour la partie raide voila une autre photo qui montre qu’avec la branche arrière je peux pas totalement m’en séparer:
Je vous rassure
Comme pas mal de monde j’ai pensé la même chose pendant des années
Depuis quand j’en vois dans le seau ou l’arrosoir je le sors délicatement
Suivi printemps 2025. Le chêne pousse bien, quasiment pas de fleurs mais il me fait autant de gland. J’ai vu un prémisse d’oïdium début du mois de mai que j’ai traité au souffre, j’ai peut être trop dosé car ca fait de grosse tache blanche. Il y aussi quelques galles. je vais faire une légère taille en vert.
Juillet 2025, Une 2éme pousses très faible pour le chêne j’ai retiré une partie des glands je me suis dis que ca devait prendre de l’énergie. J’ai enlevé la longue branche morte sous la partie qui avait de l’écorce la branche commençait a pourrir. Il y a toujours plein d’activité (insecte) dans le chêne il y a une forêt de chêne pas loin je me demande si c’est pas pour ca.
Je suis très agréablement surpris de voir que ton Quercus robur fructifie. Il a produit des glands.
Quand on sait que le chêne pédoncule arrive à maturité vers 50-60 ans, cela pourrait te donner une idée de son âge. De plus, la production de glands ne se fait pas systématiquement tous les ans.
Alors bravo !
Pour ce qui est de la branche supprimée, tu as laissé un moignon. Je ne l’aurais pas fait et j’aurais eu recours à la pince concave pour creuser la cicatrice. Le chêne pédonculé produit des bourrelets cicatriciels puissants. On pourrait donc tabler sur une fermeture de la cicatrice dans un délais raisonnable.
Merci ! Je ne m’attendais pas a en avoir l’année du rempotage surtout que les fleurs se sont fait très discrètes.
Pour la branche je voulais atteindre le vivant sans allé plus loin je me suis dit que c’était pas la bonne période, tu confirmes donc ma réflexion (j’étais encore hésitant sur se moignon) je pense le faire l’année prochaine avant le printemps.