Venez dans le sud. Vous serez pas emmerdes par la mousse sur le substrat! 
Je suis comme la mousse.
Je me suis adapté à mon environnement.
Là où la mousse trépasse, je me crevasse 
Pour Ryan Neil la présence de mousse indique egalement une bonne santé microbienne du sol 
Une fois il avait appliqué une sorte de purin sur certains de ses arbres et la mousse avait disparu et ces arbres n’avaient pas non plus apprécié (perte de branches).
Les mousses font partie du phylum des Bryophytes.
Je tiens à signaler qu’il y a des bryophytes que j’ai eu à combattre parce qu’elles sont de véritables plaies : les hépatiques :
Elles se développent en forme de plaques horizontales qui ont tendance à empêcher la pénétration de l’eau dans le substrat.
Si vous décelez un début de colonisation, il faut agir vite sous peine d’être envahi.
Elles s’accrochent puissamment au substrat. Les retirer n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire.
Merci Bonsaiphil pour tes précisions.
J’ai traité celle-ci au vinaigre à 14⁰ dimanche (un léger passage d’un pinceau d’écolier imbibé).
Le résultat est probant.
Prochaine zone d’intervention.
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Depuis l’ouverture de ce sujet, je n’ai pas publié de photos qui rendent compte de la structure de cet agencement de deux micocouliers de virginie issus de semis.
La juxtaposition des deux arbres a souffert à l’époque de mon inexpérience et d’un excès de prudence. Si bien que le nebari de l’arbre mineur semble chevaucher un peu celui de son compagnon.
Je m’en suis accommodé d’autant plus que la situation n’a rien d’anti-naturel
Photos de la mi-avril
Ces dernières années, je me suis attaché à rediriger les charpentières de l’arbre principal pour qu’elles ne gênent pas le petit frère.
Ce que j’apprécie dans la croissance de cette espèce, c’est qu’elle conserve sa sveltesse. Les troncs et leurs branches restent minces et élégantes avec le temps.
Vues de profil
Les deux arbres sont alignés dans le grand axe du pot. Il faudra que je songe à une légère rotation lors du prochain rempotage, sans doute au prochain printemps.
Le micocoulier de Virginie perd ses feuilles très rapidement chez moi. Le feuillage jaune ne dure qu’une semaine avant qu’une bonne averse les fasse tomber.
Les photos datent de ", 4 jours.
Vue latérale
Très joli, personellement je préfère souvent les troncs “minces”.
Il y a beaucoup d’arbres de 30cm de haut qui ont un diamètre à la base qu’on trouve plutôt sur des sujets de 2-3 mêtres ou plus. Ça donne vite une proportion étrange qu’on cache avec les ramifications secondaires haha. Et quand je cherche sur internet des photos je trouve que beaucoup d’arbres on un air “boursouflé”.
Je suis heureux de voir que tu apprécies cet arbre. Merci
Les troncs minces attirent moins que ceux qui possèdent un diamètre important. Il suffit de lire les sujets sur PB pour s’en rendre compte.
La raison en est qu’un gros diamètre est ressenti comme un arbre vieux et vénérable. C’est une approche que je trouve, tout comme toi @Paul , simpliste. Mais peut-on reprocher un raisonnement qui se satisfait du premier degré ?
Ce ne serait pas grave en soi si cela ne provoquait pas des dérives. On ne compte plus les prélèvements d’arbres de plus de 2 mètres de haut qui sont ensuite étêtés, « sabré » comme on a l’habitude de les nommer. Cruel.
Si j’en crois la terminologie employée, taxer un arbre en culture de « gros pépère » ou de « Sumo » se veut être valorisant ! La recherche d’une impression de puissance en lieu et place d’une élégance gracile est très largement répandue. Ne va-t-on pas jusqu’à évoquer des stéréotypes de genre pour classifier des arbres dans des cases féminines et masculines ?
Pourquoi les gros troncs puissants seraient-ils plutôt taxés de masculins ? Je te laisse deviner.
Je n’ai aucun mérite à l’apparence de ce Micocoulier de Virginie. Son port aérien est sans doute dû à l’espèce. En tout cas, je ne fais rien pour contrarier cela.
Par ailleurs, je possède aussi des arbres au tronc massif. N’oublions pas que pour donner l’impression d’un arbre miniaturisé, respecter les proportions des arbres dans la nature n’est pas forcément le meilleur chemin. Il faut simuler et illusionner en jouant sur les biais de perception chez Homo sapiens.
Ta remarque sur la perception à la fin est intéressante mais c’est vrai qu’il y a clairement des dérives. Et peut être (je dis ça en tant que débutant) qu’on obtiendrait un arbre âgé et vénérable plus naturellement en lui laissant le temps de vraiment le devenir. Le bonsai c’est un art de patience 
Après je ne dis pas qu’il ne faudrait jamais prélever d’arbre un peu âgé ni laisser un semis quelques années en pleine terre mais j’ai l’impression que beaucoup de gens cherchent à avoir un tronc mâture trop vite.
Les arbres avec gros troncs coniques sont beaucoup plus longs (et difficiles) à faire (quand on les cultive à partir de jeune plants) et beaucoup plus difficiles à trouver dans la Nature.
Les « débutants » justement… Peut-on se qualifier de débutant en matière d’esthétique dès lors qu’on porte un bagage culturel ?
J’accorde toujours beaucoup d’attention aux commentaires des néophytes quand ils s’expriment sur l’esthétique des bonsaïs. Leur regard est neuf et exempt d’a priori académique. Cette fraîcheur est précieuse.
Pour en revenir aux opposés de l’arbre de ce sujet, les troncs massifs en forme de cônes et qu’on appelle les Sumos, Walter Pall, sommité du bonsaï européen, les taxe de has been dans cette vidéo.
Pour les non-anglophones, il explique que ces troncs monstrueux correspondaient à une mode qui sévissait il y a une vingtaine d’années.
Comment peut imaginer un seul instant que les spécimens ci-dessous puissent simuler harmonieusement un vrai arbre ? Ils traduisent à mon avis la recherche d’une performance à la place du naturel.
Tout droit sorti du musée des horreurs :
néanmoins, pour cet exemple ci-dessous , ça se discute
Walter Pall est celui qui a rendu célèbre cette phrase : “the biggest the best” 
Si tu regardes sa galerie, tu verras des yamadori et imports japonais de caducs aux troncs très puissants.
Après chacun ses gouts et je ne pense pas que quiconque qui possède un cerveau et son libre arbitre ait besoin d’un gourou pour savoir ce qu’il préfère, d’autant que les gouts évoluent avec le temps 
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@bonsaiphil tu pense qu’en écrivant cela tu ne gène pas les personnes qui aiment les gros troncs? Walter Pall aime pas les gros troncs? https://youtu.be/KjAueUy3kYY?si=O38wEh0P9ZPpqV5Q, pourtant…Peut être, une fois de plus tu aimerais que tes arbres et ta façon de faire soient estimés plus haut, qu’une fois de plus que la majorité des gens adhèrent à ta façon de faire. Un peu d’indulgence et des propos moins cassants sont bienvenus sur ce forum.
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Le style Sumo se caractérise par un tronc large à la base qui s’amincit régulièrement et rapidement formant un triangle quasiment isocèle.
Walter Pall aime les « gros troncs » mais n’aime pas les Sumos. L’arbre qu’il montre dans la vidéo du message précédent, n’a rien à voir avec un Sumo. Il se situe même à l’opposé : il dégage une impression très naturelle. (Style « naturalistic » ou encore « conte de fée »)
L’arbre de la vidéo
Pour en revenir aux arbres matures et sveltes qui dégagent beaucoup d’élégance, j’aime à regarder du côté de la pratique du Bonsaï en Chine.
En restant superficiel, on dira que ces deux arbres sont des lettrés de feuillus. Vu leur origine, je ne pense pas qu’il faille se contenter de ce classement.
Cette photo est scannée à partir d’un ouvrage chinois entièrement écrit en chinois. Auteur Li Xiaobo. Offert par @petitpoissondansleau (voir aussi son sujet « Le jardin de Mr Li Xiaobo ») Pour les crédits je ne peux que montrer la couverture.
Tu t’arrange toujours pour avoir raison. Est-ce que tu comprends que tes écrits sont blessants? Tu aimes pas, tu en as pas, peut être tu sais pas faire.
Un triangle isocèle peut être très haut et avoir une base très étroite, c’est marrant de voir un soit disant scientifique ne pas connaître la géométrie d’école primaire 
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