Prélevé entre l'automne 2015 et le printemps 2016, voici le mien actuellement
hauteur hors pot et envergure, poids : 50 cm
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Je connais des forêts où Mespilus Germanica pousse abondamment, mais il est malmené lors des travaux. Et un constat s'impose : il cicatrise très mal. Est-ce uniquement pour cela que cette espèce ne fait pas de bonsaï?
C'est peut-être moi qui m'y prends mal, mais il me semble que cette coupe d'une branchouille de 5mm, aurait dû se refermer en deux ans : Attachment 294131 not found.
Il n'est pas bien vieux - 5 ans ? - mais il semble qu'il se prépare à faire sa toute première floraison. Des boutons floraux apparaissent systématiquement après 6-7 feuilles Attachment 294130 not found..
Je vais essayer de faire un minimum de coupes dans un premier temps. Je testerai la taille et la cicatrisation par étapes et à différentes saisons, mais cette année, pour contrôler la vigueur, je haubanerai fortement deux ou trois branches et je sélectionnerai les fruits qui s'annoncent.
Je suppose qu'il faudra supprimer les fleurs ou fruits de la région que je choisirai pour cime et vers laquelle je veux diriger la vigueur.
Je me demande si la présence de fleurs puis de fruits a de l'influence sur la vigueur future de la branche? Et si cette présence affaiblit la branche ou si, au contraire, elle la renforce en canalisant plus d'énergie pour l'alimenter? Car cela déterminerait la sélection des fleurs.
salut, la cicatrisation me parait normale, il faut toujours compter 3 ans pour que ça ferme, pour la floraison, tu peux essayer d'enlever les fleurs quand elles fanent, elles font un gros appel de sève, pour que les fruits aient la réserve nécessaire, et eux bouffent tout, donc un peu comme sur les cerisiers et les pommiers, on profite des fleurs et on zappe les fruits, tout au moins au stade culture, pour les grosses tailles, à voir, si comme les érables, attendre la mise en sève (quand les bourgeons gonflent) pour raccourcir les branchent sans avoir de souci de dissécation
Je me demande si tôt ou tard tu ne seras pas obligé de repartir de bien plus bas. Toutes les branches hautes ou presque partent de la 2ème fourche. C'est bien pour faire grossir le tronc mais ça posera assez vite un problème de conicité. Une solution consiste à le tailler cet hiver au niveau de la 1ère fourche pour dégager une jolie ligne de tronc. Je ne connais pas cette espèce mais si elle bourgeonne bien sur le tronc tu auras quelques branches basses de plus et plus de départs sur la partie haute conservée
C'est vrai que les plus gros départs sont assez rapprochés et que j'essaye d'en garder un max parce que je crains une mauvaise cicatrisation. La bonne saison pour couper existe mais il faudra la trouver.
Je me demande si tôt ou tard tu ne seras pas obligé de repartir de bien plus bas.
Je prends ce commentaire comme une incitation à simplifier et styliser cet arbre.
Pour ça la face de la photo 3 (arrière de ma première idée) est peut-être meilleure que les autres en permettant par ligature/hauban de faire un arbre légèrement sous les vents avec un mouvement du tronc plus cohérent.
Je m’y suis essayé.
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Une partie me gène un peu: ce premier noeud de la première branche qui se trouve dans la continuité du tronc. La suite de la branche devrait se placer facilement , mais son insertion bougera peu.
La deuxième grosse branche se retrouve à l’arrière. Elle peut-être supprimée ou réduite et créer un peu de profondeur.
Il faudrait que les haubans impriment
Ma « ligature » ne m’a pas permis de redresser le tronc autant que j’aurais voulu et je n’ai pas d’ancrage pour un hauban sur cette partie.
Si on oublie l’arrière, il reste une grosse branche à supprimer ce qui donnerait en faisant, ou pas, abstraction des branchettes :
Meilleure époque pour la taille, c’est juste après la floraison. À la nouaison. Et tu choisis les fruits que tu gardes.
Et pour la taille ,Zen, il faut se souvenir que les branches doivent être moins fortes que le tronc à l’endroit de leur insertion.
Donc, pour savoir où tailler, il faut vraiment déterminer le tronc, la ligne de tronc et son prolongement…
Et qd tu as déterminé ton tronc, alors à tous les niveaux, il faut supprimer ou raccourcir très fort toutes branches qui ont une section plus fortes que lui. Si la branche est plus grosse à sa base que le tronc à sa hauteur, elle saute complètement. Si elle a la même section, tu peux tenter de la garder, mais tu lui gardes moins de feuilles et de pousses que le tronc principal. Voire pour la calmer tu gardes des fruits. C’est cela la structure. Là, dans ta partie haute, il va te falloir faire des choix. Trouver le prolongement du tronc et enlever les concurrents. Ça cicatrise mieux en plus en taillant après la floraison, qu’en hiver ou au début du printemps.
Somme toute, je n'ai coupé qu'une grosse branche et une branchette et pincé quelques fleurs. Je veux pouvoir étudier la réponse de l'arbre et je me laisse des solutions de repli.
Détail de la coupe
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où l'on voit des traces de ligature. J'ai des progrès à faire, et ça n'est certainement pas la bonne saison, l'écorce commençant à être trop fragile.
Quelqu'un saurait-il expliquer un tel dépérissement sur une plante qui semblait en pleine forme il y a encore quatre semaines?
Il s'agit peut-être d'un problème racinaire. Le néflier appréciant les sols pauvres, trop d'engrais peut-il brûler les racines en un temps aussi court?
Est-il encore possible de tenter quelque chose sur les racines (mise à nu et taille des éventuelles racines pourries...)?
Y a-t-il une petite chance pour qu'il reparte un jour, peut-être au printemps?
Je pense qu'il est foutu, et j'aimerais comprendre pourquoi.
J'arrose tout à l'eau de pluie, récupérée depuis les gouttières vers une cuve enterrée. Beaucoup de plantes ne supportant pas une salinité trop élevée, je ne comprends pas pourquoi ce néflier aurait été le seul à en souffrir.
A propos des arrosages, je ne crois pas non plus qu'il ait souffert d'un trop d'eau. Ca reste une possibilité.
Non, pas de vers, mais je n'ai pas non plus cassé complètement la motte.
Certaines racines sont noires et cassantes, d'autres encore marron clair (je ne sais pas vraiment reconnaître un pourrissement de racines). Pas d'odeur désagréable dans la motte.
Du vert sous l'écorce et une unique jeune feuille pas encore sèche.
Sort tout, tant pis. Il faut tenter le tout pour le tout. Tu le sort de son pot et tu rinces tout au jet. Puis tu coupes tout ce qui est noir et marron. Tu reviens partout dans le vert. Voir même un peu plus loin. Tu ne gardes que le sain. Exempt de tâches marrons. Racine et aérien. Une fois tout nettoyer pulvérisation d’un décoction ou d’un purin bien filtré de prêle, voire un peu de silice. Ou un traitement à la sulfocacique 10/100. Et tu replantes dans un mélange neuf et propre, ou en pleine terre. À la plantation tu arroses à fond, puis pendant une semaine tu maintiens au frais et juste humide par des pluverisations. Prêle, eau claire, silice, eau claire en alternance , et quand les bourgeons commencent à gonfler, ortie en infusion. C’est seulement qd les feuilles recommencent à s’ouvrir que l’on reprend l’arrosage. À l’eau claire. Et qd les branches s’allongent de nouveau, un petit purin d’ortie entre des arrosages.
L’engrais, ce n’est vraiment que ponctuellement et bien géré en fonction du mélange, de la grosseur du grains et de la méthode de culture que l’on commence à sur dosé, pour une résultat recherché. Mais pour la reprise et la pousse normale, il n’y en a pratiquement pas besoin, surtout si il y a déjà une part de compost ou matière organique dans le mélange. Même carbonnée.
Mi ombre jusqu’au redémarrage, puis progressivement à la lumière au fur et à mesure de la pousse.
Et pas de vacances cet été, la surveillance est quotidienne jusqu’à l’automne.
L’osmose inverse, c’est l’osmose tout court. L’osmose c’est le rééquilibrage de deux solutions de concentration différentes à travers une membrane semi perméable. L’eau circule toujours de la solution la moins concentrée vers la solution la plus concentrée. Si ta solution du sol est trop concentrée en sels (engrais) c’est la sève de la plante moins concentrée qui va aller diluer la solution du sol. Et donc la plante se dessèche. C’est ce qu’on appelle la brûlure par excès d’engrais. « l’osmose inversée »…