Dans les fossés et sur les bords de route, il n’est pas rare de voir chez nous des souches magnifiques d’amandiers, régulièrement décapitées par les giro-broyeurs de la DDE. L’obtention d’une autorisation de prélèvement est assez facile dans ces conditions, du moins , pour m’être renseigné, elle n’a pas l’air difficile.
J’ai entendu dire, mais ne l’ayant pas pratiqué moi même j’aimerais connaître vos expériences, qu’on prélevait l’amandier comme le Sainte Lucie.
Deux périodes possible: au débourrement et à la chute des feuilles en automne.
Dans le premier cas, il faudrait respecter le plus possible le racinaire et placer le prélèvement dans une caisse de culture, comme on le fait traditionnellement pour les autres prélèvements, mais où ça devient intéressant, c’est qu’en prélevant en automne, il serait possible de couper plus de racines, pour placer ensuite l’arbre en jauge à 60 cm sous terre en le recouvrant totalement. Au débourrement printanier, l’arbre est alors déterré et placé en caisse de culture, il présenterait alors déjà des pousses tendres et des racines qui se seraient multipliées jusqu’à la fin de l’automne.
Quelles sont vos données en la matière, je suis preneur de toute information sur l’amandier.
Début novembre, et certains feuillus, comme les amandiers ou les chênes vert refont de nouvelles petites pousses ici dans le Vaucluse. Il a fait très chaud pour un début d automne et pas mal de pluie, je pense qu après la sécheresse de cet été, il se font plaisir!
Mais du coup je me demandais avt de prélever un petit amandier, si il valait mieux attendre un peu, que la sève redescende. S il pousse, c est que la sève est montante non? Et qu il a bien besoin de ses racines…
J ai appris qu un feuillus a fini de stocker son énergie dans ses tissus lorsque les couleurs automnales de ses feuilles sont au max… Vous êtes d’accord avec ça?
Comme l amandier debourre très tôt, je pense que prélever au printemps est le plus sûr pour cette espèce. A condition de le protéger du gèle…
Dans son mémoire, il dit qu il fait tout un tas de traitements fongique et insecticide, l amandier est si sensible que ça?
Deux autres points qui me questionnent,
« Arrosage : maintenir le mélange humide comme pour tous les fruitiers »
J aurai pensé le contraire pour l amandier. Vous êtes d accord avec lui, substrat bien humide?
« Engrais foliaire : lorsque les feuilles commencent à cutiniser (à durcir) »
Je pensais là aussi différemment, que la période la plus intéressante pour l engrais foliaire était lorsque les feuilles n avaient justement pas encore formé de cuticule, et qu elles absorbaient du coup mieux l eau et l engrais… ?? Mais il y a peut être plus de risque de brûlure, c est ce qu il veut dire…
D après l article dont Tony avait mis le lien, il y aurait également une absorption par osmose à travers la cuticule des feuilles. Et plus la feuille est jeune, moins cette couche de cire est épaisse, donc une absorption plus efficace. Même si la plus grande surface d une feuille plus âgée jouerait aussi…
Je me posais cette question dans l idée de reprise en sac noir. Une fois l étape suivante, celle du sac transparent ou de la serre, les feuilles sont alors toutes jeunes et fragiles, et absorberaient bien l eau et l engrais. Intéressant pour un prélèvement difficile, avec un gros manque de racines.
Par contre, Une dose très faible d engrais minéral, mais fréquente, pour ne pas abîmer ces nouvelles feuilles sensibles
Après, difficile de savoir réellement la quantité d eau et d engrais qui rentre. Il faudrait faire le test avec 2 boutures, leurs diminuer fortement le racinaire, et mettre de l engrais foliaire à une seule…
S il reste quelques radicelles lors d un prélèvement, peut être qu elles absorbent à elles seules, 100 fois plus d eau et d engrais que toutes les feuilles de l arbre réunies?? Dans ce cas là, l apport d engrais foliaire ne servirait pas à grand chose…