Le post est ici : http://www.espritsdegoshin.fr/forum-bonsai/topic.html?id=15287
cet article a suscité bon nombre de commentaires, de réactions notamment au niveau du monde du bonsai.
que l'on peut retrouver en partie ici, il y a des choses intéressantes à lire concernant celui-ci :
https://www.facebook.com/maki.koba25/posts/pfbid02fkNhukFXxGrdX3n2X78kWpz9YYtFZKwEj5XsEuvi7tHNjrwGmk6VvqtMgacWt6EQl
Pour eux la notion de sensei, de maitre n'est pas du tout la notre elle est lié à leur culture qui n'est pas la notre.
c'est comme souvent un article qui pose question à plus d'un titre et à plusieurs niveaux, un article qui interpelle.Avoir reçu un enseignement, se faire valoir sur un nom et attaquer ce nom bien des années après...la notion de code..
Chez nous actuellement dans le passé, les apprentissages se passent pas forcément bien non plus..
rq : je remet ici mon commentaire avec un extrait du post fb.
Quelques éléments sur cet article qui fait couler un peu d'encre.Issu d'un post de Makiko Koba sur fb.
Il est aussi intéressant de jeter un coup d’oeil aux commentaires.
Il est aussi intéressant de savoir que l’on a tendance à voir les choses avec une vision occidentalo centré.Leur culture n’est pas la notre.Le temps s’est aussi écoulé, il faut toujours veiller à replacer les choses dans leur contexte et se méfier des généralisations qui n’ont pas forcément lieu d’être.
"The New Yorker’s interview with Robert Moor in May 2017 is finally out today. I was an interpreter at the time, and I have been busy this past week fact-checking between The New Yorker’s editorial department, Master Masahiko Kimura, and the author. Unfortunately, some of the facts were not corrected in the article. The publisher denied to fix the wrong contents.
The article is constructed around the interviews between Ryan and the author, and there are inevitably differences in culture and thought between Japan and the United States. In the U.S., where human rights and discrimination issues are very important and essential, and in Japan, where old customs still persist in our daily life, Ryan’s experience during his six years of apprenticeship in Japan, more than 15 years ago, though, may vary greatly depending on the reader’s nationality and background. For some, it may be perceived negatively.
In the past few months, I have been deeply reflecting on the Japanese apprenticeship system, human rights, and other issues through bonsai.
On behalf of Master Kimura and Kimura school, I explain a bit more about it.
In countries influenced by Confucianism, elders are absolute, especially in the apprentice system, where the master is like a god. Especially in Japan, until the Edo period, each clan (now called a prefecture) had its own lord, who was absolutely different in status from the common people. The apprentice system is similar to this, and the apprentices could never talk back to the master. Some Unmotivated apprentices or those who did not learn well were disciplined strictly by their masters or senior apprentices, who would beat, slap, (not in all gardens), scold them. Of course, times have changed. Now there is no physical punishment in any bonsai gardens in Japan.
I would be very grateful if you could give me your honest opinion."
La traduction : ""L'interview du New Yorker avec Robert Moor en mai 2017 est enfin publiée aujourd'hui. J'étais interprète à l'époque, et j'ai été occupé la semaine dernière à vérifier les faits entre le service éditorial du New Yorker, Maître Masahiko Kimura, et l'auteur. Malheureusement, certains faits n'ont pas été corrigés dans l'article et l'éditeur a nié avoir corrigé le mauvais contenu.
L’article est construit autour des entretiens entre Ryan et l’auteur, et il y a inévitablement des différences de culture et de pensée entre le Japon et les États-Unis. Aux États-Unis, où les questions de droits de l’homme et de discrimination sont très importantes et essentielles, et au Japon, où les anciennes coutumes persistent encore dans notre vie quotidienne, l’expérience de Ryan au cours de ses six années d’apprentissage au Japon, il y a plus de 15 ans, peut cependant varient considérablement selon la nationalité et les antécédents du lecteur. Pour certains, cela peut être perçu négativement.
Au cours des derniers mois, j’ai profondément réfléchi au système d’apprentissage japonais, aux droits de l’homme et à d’autres questions à travers le bonsaï.
Au nom de Maître Kimura et de l’école Kimura, j’en explique un peu plus.
Dans les pays influencés par le confucianisme, les anciens sont absolus, en particulier dans le système d’apprentissage, où le maître est comme un dieu. Surtout au Japon, jusqu’à l’époque d’Edo, chaque clan (maintenant appelé préfecture) avait son propre seigneur, dont le statut était absolument différent de celui des gens ordinaires. Le système d’apprentissage est similaire à celui-ci, et les apprentis ne pourraient jamais répondre au maître. Certains apprentis non motivés ou ceux qui n’apprenaient pas bien étaient disciplinés strictement par leurs maîtres ou apprentis seniors, qui les battaient, les giflaient (pas dans tous les jardins), les grondaient. Bien sûr, les temps ont changé. Désormais, il n’y a plus de châtiment corporel dans les jardins de bonsaïs au Japon.
Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez me donner votre opinion honnête."
à noter : le titre du post orienté de façon généralisation abusive, intentionalité..
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