Je vous présente cet arbre sur lequel il y à eu un peu plus de 5 ans de travail, c’est relativement court, mais le résultat est plûtot sympa.
Cet arbre (pré bonsai) de culture proviens d’une pépiniére en Belgique que j’ai acheter deux ans auparavant (date photo), et que j’ai ensuite greffer avec un plan d’itoigawa, la greffe avais deux ans au moment du sevrage et avait trés bien prise, je dois avouer que je greffe réguliérement mes junips ou taxus.
Le travail de bois mort à été effectuer quelques jours aprés sevrage , en tirant les fibres, le rendu est plus beau qu’une machine outil.
C’est vrai qu’il beau ce junip, encore un bel exemple de ce que l’on peut construire avec une greffe, « faire ses propres arbres » prend tout son sens.
Très impressionnant !! Magnifique évolution en peu de temps finalement ! Preneur également des détails concernant la greffe.
Très beau travail aussi sur le bois mort, vraiment chapeau pour ce très beau shohin !
Merci beaucoup tout le monde pour cette reconnaissance.
Je n’ai pas de photo de la greffe effectué sur ce juni, en fait je fait des greffes depuis plus de 15 ans maintenant c’est devenu banal,mais, l’année prochaine je devrai passer dans un club alsacien donner un cours sur la greffe, donc j’ai pris quelques photos des derniéres que j’ai faite.
Je fait toujours des greffes par approche avec un greffon, les prises sont quasiment garantie une fois qu’on à pigé le truc.
Donc toujours un jeune plan, mais avec une bonne ramification, je le place sur mon porte greffe directement avec la bonne inclinaison de façon à avoir ma future branche basse, branche arriére…etc
En effet, je n’hésite pas à attendre 10 ou 15 ans pour obtenir un arbre unique avec le potentiel qui aura explosé grace aux travaux que j’aurais réaliser…
Je vous présenterai plus tard des projets parti de rien quasiment abouti sur 10 ans et 15 ans de culture, combinant scarifications successive et torsion.
Oui aujoudh’ui c’est un truc classique , banal comme tu le dis, bcp greffent.Le taxus on m’a dis que c’était facile, j’ai jamais fait ni eu le besoin pour l’instant donc je sais pas.
pour moi le travers à éviter c’est de tout greffer pareil et donc de perdre de la diversité.Si tout est pareil, on finira par se lasser.
un truc qui m’a marqué sur ton arbre, c’est la densification que tu as obtenu, chapeau !!
Tout à fait d’accord, j’évite absolument l’uniformitée, par exemple mes blue alps ne seront jamais greffer.
Le feuillage en aiguille à aussi son charme.
la 2eme et dernière photo (avec l’if), c’est une greffe par « placage » ? c-à-d retirer avec une lame un « lambeau » de tronc sur le greffon et porte-greffe, de même largeur, et plaquer les 2 arbres l’un contre l’autre, cambiums en contact ?
Non c’est une saignée avec une fraise montée sur une meuleuse droite, et le plan est taillé des deux coté et rentré à lintérieur…sur ce taxus c’est une greffe de racine en cours.
Vois tu un meilleur aspect visuel de l’évolution du point de greffe avec cette méthode par rapport à un autre type de greffe que tu aurais pratiqué (greffe à huit points /greffe par approche simple)?
En faite non.
Que tu greffe en parallèle ou perpendiculaire, du moment que les cambiums sont en contact, tu patientes 1 an ( période végetative) exemple, je greffe début mai, et je coupe fin novembre de l’année suivante.
Je vous met quelques photos d’anciennes greffes que j’ai effectué de différentes manieres.
La visse n’a rien à voir avec la greffe; elle fixe la grande branche sur l’arrière du bois mort, il s’agit d’un gros pfizer que j’ai greffer.
Pour le sevrage, je coupe directement, au bout d’un an, il n’y à aucun risque.
Quelque fois j’enlève un anneau d"écorce sur le greffon sous le point de greffe, une fois que la greffe à bien prise, pour obligé la sève élaboré à passé par le point de greffe et d’alimenté les racines du porte greffe…c’est une petite astuce qui favorise et renforce un petit peu le point de greffe.
